« Les fantômes des cinq dépouilles me hantaient. Que dis-je ! Ceux des dix corps emportés dans un jeu d’une indescriptible cruauté ! La complexité des scènes lugubres s’opposait définitivement à la culpabilité d’un seul. Tout conduisait à penser que des hommes à la solde du Temple ou de Terria perpétraient l’occision du menacé pour, ensuite, être fendus eux-mêmes par un tiers. Cette version me plaisait. »
An 1250. Ysabel, l’épouse de Jehan de Malfort, met au monde trois enfants. Deux des nouveau-nés sont peu après cruellement assassinés. Le troisième, Bertrand, échappe au massacre. Pour une raison incompréhensible, Jehan annonce à sa femme la mort des trois enfants. Terrassée par le malheur, Ysabel se suicide.
Vingt années plus tard, Jehan décide de confier l’éducation de Bertrand au moine Terria de Torilite. C’est ainsi que l’ecclésiastique et le fils du seigneur vont parcourir les terres de Malfort durant deux années. Mais leurs fréquentes disputes mettent à mal leurs relations et inclinent Bertrand à se défier de Terria. Qui plus est, le moine annonce des morts atroces à des gens et les prédictions se réalisent, presque immédiatement. La curiosité de Bertrand est alors piquée : qui est vraiment Terria ? Le moine est-il un meurtrier ? De sombres affaires demandent à être mises en lumière…
Après une carrière consacrée tout entière à la médecine, Ghislain Bouhy propose le panache d’un roman historique mâtiné d’une quête identitaire. « Le Maître de l’humain » multiplie clés de lecture et fausses pistes pour le plus grand plaisir du lecteur.
La lecture de ce roman est ponctuée de rebondissements inattendus. Démêler le vrai du faux, se laisser complètement surprendre... telle est l'invitation de Ghislain Bouhy.