« Chaque attitude, chaque pas, chaque geste même le plus insignifiant, avaient trouvé leur juste place dans cet enchaînement maintes fois répété, au fil des jours qui font les mois et les années qui courent inexorablement.»
À rebours, on remonte le fil de l’histoire de Marius et de ses parents. Comme ses héros, Jean Mondin est issu d’une famille d’immigrés italiens. On découvre leurs racines, l’arbre, la généalogie. L’amour du bois. L’un est menuisier quand l’autre, Compagnon du Tour de France, devient ébéniste.
Venus en France pour fuir le fascisme, ils doivent réécrire de nouvelles pages. La famille connaît la Seconde Guerre mondiale, puis celle d’Algérie. Ils vivent les déchirures, les séparations, les rêves brisés, mais surtout le bonheur d’être ensemble.
Avec la fresque romanesque de « L’Ébéniste de Saint-Paul », Jean Mondin s’inspirait de la vie des membres de sa famille, immigrés italiens. Prolongement de cette aventure littéraire, « L’Oublié » relate la quête des origines d’un de leurs descendants.