« Mon bel ami, l’oiseau rare,
En grandissant, m’a quitté
Mince, il était bien trop tard,
Que je lui dise que je l’ai aimé. »
Faite d’assonances musicales et de rêveries éthérées, la poésie de Junia Noël met en relief les sonorités et ses sentiments. Metteuse en scène de son propre songe, elle nous plonge dans un monde imaginaire où s’entremêlent interrogations philosophiques et contemplations lyriques.
Par la force d’un mot, par la puissance d’une rime, elle interpelle la nature, évoque l’amour, le deuil, la tolérance. Avec tendresse, elle distrait le lecteur et l’enchante par la seule grâce de la plume.
La poésie est bien souvent un reflet de l'âme ; gracieusement, Junia Noël nous en fait percevoir les scintillements. À la fois rêveuse et ambitieuse, elle nous ouvre son cœur et partage dans ce second recueil sa confusion, ses sentiments cachés et sa perception du monde.