Mes enfants ne doivent pas mourir

« Depuis combien d’heures l’immense colonne de prisonniers civils avance-t-elle en trébuchant ? Plus personne ne sait si l’heure de midi est passée. Les enfants pleurent, les bonnes gens âgés gémissent, car leurs faibles jambes ne les portent presque plus.
– En avant ! En avant ! crient toujours et encore les escorteurs armés. »

Après une enfance paisible dans l’est de l’Allemagne, Christel Bersier Richard se retrouve prisonnière civile avec toute sa famille à la fin de la seconde guerre mondiale, lorsque la région tombe sous occupation russe. Dans ce témoignage poignant, elle relate ce long périple dans les méandres administratifs de l’après-guerre où ils lutteront ensemble pour survivre en attendant le précieux sésame : leurs visas pour s’enfuir en Suisse.

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L'AUTEUR :

C’est à un pan d’histoire que nous convie l’auteure, née dans ce qui était encore la Prusse-Orientale. « Mes enfants ne doivent pas mourir » raconte le sort de sa famille, prisonnière des Russes durant plusieurs années.

AVIS DE L'ÉDITEUR

Témoignage d'une prisonnière de guerre. Christel Bersier Richard nous immerge dans son quotidien sous l'occupation russe... un récit plus vrai que nature.

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AVIS DES LECTEURS

1 commentaires sur “Mes enfants ne doivent pas mourir

  1. Radzuweit Eric le

    Bonjour Madame,
    je suis très intéressé par votre témoignage ; car il est vrai qu’il n’y a peu ou pas de preuves précises de cette période du coté du peuple allemand de Prusse Orientale victime malheureux des mauvaises décisions prises par des chefs de guerre peux scrupuleux et ne respectant aucuns droits humains de base.
    je suis content d’avoir à lire parfois des brides de ce passé qui comme la culture prussienne à été complètement effacée comme si cette souffrance n’avait jamais existé.
    Mon père vivait à Labiau (Polesk aujourd’hui ) il a vu et vécu cette période et a été expulsé avec sa famille du jour au lendemain mais je n’ai jamais eu de vrais récits ni de lui ni de ma grand-mère de cette période comme si il était trop douloureux pour eux de s’en souvenir. si je posait une question , il s’en suivait toujours d’un silence et comme pour se sortir de l’embarras que les questions semblaient leur causer d’une réponse évasive.
    Je suis né en suisse, mais prussien de deuxième génération mais je suis aussi encore victime de cette période difficile et injuste causé à ce peuple discipliné et travailleur. Comme je vous l’ai dit plus haut, je suis heureux d’avoir quelques témoignages authentiques bien que toujours dur à lire aide à comprendre que dans cette guerre tout le monde à souffert et le peuple allemand aussi il ne faut pas l’oublier ni le condamner. Petit, j’étais au village proche de la frontière française et des discours de propagande Anti-nazie, le seul enfant allemand d’origine et traité comme tel ; Moi dont le grand-père a été fusillé par les Allemands pour ses idées communistes, dont la grand-mère à passé la guerre dans un camp de concentration et dont toute la famille à été expulsée dans les conditions que vous connaissez ; on me traitait de boche, de nazi que mon père avait tué des juifs (il n’avait que 11 ans) ; j’était estimé peu fréquentable durant mon enfance pour ce manque d’ouverture du peuple suisse de cette époque et cette ignorance des fait réels vécu par le peuple allemand . Je devais par manque de référence, de témoignages historiques favorables pour étayer ma défense, me résigner à être ce qu’ils voulaient que je sois, un « nazi honteux ». parler du peuple allemand victime des atrocités devrait être beaucoup plus abordé par les médiats sur la base de témoignages tel que le votre et en français pour les français. Merci encore pour avoir pu simplement raconter ce que vous avez vu et vécu.

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DÉTAILS DU LIVRE
Editions du Panthéon Date de publication : 20/07/2021
French Dimensions : 13,3 x 20,3 mm
Nombre de pages : 256
Collection : Mémoires, Témoignages
ISBN : 978-2-7547-5554-2
MOTS CLÉS

allemagne, russie, occupation, guerre mondiale, visa, suisse, témoignage, prisonniers, guerre, administration