« Une fois qu’elle avait traversé la frontière imaginaire qui séparait la plaine de la montagne, une fois qu’elle avait mis les pieds dans la rivière et était prise dans le voile du vent, bras invisible de la montagne qui balance sur la plaine, elle était consciente du fait qu’elle abordait un nouveau quartier, un domaine d’une autre culture, un endroit où l’assemblage des mots se faisait au rythme des vols d’oiseaux et de l’éclaboussure des gouttes de pluie dans la paume du paysan. »
Opak, c’est le nom d’un village perché dans le massif de la Selle, en Haïti. C’est aussi l’histoire des contraires, les nantis du pays- en-dedans (la capitale) et les paysans, du pays-en-dehors.
Fresque épique, ce roman déploie l’existence d’une jeune femme réduite à l’état de servante-esclave à la mort de ses parents. Son cheminement vers la liberté et l’aide apportée par deux femmes courageuses éclairent ce récit où éclate en parallèle une révolte des étudiants à Port-au-Prince. Mêlant à une langue pleine de panache le créole haïtien, « Opak : les aubes de l’espoir » est un cri qui résonne longuement.
Robers Dolciné travaillait à la Radio nationale d’Haïti avant de devoir s’exiler au Canada. Il réside en Amérique du Nord depuis 1985, mais porte toujours Haïti dans son cœur. Une marque indélébile qui va s’élargissant. Aujourd'hui, il est un enseignant en Ontario, et le fondateur du groupe philanthropique Grace Corps, Inc., travaillant à la promotion de l'éducation dans les milieux défavorisés du pays.
En pleine révolte des étudiants à Port-au-Prince, une jeune femme, devenue esclave à la mort de ses parents, tente par tous les moyens de se frayer un chemin vers la liberté.
Comme le rappelle le titre, l'espoir résonne à travers chaque page de ce roman.