« Ne pas crier, ne pas sombrer, ne pas tomber, ne pas trop pleurer, continuer. Rêver la vie comme on espère le dimanche. L’imaginer, la désirer comme un dessin qui finirait bien par s’animer. »
Il reste toujours des portes à pousser, des fenêtres à entrebâiller dans ce roman du temps qui file. Deux sœurs, liées comme des jumelles, aussi dissemblables qu’on peut l’être dans une fratrie, disent la douceur de vivre, les déchirements et les retrouvailles. Laissant leurs empreintes de petites filles puis de jeunes femmes sur le sable de l’existence, elles entraînent à leur suite parents, compagnons et enfant.
En touches impressionnistes, fondues, estompées, l’auteure brosse la délicatesse d’une relation. Camaïeu tendre d’une sororité qui déploie ses ailes avant de les replier autour des âmes blessées.
Hélène Danfer conjugue une sensibilité littéraire à un amour de toujours pour la musique et la peinture. Pour mieux cacher ses fêlures, elle les dissimule entre les mots, comme un élégant jeu de piste.
Toute la délicatesse et les nuances d'une relation entre sœurs sont dépeintes dans ce roman plein de douceur. Saisissant, émouvant !
Une histoire avec plein de tiroirs. Des grands ouverts où il est délicieux de se promener.
Des petits réfractaires qui grincent et que l’on voudrait vite refermer.
De beaux sentiments joliment peints.
Cette histoire est un condensé d’émotions. On s’attache vite aux personnages. Un bon roman de vacances pour les lecteurs et lectrices sensibles.
Titre judicieux qui cadre bien avec ce roman d’une famille unie et harmonieuse .C’est écrit avec délicatesse et sensibilité dans des mots que j’adore et que j’ai pris plaisir à goûter. Je suis aussi impressionné par la culture de l’autrice et les réflexions parfois savoureuses qui passent par ses personnages
Bref, j’ai beaucoup aimé