Arlette Bravo-Prudent, originaire de la Martinique, titulaire d’un doctorat à l’université de la Sorbonne, spécialité civilisation caribéenne anglophone, croit à la richesse des cultures et des identités créoles, à leur apport au patrimoine mondial. Particulièrement attachée aux valeurs universelles, elle s’est engagée très tôt pour la liberté, la justice, la dignité et la diversité. Dans son jardin, la philosophie des Lumières s’harmonise avec la poésie de Ronsard, de Brel et d’autres, le Jazz rythme le Classique pour danser avec le Zouk. Après ses deux premiers livres, « Ma Caraïbe anglophone, cette inconnue » et « Président le bleu te va bien », l’auteure, sensible à l’universalité, rend avec son roman, « Vies explosées », hommage à des victimes, totalement inconnues d’elle et si cruellement frappées.

DE L'AUTEUR
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Rencontre avec... Arlette Bravo-Prudent

Si j’étais un livre, je serais « Les Fleurs du Mal ».

 

Si j’étais une citation, j’aurais « La force de regarder demain ».

 

Si j’étais un marque-page, je m’arrêterais sur les éclats de rire.

 

Si j’étais un discours, je serais « Discours sur le colonialisme » d’Aimé Césaire.

 

Si j’étais une collection, je ne sélectionnerais que des bonsaïs.

 

Si j’étais un papier, je serais un long parchemin.

 

Si j’étais une bibliothèque, je combattrais l’obscurantisme par la connaissance.

 

Si j’étais une recette, je me délecterais de pain perdu.

 

Si j’étais un titre de livre, je serais « Les Mots » de Jean-Paul Sartre.

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