Rencontre avec... Franck Steinmetz
- Pouvez-vous nous présenter votre livre ?
C’est une pièce « tragico-comique » sur le pouvoir. L’idée principale, c’est que l’accession au pouvoir corrompt, même les êtres animés des convictions les plus profondes. Au fil des siècles l’humanité a démontré que les hommes, dans leur juste lutte contre le despotisme, une fois qu’ils accèdent au pouvoir, deviennent plus despotiques que le dictateur destitué.
- Quelles sont vos sources d’inspirations ?
En tant que comédien et metteur en scène, j’ai toujours été sensible à l’absurdité du monde et à la bêtise humaine. Comme le dit si bien Albert Einstein, « il n’y a que deux choses qui soient infinies, l’espace et la bêtise humaine, quoique pour l’espace, on n’en soit pas sûr ». Le théâtre de l’absurde est donc mon guide depuis 40 ans. Ma première pièce ne pouvait donc que s’inspirer des grands auteurs du théâtre de l’absurde, comme Ionesco, Obaldia, Pinter, Genet, Arrabal, etc.
- Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?
« 1984 » de Georges Orwell.
- Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
Créatif, hyperactif, combattif.
- Quelle est votre citation favorite ?
« Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde » de Bertolt Brecht.
- Quel est votre mot préféré ?
« Indicible », mais ne me demandez pas pourquoi.
- Quel est votre rituel d’écriture ?
Prendre un expresso tôt le matin, regardez mon jardin qui me protège du monde extérieur, me mettre sur mon ordinateur, reprendre un café avant de commencer, prendre quelques minutes de réflexion et écrire d’un jet, une ou deux pages, avant de revenir dessus plusieurs fois.
- Le livre que vous auriez aimé écrire ?
Non pas un livre, mais une saga, celle des Rougon-Macquart.
- Stylo ou clavier ?
Clavier.
- Le mot de la fin ?
Le mot de la fin est celui que je n’ai pas encore écrit.