Ganimat Zahid est journaliste. Féru d’histoire, conscient des enjeux politiques de notre temps, il nous invite à parcourir les sentiers de l’imagination grâce à un récit servi par une écriture imagée et lyrique.

DE L'AUTEUR
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Rencontre avec... Ganimat Zahid

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

« Le Dernier Derviche » est un livre qui relate les douleurs historiques. Nous parlons d’une douleur qui perdure depuis le XIIe siècle, peut-être toujours d’actualité. Cela peut sembler pessimiste, mais en même temps, c’est une histoire de rébellion. L’histoire de l’humanité est une histoire de révoltes. « Le Dernier Derviche » est un récit d’émotions où l’Orient rencontre et se sépare de l’Occident.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Je voulais transmettre la mission portée par les générations à ceux qui peuvent lire ce livre. Je voulais dire : « Comparez les difficultés auxquelles les gens font face avec votre propre vie. » Je voulais dire : « Ayez soif d’apprendre ce que vous ne savez pas sur l’histoire de l’humanité. » Après tout, si nous vivons maintenant, il y a ceux qui nous ont apporté cette vie, et il y a des émotions que nous devons transmettre à ceux qui viendront après nous. En d’autres termes, des émotions.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Il se trouve que j’ai fait la connaissance du soufisme et de la littérature classique divan, puis j’ai essayé de lire les œuvres de grands mystiques. Je suis né en Union soviétique et j’ai eu l’occasion de rencontrer et de parler avec des témoins vivants de l’ère soviétique appelée « stalinisme ». Il est répugnant d’avoir une mentalité qui porte la douleur de l’humanité depuis des siècles à côté d’une mentalité qui se rebelle contre elle. Même les dictateurs les plus cruels n’ont pas réussi à détruire complètement le sens de la liberté chez les gens. Ce livre est écrit sur la base de cette connaissance et de cette impression.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Je voulais que « Le Dernier Derviche » ne soit pas seulement lu comme un livre, mais qu’il se présente également devant les lecteurs comme un film. Je voulais que ceux qui lisent le livre se plongent dans les histoires racontées. Et je crois avoir réussi. Je peux sembler sans vergogne, mais c’est vrai. Des dizaines de personnes qui ont lu ce roman (en azéri) m’ont écrit : « C’est un film ! »

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Journaliste, dissident, écrivain.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« Je peux contenir deux mondes ; je ne peux pas m’insérer dans ce monde. » (Grand poète soufi Nesimi).

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’ai pas de rituel particulier. Je pratique le journalisme tous les jours. Je fais des émissions en direct sur ma chaîne YouTube tous les jours, et je crois que je sers la raison pour laquelle la liberté d’expression ne peut pas être complètement éradiquée dans au moins un pays du monde. Et pas tous les jours, mais de temps en temps, j’écris un chapitre d’un nouveau roman quand il est impossible de ne pas écrire.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je viens de terminer un autre roman que je prévois de traduire en français. Il s’agit d’un roman intitulé « Monstre », qui raconte la vie des gens dans un village pendant la période soviétique. Je travaille également sur un autre roman que je pourrais terminer en 2024. C’est une œuvre qui narre la continuation socio-psychologique du stalinisme.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Un ami proche connaissait les Éditions du Panthéon ; il a travaillé avec cet éditeur et l’a recommandé : « Les Éditions du Panthéon est formidable », a-t-il dit. Et j’ai accepté. Maintenant, je fais la même chose. « Le Dernier Derviche » n’est pas seulement un roman qui doit être lu. Je confesse que cela peut être un peu difficile pour un lecteur dont le goût littéraire n’a pas évolué. Parce que c’est une histoire qui raconte des époques très complexes et des destins très complexes. Ce roman est une tentative non seulement de dépeindre la psychologie des individus, mais aussi de représenter le portrait psychologique des siècles qui se succèdent.

  1. Le mot de la fin ?

Je vous souhaite à tous une bonne lecture ! La lecture est tout simplement délicieuse ! Je ne sais pas ce que ferait l’humanité sans livres, sans littérature, sans poésie ! Surtout sans « Le Dernier Derviche » !