Rencontre avec... Thierry Delambre

Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Plongeant le lecteur en Faranie, un pays qui ressemble étrangement à la France d’aujourd’hui, cette satire politique à l’humour grinçant croque les manœuvres sordides de l’extrême-droite à travers l’œil fielleux d’une dynastie. Elle met en lumière leurs rapports avec l’Histoire, leur propension à nuire sans limites et leur prépotence revendiquée. « La fille du cyclope » décortique les mécanismes insidieux de leur conquête du pouvoir, nourrie par la complaisance des peuples.

Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Si vous ne vous occupez pas d’eux, ils vont s’occuper de vous. D’ailleurs, ils ont un plan !

Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L’actualité et les frayeurs de notre époque.

Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

« Les écritures » de François Cavanna… à moins que ce soit « Oui-Oui et le vélo-car »…

Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Anna, Marine et Manon.

Quelle est votre citation favorite ?

En voici deux :

1° Lorsque leurs ailes sont mortes, les papillons vont où le vent les porte. (Francis Cabrel)

2° C’est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l’air brillant avant d’avoir l’air c… (Albert Simonin)

Quel est votre rituel d’écriture ?

J’aime le silence de la nuit.

Quand je ne travaille pas : je me lève à 04h00 du matin, je relis ce que j’ai écrit la veille. Puis j’écris jusqu’à 06h00. Je vais m’aérer avec ma chienne. Ensuite je prépare un bon chocolat chaud et je reprends jusqu’à mes 1000 mots.

Je suis veilleur de nuit. Quand je travaille, si j’ai une nuit calme, j’écris entre mes rondes.

Enfin, à tout moment, de jour comme de nuit, quand une idée vient à moi, je l’attrape au vol et la consigne sur mon téléphone pour qu’elle ne s’échappe pas.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Un roman d’aventures, « La Pirate », et une légende maritime, « Aigue-Marine ».

Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

En fin de compte, c’est elle qui m’a choisi.

Le mot de la fin ?

Pas de mot de la fin ! Je veux que ça continue. Je rêve d’Éternité…