Thème : Géopolitique

Études comparatives de politiques publiques

« Au cœur de ce livre résident une question et un défi persistants : comment pouvons-nous comprendre, analyser et évaluer les politiques publiques de manière holistique, en tenant compte des multiples nuances nationales et des variables qui influencent ces processus complexes ? »

Destiné à un public varié, depuis les chercheurs jusqu’aux administrateurs, cet essai examine comment les contextes institutionnels, culturels et historiques influent sur la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques nationales.
Allant au-delà d’un simple guide méthodologique, l’ouvrage invite à la réflexion et à l’action, encourage les lecteurs à appliquer ces dispositifs dans leurs propres recherches pour enrichir leur compréhension dans un monde complexe et dynamique. Ainsi, il constitue une ressource précieuse pour ceux qui naviguent dans le domaine exigeant des politiques publiques comparées.

The african dream

« L’Afrique doit abandonner les modèles hérités des anciens colonisa-teurs et faire systématiquement appel à des experts africains. Notre continent doit changer de stratégie en matière de négociations et tirer parti des talents qu’il recèle. »

« The African Dream » est l’œuvre d’un auteur originaire du Congo-Brazzaville, élevé en France et ayant commencé sa carrière dans le monde de la finance à New York. L’ouvrage explore cette triple culture qui lui permet une vision originale sur l’Afrique.
À l’encontre des clichés associant le continent à la précarité, à l’aide humanitaire, aux conflits, aux génocides et à la corruption, cet essai propose un message différent. Il se présente comme un livre de recettes visant à libérer l’Afrique des préjugés, des méthodes postcoloniales et de la dépendance économique envers un Occident condescendant et opportuniste.
« The African Dream » suggère des méthodes pour sortir du tiers-monde en saisissant les opportunités offertes par les changements géopolitiques mondiaux et l’émergence de nouvelles puissances économiques, en particulier la Chine. L’auteur lance également un appel vibrant à la diaspora africaine, et incite les personnes influentes dispersées à travers le monde à se rassembler. Son objectif : dynamiser le continent afin de concrétiser le rêve d’un avenir meilleur.

Inégalités horizontales et conflits armés

« Les inégalités ne suffisent pas non plus à expliquer l’existence des conflits. La raison en est beaucoup plus complexe. Ce qui est certain en revanche, c’est que le développement n’a pas de pire ennemi que la guerre. »

Les conflits armés et leur impact sur l’ensemble de l’Afrique constituent une menace majeure au développement et au progrès social du continent. Le déclencheur de ces conflits internes est l’inégalité « horizontale » : c’est-à-dire l’inéquitable répartition du pouvoir et des ressources entre des groupes qui se différencient aussi par la race, la religion ou la langue. Les conflits dits « ethniques » naissent entre des groupes qui se distinguent par un ou plusieurs de ces aspects, lorsque l’un estime qu’il est victime de discrimination ou qu’un autre craint de perdre ses privilèges.
L’étude expose que l’échec de développement observé dans les décennies perdues est dû aux inégalités horizontales. Elle observe la forme exacte de ces dernières et leur impact sur le terrain. Elle envisage également une justice sociale du partage des richesses, qui conduit à une paix et un développement durables.

Dictionnaire des partis politiques en République de Guinée

« De nos jours, le multipartisme est devenu le système partisan le plus dominant dans le continent, et depuis quelques années, le paysage politique de nombreux pays africains est caractérisé par la multiplication de manière incontrôlée de ces partis. Les pays de l’Afrique de l’Ouest sont de véritables exemples de cette prolifération des partis dans le continent et la République de Guinée n’échappe pas à cette réalité. »

Le multipartisme en République de Guinée voit le jour avec l’adoption de la loi L 91/1003 du 23 décembre 1991 portant modification du nombre de partis politiques susceptibles d’être constitués. Cette avancée majeure a permis de garantir, en théorie, la liberté et l’égalité politique. Cependant, nous assistons depuis plusieurs décennies à une multiplication incontrôlée de partis en tous genres.
Cette première édition est un outil au service des chercheurs, étudiants, observateurs électoraux, acteurs politiques et citoyens. Avec près de 200 entrées, l’ouvrage propose un vaste panorama du pluralisme partisan. Il permet de comprendre (dans certains cas) l’historicité, les choix idéologiques, les offres politiques, les trajectoires des leaders et parfois les transformations ou disparitions des partis politiques.

Chine : comment l’Occident se fabrique des ennemis

« La peur et l’inconnu vont de pair. Ce qu’on ne connaît pas nous inquiète. Ce que le monde nous réserve aussi. Nous sommes tous conservateurs par nature. La peur de l’autre est sans cesse présente dans tous les discours politiques car nos démocraties ne fonctionnent que sur ces deux boutons. On se fait élire parce qu’on fait moins peur que l’autre. Comment alors résister à la tentation perverse de fausser le tableau et de tromper le badaud ?
Comme il n’y a pas plus éloigné de nous que la culture et l’histoire du peuple chinois, comment s’étonner alors de voir ce grand pays, ce grand peuple être sans cesse présenté comme un danger ?
Ne serait-ce pas nos propres fantasmes que nous projetons ? »

La Chine est l’objet de tant de fantasmes économiques et culturels qu’une salutaire mise au point s’imposait.
S’appuyant sur une documentation solide, peu présentée par les médias occidentaux, Serge Berthier examine ces questions qui inondent les plateaux télévisés : la Chine ment-elle ? Veut-elle imposer son mode de vie ? Oppresse-t-elle sa population ?
Les réponses ne sont pas celles que nous attendons, elles peuvent étonner, voire déranger. Et c’est bien l’un des objectifs assumés de cet ouvrage qui vise à rétablir quelques vérités.
Oui, présenter la Chine comme le « méchant », c’est relayer une fiction utile imaginée par des adversaires ou des concurrents de l’empire du Milieu. C’est aussi participer à un racisme étatique dirigé contre un pays que nous méconnaissons grandement.

RWANDA – Comprendre la croissance d’une économie de guerre pendant 30 ans

« L’idée que l’auteur voudrait soutenir ici est que se satisfaire de la seule forte croissance du PIB nominal (et même du PIB réel) d’un pays, ce qui n’est pas du tout le propre des seules autorités rwandaises, doit être très modéré eu égard à la définition même de l’agrégat macroéconomique.
Comme il est coutume de dire, la croissance du PIB ne se mange pas ou plutôt peut juste être mangée par une poignée de la population. La croissance du PIB n’est pas non plus synonyme de création d’emplois. Non plus, la signification du PIB en croissance d’un pays n’a pas nécessairement un lien avec le bien-être d’un grand nombre de ses habitants »

Les chiffres de performance de l’économie rwandaise au cours des trois dernières décennies montrent une croissance exceptionnelle. Ils sont particulièrement remarquables s’appliquant à un pays qui a été perpétuellement en guerre.
Dans cet essai, l’exactitude de ces données est examinée, les composantes du PIB scrutées pour aboutir à cette question centrale : pourquoi, malgré une telle croissance, le Rwanda reste-t-il un pays marqué par la pauvreté et les inégalités sociales ?
L’auteur apporte plusieurs réponses documentées à cette interrogation.

Conflit israélo-palestinien : Quelle solution pour la paix ?

« Comme toutes les guerres, celle des Six-Jours, opposant Israël et trois pays arabes, en l’occurrence l’Égypte, la Syrie et la Jordanie, a eu un vainqueur et des vaincus. Israël est incontestablement le grand vainqueur de cette guerre sur le plan militaire et politique. En remportant cette victoire militaire décisive pour sa survie en tant que nation, Israël s’est affirmé par la même occasion comme étant la première puissance militaire régionale. »

Malgré la mobilisation de la communauté internationale, depuis des décennies, pour trouver une solution, le conflit israélo-palestinien demeure. À quelles conditions pourrait-il cesser  ? C’est de cette épineuse question que traite cet ouvrage, à travers une mise en contexte documentée et accessible. Les différentes étapes de ce processus, de la création de l’État d’Israël aux nombreuses guerres qui l’ont opposé à ses voisins, y sont répertoriées et expliquées avec clarté.

Génocide des Tutsis du Burundi par une pseudo démocratie Hutue

« Dès le 21 octobre 1993, l’assassinat du président Melchior Ndadaye, vainqueur des élections législatives et présidentielles des 21 juin et 29 juin 1992, a servi de prétexte à l’exécution de son programme de génocide des Tutsis annoncé dans sa propagande électorale résumée dans une litanie de 45 tâches à accomplir en guise de programme politique avec le mot de code « juin ». »

Le massacre des Tutsis du Burundi, et des Hutus s’opposant à ce génocide, est moins connu que celui du Rwanda. Avec ce témoignage personnel, l’auteur en retrace l’histoire, exemples frappants à l’appui, du milieu du XXe siècle à nos jours.

Soudan, chemin de paix

« On sait que, parmi les nombreuses difficultés auxquelles les médiateurs peuvent être confrontés, la question de la représentation des parties est cruciale et que c’est l’une des plus difficiles à résoudre. Elle pose souvent de grandes difficultés de gestion des négociations. La participation des acteurs politiques et sociaux à un processus de dialogue ou de négociation est souvent, toujours devrait-on dire, une question de vie ou de mort pour les acteurs nationaux. »

Depuis des décennies, le Soudan se caractérise par une évolution particulièrement tourmentée : guerres civiles, rébellions et insurrections s’y succèdent. Après le coup d’État de 1989, les femmes, les intellectuels, les artistes, les minorités et des populations de la marge ont subi une répression féroce et continue. L’accumulation des haines, les frustrations et multiples contradictions ont conduit à la révolution de décembre 2018 et à son triomphe, le 11 avril 2019. Une grave crise politique a alors éclaté entre une multitude d’acteurs civils et militaires, menaçant le pays d’une implosion violente et meurtrière.
Une médiation africaine s’est rapidement mise en place et est parvenue, avec ingéniosité, à un accord efficace de mise en œuvre d’une transition démocratique et inclusive au Soudan.
Dans ce livre, Mohamed El Hacen Lebatt raconte, dans un style fluide et attractif, l’histoire de cette retentissante réussite africaine.
Il confirme ici que lorsque l’Afrique prend elle-même en charge la solution de ses problèmes, dans un esprit d’ouverture à ses partenaires internationaux, elle fait la différence.

Europe, mémoires d’avenir

« Ce livre vient du besoin de répondre à une question. Celle de savoir pourquoi la chute du mur de Berlin a entraîné avec elle celle de la social-démocratie. C’est-à-dire de cet équilibre politique, si caractéristique de la civilisation européenne contemporaine, qui est au cœur de celle-ci, entre les nécessités de l’économie de marché et leur régulation au profit d’un mode de vie fait de solidarités sociales, générationnelles et territoriales. Un équilibre si profondément installé que le mot lui-même de social-démocratie y a dépassé les limites du concept politique auquel il fait historiquement référence. »

La remise en cause de la social-démocratie après la chute du mur de Berlin et celle de la construction européenne sont-elles les deux faces d’une même crise ? Au-delà de cette question, l’auteur recherche des explications et des solutions à cette déconstruction de l’Europe contemporaine.
Une mutation s’impose à tous, provoquée par une nouvelle mondialisation, conséquence de la disparition de l’Union soviétique et de la volonté de la Chine de s’insérer désormais dans l’économie de marché. Or ceci pose davantage de problèmes à la France qu’aux autres pays de l’UE, compte tenu de l’originalité de son histoire.

Il ne s’agit pas ici d’élaborer un programme politique mais bien en amont d’essayer, tant qu’il est encore temps, de comprendre comment chacun de nos États s’est constitué. De savoir quel est notre imaginaire commun et celui propre à chacun d’entre nous. Car d’où l’on vient indiquera où l’on va, où l’on peut aller ensemble et à quel prix. Seul cet exercice fera accepter les corrections qui permettront non de disparaître mais justement de continuer notre course parmi les nations.

Les Codes Idéologiques du PKK

« Vous trouverez un historique succinct du PKK dans le premier chapitre de ce livre. Le deuxième chapitre analyse le développement intellectuel de Bookchin, débutant avec le communisme, en passant par l’anar-chisme, et pour finir avec le communalisme sous la forme d’un mode de vie et d’un système communa-liste-confédéraliste au sein d’une société écologique, qu’Öcalan décrit comme étant sa nouvelle idéologie. Dans le troisième chapitre, j’examinerai et j’analyserai de façon comparative les idées d’Öcalan avec l’œuvre de Bookchin, décrivant la façon dont Öcalan adopta ce modèle qu’il nomme sa «  nouvelle idéologie  ». Le quatrième chapitre est une analyse du contrat KCK, pour savoir si les articles du contrat sont compatibles ou non avec les idées de Bookchin.»

Économiste de formation et successivement directeur éditorial de divers organes de presse turcs, Fikret Bilâ met en lumière ses observations concernant l’évolution du PKK. Ce groupe terroriste, fondé à l’origine par Abdullah Öcalan et ses associés en 1978 afin de créer un état indépendant et unifié du Kurdistan, devient plus tard le KCK et change d’idéologie. Cet ouvrage décortique les principes et contradictions d’une organisation particulièrement mouvante.

Une troisième guerre mondiale pas comme les autres

L’auteur analyse en profondeur l’Islam, le sunnisme, le chiisme, l’Islamisme, le djihadisme, le khomeynisme, la structure de la République Islamique d’Iran (RII), celle du royaume d’Arabie Saoudite (RAS) et leurs rôles dans la dynamisation de l’islam radical : Hezbollah, Al Qaeda, l’État islamique (EI) ainsi que d’autres thèmes apparentés.
Il conjecture que l’épicentre du djihadisme est le Moyen-Orient où les États se désintègrent au profit des milices et entités islamistes de toute sorte et de tout acabit dans une constellation informe et insaisissable.
Il montre que c’est en 1979, dans le cadre du monde bipolaire, que la première impulsion fut donnée au mouvement islamiste, d’abord par l’instauration de la République Islamique d’Iran (RII), sanctuaire du djihadisme chiite, suivie de près de l’envol du djihadisme sunnite en Afghanistan, donnant naissance plus tard à Al Qaeda dont Daech est une excroissance.
Il démontre que cette concomitance des deux djihadismes préfigure la dangereuse dialectique de leur évolution, menant inexorablement à leur lutte fratricide, estimant qu’elle ne fait que les renforcer dans leurs communautés respectives au détriment des modérés et des minorités.
Il dit qu’on ne peut pas, par exemple, combattre l’EI en Syrie en pactisant directement ou indirectement avec la RII, ou Assad ou le Hezbollah, c’est-à-dire en se rangeant du côté du djihadisme chiite.
Il conclut que face à cette menace globale qui guette toutes les populations, non musulmanes et musulmanes modérées, la réplique exige la formation d’une alliance mondiale et la mise en berne des divergences politiques des uns et des autres. Pour terminer, il propose les lignes générales d’une stratégie de confrontation.