Thème : Religion et société

Politique et mystique juive

« L’humour a aussi pour but de purifier les émotions. On l’a dit, il repose notamment sur l’autodérision (dont Coluche disait qu’elle était caractéristique des juifs). Quand on sait rire de soi, on est capable de laisser percevoir quelque chose de sa nature profonde, de la part d’indicible de notre identité. Le mot d’humour de Raba, le maître dont nous parlions, l’oblige à ne pas jouer un rôle mais à être lui-même. »

L’auteur propose un éclairage original sur la notion de dialogue en politique en s’appuyant sur sa connaissance de la littérature rabbinique, du livre de l’Exode et sa compréhension des écrits philosophiques, depuis Platon jusqu’à Foucault.
Rav Uriel Aviges démontre que le but du dialogue politique est d’accéder à une conscience mystique du divin. L’ascèse spirituelle est décrite comme étant le but et le moyen de fonctionnement de cet échange. Pour établir ce dialogue, il faut comprendre que l’on est, soi comme l’autre, une marionnette, manipulée par la même main invisible.
La tradition juive stipule que la Torah est une source d’inspiration et d’enseignements pour toutes les facettes de l’existence, au service du progrès du monde. Rav Uriel Aviges en est une des rares expressions universelles et contemporaines en langue française, dans la lignée d’Emmanuel Levinas et Benny Levy. Ainsi ce livre présente-t-il certaines de ses réflexions basées sur son étude, hors des sentiers battus, sur des questions aussi diverses que l’Islam et son agenda messianique, la relation masculin-féminin, l’homosexualité et le genrisme, les notions d’intuition, de libéralisme économique ou d’écologie.

Le monde qui vient

« Approfondissons notre connaissance de l’Homme en interrogeant la tradition judéo-chrétienne. Bien connaître l’être humain nous paraît primordial dans notre quête d’un monde meilleur. Homme, connais-toi toi-même ! »

Parler de perspectives chrétiennes dans le cadre d’une étude sur la crise sanitaire déclenchée par le SARS-CoV-2, c’est mettre en relation les questions fondamentales de survie et de discernement.
La pandémie a agi comme un miroir grossissant des faiblesses de nos sociétés, soulignant les interactions économiques, politiques, écologiques à l’échelle planétaire. Rester dans le statu quo n’est plus tenable. Comment alors dessiner les contours d’un autre monde ? Quel écueil faut-il éviter ?

L’Homo Globalis Numericus

« Cet essai tente d’expliquer les raisons principales de l’évolution du monde qui s’avère périlleuse pour la race humaine et expose quelques hypothèses qui pourraient, à mon sens, permettre d’éviter le sort qui nous est promis par les tendances actuelles.
Le défi qui me paraît le plus important pour nous aujourd’hui est de trouver un nouveau cadre, spirituel et intellectuel, qui saurait gérer les débordements sociétaux de nature jusque-là inconnue. »

Sous la forme d’une enquête historique et sociétale prenant en compte l’évolution des mœurs, Leonid Berkovich propose un état des lieux du monde contemporain. Revenant sur l’histoire de la civilisation judéo-chrétienne et l’apparition du monothéisme, il nous amène jusqu’à l’Homme d’aujourd’hui, le futur Homo Globalis Numericus. Désarmé par la globalisation, dépassé par sa technologie, il en devient l’esclave. Comment appréhender un tel avenir ?

Jésus-Christ maître de laïcité

« Dieu ne nous humilie pas pour son plaisir mais pour que nous puissions faire l’expérience de sa paternité, pour nous faire entrer dans la voie de la confiance et de l’abandon. »

Nouvelle vision de la foi en Jésus-Christ, ce témoignage s’inspire d’un rêve éveillé fait par l’auteur. Lui montrant le danger de l’emballement des sciences physiques, ce songe le conduit à penser une spiritualité différente. Il invite à une nouvelle maîtrise de la laïcité, portée par la foi et l’humilité du Christ.

Le livre de Bernard Allègre

« N’est-ce pas là, se disait maintenant Bernard, ce que Giono a cherché à faire dans ses livres : rendre l’inacceptable, l’insoutenable compréhensibles ? Ne l’ai-je pas moi-même découvert dans mon travail de recherche et de préparation de ma thèse ? »

Le lecteur trouvera ici la suite des six précédents tomes du Livre de Bernard Allègre, livre que son auteur (toujours aussi désireux de garder l’anonymat) nous a dit vouloir, comme Chrétien de Troyes pour le premier des siens, qu’il reste « dans les mémoires tant que durera la chrétienté ».

Version moderne d’une « nouvelle continuation » donnée à la dernière œuvre inachevée de ce même Chrétien de Troyes, nouvelle quête aussi d’un Graal pleinement restitué à ses origines chrétiennes, ce récit lucide et sans concession retrace en effet la quête spirituelle d’un jeune chrétien confronté aux impasses de notre temps.

Le livre de Bernard Allègre

« Malgré le trouble où venaient de le jeter son entrée dans l’enceinte du grand hôpital psychiatrique, le franchissement de ses hauts murs sombres et l’austérité triste de
ses vieux bâtiments, Bernard comprit que pour le personnel il était devenu un être différent : un être atteint par la maladie mentale, séparé désormais du monde des bien portants, ou plutôt des bien-pensants… »

Le lecteur trouvera ici la suite des cinq précédents tomes du « Livre de Bernard Allègre », livre que son auteur (plus que jamais désireux de garder l’anonymat) nous a dit vouloir, comme Chrétien de Troyes pour le premier des siens, qu’il reste « dans les mémoires tant que durera la chrétienté ».

Version moderne d’une « nouvelle continuation » donnée à la dernière œuvre inachevée de ce même Chrétien de Troyes, nouvelle quête aussi d’un Graal pleinement restitué à ses origines chrétiennes, ce récit lucide et sans concession retrace en effet la quête existentielle, mais surtout spirituelle, d’un jeune chrétien de la fin du XXe et du début du XXIe siècle.

Après les premières épreuves, la grande épreuve… Ses précédentes aventures ont appris à Bernard Allègre à se défier de lui-même et des passions humaines. Elles ont accru en lui le besoin, constant depuis l’enfance, d’interroger l’Essentiel ; et d’y trouver, à l’exemple de Perceval au sortir de ses douloureuses errances, le vrai sens de l’existence… Le récit se chargeant toutefois ici d’une dimension prophétique qui n’existe pas chez Chrétien de Troyes.

Un regard sur le judaïsme

« Le judaïsme prône la « démocratie religieuse » ouvrant le débat à toutes discussions ; (…) comme Stefan Zweig le rapporte à propos de Freud (…) : « je n’ai pas l’intention d’essayer de convaincre, de persuader, d’enjôler le lecteur, mais uniquement d’exposer ».

Qu’est-ce que le judaïsme contemporain ? Comment le pratiquer aujourd’hui ? D’après sa propre expérience, Gilles Uzzan dépoussière l’image parfois désuète et austère de sa religion.

Si l’auteur reconnaît qu’elle est un véritable mode de vie que l’on embrasse pleinement, il sait aussi faire preuve d’autocritique. Sans ambages, il reconnaît les failles de certaines instances, la forte tendance à la culpabilité et modère l’ardeur spirituelle.

Il n’en reste pas moins que le judaïsme s’adapte à notre société moderne, et permet, dans les temps de prière ou de rassemblement avec la communauté, l’auto-analyse. Source d’énergie et de richesse intérieure, il remet au centre certaines valeurs : la liberté de penser, le respect d’autrui, l’humanisme.