Enseignant puis homme d’affaires, Maurice Villeneuve a connu plusieurs existences professionnelles. Il a pris un jour le parti de s’arrêter, de jeter l’ancre, parce qu’il lui semblait que le temps était venu de déterminer un nouveau cap.

DE L'AUTEUR
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Rencontre avec... Maurice Villeneuve

Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

J’écris un genre littéraire bien particulier, la Nouvelle.

À ce jour j’ai écrit quatre livres qui renferment 29 Nouvelles. Leurs titres :

Des histoires de gens heureux et de malheureux itou (7)

Buffet d’histoires mijotées dans la col­lectivité Tome 1(7)

Buffet d’histoires mijotées dans la col­lectivité Tome 2(7)

Devenir Shipibo, (8)

 

J’ai pensé vous illustrer ce qui me conduit à utiliser ce genre littéraire.

J’utilise ce genre littéraire (la Nouvelle) parce qu’il permet d’aller plus loin que la réalité vécue pour accentuer la perception des événements et en faciliter la compréhension et activer l’imagination. Pour faire un rappel de la description de ce genre, je n’ai pas trouvé mieux que Charles Baudelaire (1821-1867), qui a su choisir les mots pour nous en donner une image rapide.

« Elle (la Nouvelle) a sur le roman à vastes proportions cet immense avantage que sa brièveté ajoute à l’intensité de l’effet. Cette lecture, qui peut être accomplie toute d’une ha­leine, laisse dans l’esprit un souvenir bien plus puis­sant qu’une lecture brisée, inter­rompue souvent par le tracas des affaires et le soin des intérêts mondains. L’unité d’im­pression et la totalité d’effet sont un avantage immense qui peut donner à ce genre de composition une supériorité tout à fait particulière, à ce point qu’une nouvelle trop cour­te (c’est sans doute un défaut) vaut encore mieux qu’une nouvelle trop longue. L’artiste, s’il est habile, n’accommodera pas ses pensées aux inci­dents, mais, ayant conçu déli­bérément, à loisir, un effet à produire, inventera les inci­dents et combinera les évé­nements les plus propres à amener l’effet voulu. Si la première phrase n’est pas écrite en vue de préparer cette impression finale, l’œuvre est manquée dès le début. Dans la composition tout entière il ne doit pas se glisser un seul mot qui ne soit une intention, qui ne tende, directement ou indirectement, à parfaire le dessein prémédité. »

Comme écrivain, lorsque je prends conscience des exigences à donner à mon style pour convenir à ces énoncés, je ne peux y tendre qu’avec humilité.

 

Quel est votre rituel d’écriture ?

Une heure le matin, une heure l’après-midi et une autre la nuit.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Écrire des poèmes; c’est commencé…

Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

La disponibilité. L’exigence de qualité.

Le mot de la fin ?

Je souhaite écrire jusqu’à la fin.