Ferran Cremades s’est consacré à des activités professionnelles aussi différentes que secrétaire d’un traducteur et photographe dans des agences de publicité et a collaboré avec des compagnies de théâtre. Voyageur infatigable, il a vécu dans des villes européennes et des villes nord-africaines, qui apparaissent comme des espaces fictifs dans ses romans.

DE L'AUTEUR
PRIX PAPIER
22,90 En Stock

PRIX NUMÉRIQUE
12,99 En Stock

Rencontre avec... Ferran Cremades

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Le roman LIGNE BRISÉE est le fruit d’un voyage en Tunisie. L’auteur nous raconte les péripéties d’un historien qui voyage à la recherche de documents qui l’aideront à la rédaction de sa thèse de doctorat. Un jour de 1985, l’historien a appris, par hasard, qu’un professeur et poète tunisien, très reconnu dans tout le pays, avait disparu dans d’étranges circonstances.

 

 

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

La vérité officielle n’a rien à voir avec la vérité des événements. C’est pour cette raison qu’un jour, sa curiosité attisée et poussé par le désir de connaître la vérité absolue, l’historien se rend sur les lieux du drame. Au fil des jours, il essaie de révéler tout le processus d’une histoire tombée dans l’oubli absolu, en devenant un détective.

 

 

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L’historien tente de connaître les lieux habituels du personnage : la colline de Sidi Bou Saïd, où il a habité, l’Université de Tunis, où il a travaillé, la maison de ses parents, où il est né, et la falaise de Ras Al Fartass, où il est mort. On trouve dans le roman des enquêtes continues et risquées, des rendez-vous arrangés et des rencontres aléatoires avec ses amis et ses connaissances.

 

 

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Outre la connaissance des classiques à l’époque de mes études de Baccalauréat et de Philosophie ecclésiastique, et après la découverte du Nouveau Roman et de la Nouvelle Vague, la lecture du roman Ulysse, de James Joyce, m’a secoué l’esprit et m’a montré un chemin dans le monde d’une littérature avec ma touche personnelle.

 

 

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Je suis naturel, aussi bien dans le monde des relations familiales que sociales. Je suis observateur, aussi bien dans ma vie quotidienne que lors de mes voyages. Je me sens engagé, avec mes sentiments et mes convictions, essayant toujours d’échapper aux préjugés.

 

 

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« Tout l’amour du monde est ramassé à la lumière d’une seule larme » Ferran Cremades

 

 

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

            Avant de descendre dans mon atelier, il est très important d’avoir un moment de silence et de méditation pour donner à notre quotidien un sentiment de créativité. Pendant la recherche de documents, parfois dans les bibliothèques, l’esprit travaille beaucoup plus dur pour essayer de choisir les données et les scènes les plus significatives pour créer le roman. Au moment de l’écriture, on sent plus les battements du cœur et des sens pour atteindre la musicalité du langage.

 

 

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Dernièrement, après six ans de documentation, je travaille à l’écriture d’un roman historique dont l’intrigue est la vraie question, connue sous le nom de THE KING’S GREAT MATTER (LA GRANDE AFFAIRE DU ROI), sur le divorce du roi Henri VIII, le Grand Tudor, et de Catherine d’Aragon, la fille des Rois Catholiques.

 

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

J’ai mis toute ma confiance dans la maison d’édition après d’avoir appris qu’elle s’était engagée à placer le roman dans une bonne maison de distribution. Dans le processus de publication, j’ai eu une grande liberté, du choix de la photo de couverture jusqu’à la fin de la mise en page. Ce fut une collaboration exemplaire. Il faut maintenant attendre les résultats.

 

 

  1. Le mot de la fin ?

            La fin d’une histoire c’est le début d’une autre histoire. Dans la vie, tout recommence.