« Quand le mal était-il arrivé ? Il y avait un an certainement, mais alors, le mal était fait… Et il allait grandissant. Comme une énorme tumeur qui lui volait sa vie. Une tumeur qu’il récusait, mais dont il ne pouvait se passer. Une tumeur qui lui apportait toute la jouissance du monde, tout l’amour du monde, toute l’horreur du monde. Elle était devenue son obsession, sa pensée unique dévorant tout ce qui avait été sa vie. »
Qu’on le nomme suicide assisté ou euthanasie, les interrogations restent les mêmes. Dans les débats qui accompagnent cette question de société, « Ce n’est jamais simple » fait office de contrepoint. L’auteure y met aux prises ses personnages avec la maladie, la souffrance et leurs doutes. Laissés face à eux-mêmes, ils comprennent que le véritable ennemi est moins la mort que la solitude et l’égoïsme.
Marie Letaille a exploré dans ce recueil les failles de l’âme humaine. Elle y raconte comment, à vouloir égaler dieu, l’humain s’est égaré dans ses rêves de grandeur.
Dans "Ce n'est jamais simple", le débat s'ouvre en même temps que l'on tourne la première page du livre. Lorsque la maladie nous retire tout, vaut-il mieux vivre ou mourir ? Réponse dans cet ouvrage bouleversant.