« Avec ma femme, dans l’obscurité choisie de la terrasse, nous devisons tranquillement, écoutant le bruit de l’océan qui vient heurter la barrière de corail à l’ouest de la baie tout en se ravissant du bruissement des aitos, sorte de sapins aux aiguilles très fines qui poussent sur les flancs de la montagne, agités par la brise de mer. Le bonheur est parfois fait de choses simples !
Autour de nous, de-ci de-là, des lumières brillent devant les farés des Tahitiens. Ce serait leur manière de chasser les Toupapahous, esprits maléfiques dans le panthéon tahitien. »
1982. L’auteur, accompagné de sa femme et de leurs deux enfants, est muté en Polynésie, au Centre d’expérimentation nucléaire du Pacifique.
Durant deux années, Alexandre Herstein a soigneusement consigné dans ses carnets les souvenirs de cette parenthèse bénie, bien que marquée par l’éveil de périodes cycloniques dévastatrices et les aspects humains de son métier. Depuis son acclimatation à Tahiti et la découverte des atolls des archipels de la Société et des Tuamotu, jusqu’aux excursions en Nouvelle-Zélande et à Rapa Nui, il nous raconte, avec humour et nostalgie, ses rencontres avec les Polynésiens et la civilisation des Maoris.
Alexandre Herstein fait revivre avec une puissance émouvante les parfums et les couleurs de cet ailleurs extraordinaire. Son récit est l’occasion de rappeler la majestueuse beauté des îles polynésiennes et de rendre un hommage appuyé à leur population.
En 1982, l’auteur est muté en Polynésie, au Centre d’expérimentation nucléaire du Pacifique. Un récit empreint d’humour et de nostalgie, ponctué de rencontres touchantes avec les Polynésiens et la culture maorie.