« Marie Gocker répliqua qu’il serait aussi juste de porter le nom de sa mère, tu comprends, on t’appellera désormais Medjo M’Azang. Dès l’âge de quatorze ans, le jeune garçon doit faire face à une seconde réalité ; une conversion qui s’annonce dès son arrivée au presbytère avec sa mère adoptive : l’apprentissage de la langue française, la pratique de la dactylographie, une épreuve difficile, car Marie Gocker estime qu’il a le profil d’un bon secrétaire interprète. »
Né en Afrique équatoriale, alors sous la botte coloniale allemande, M’azang a connu une étonnante destinée. Bousculant les chaînes de la servitude, il a affronté toutes les épreuves avec force et courage. Convaincu que l’éducation et la force spirituelle peuvent balayer tous les obstacles, il a vu se lever peu à peu toutes les résistances. C’est cette trajectoire remarquable qui nous est racontée.
Ngol Beli’i, biographe de M’azang, mêle à l’histoire de son pays, celle d’un homme au carrefour des cultures. Une approche ethnographique et sensible au plus près de la psyché de son héros.
Un témoignage captivant qui retrace le parcours extraordinaire d’un homme qui a su incarner la résistance et l’émancipation. Une histoire envoûtante à découvrir sans modération !