« Dans le ciel de velours,
le disque d’argent de la Lune
s’étonnait de ces insectes
qui foulaient un sol jusqu’alors resté vierge.
Pour la première fois, l’homme franchissait l’espace,
et déjà rêvait
de rejoindre ses parents les étoiles. »
Il y eut d’autres cieux, d’autres dieux, d’autres vies. D’une étincelle naquit le monde : témoin du temps et des hommes, le poète se fait historien et remonte les âges pour dépeindre les époques. Hors de l’espace, hors du temps, il voit. Si l’ordre naît du chaos, l’horizon, enfin, se profile.
Les fresques de Guy Daney de Marcillac sont aussi littéraires que picturales : résolument inspirées par les arts plastiques, elles dépeignent la création et la destruction, la vie et la mort. Il est des souvenirs, des rêves, qui ne se traduisent qu’en poésie. À peine se laissent-ils chanter : une mélopée, au loin, se fait entendre. Cela pourrait être la sibylle…
Ancien ingénieur au CNRS, Guy Daney de Marcillac pique allègrement ses vers de science, de musique et de philosophie. Grand lecteur, il s’intéresse particulièrement à la poésie française, allemande, japonaise et chinoise ancienne, ainsi qu’au « Rubaiyat » d’Omar Khayyam.
Les fresques de Guy Daney de Marcillac portent la trace de sa passion pour l'histoire, la civilisation et la poésie. Avec force et tendresse, il revient sur les origines du monde et balaie de sa plume notre passé. L'ordre naît décidément du chaos...