« La problématique des apparences, notamment féminines, est vieille comme le monde. Son évolution vers la dépigmentation cutanée est un aspect connu dans la société africaine contemporaine. Cependant, la dépigmentation de la peau ne se résume pas à une simple logique esthétique. Elle prend son origine dans les séquelles du passé esclavagiste et colonial. Il nous faut par conséquent remonter le temps pour mieux cerner le problème. »
« Avoir la peau claire et des cheveux défrisés » – C’est à ce standard de beauté que longtemps la femme noire a dû se conformer. Présentées comme culturelles, ces pratiques reflètent en réalité un trauma qui se transmet de génération en génération.
Cette étude sociologique se penche sur l’origine de cette représentation stéréotypée et les douleurs du passé qui ont amené la femme noire à renier son apparence. Documenté et érudit, cet essai déconstruit les mécanismes à l’œuvre derrière les injonctions esthétiques faites aux femmes noires.
Il démontre comment des objets anodins sont devenus des emblèmes de discrimination. L’auteure cite ainsi le Brown Paper Bag Test mis en place dans la première moitié du siècle dernier en Louisiane : toute personne dont la peau était plus foncée que la teinte du papier kraft était interdite d’accès.
Une plongée sans concession dans l’imagerie raciste et son inventivité sans complexe.
Pourquoi les femmes noires célébrées dans les médias sont-elles claires de peau, avec une chevelure lisse ? C’est en comprenant qu’il s’agissait d’une norme arbitraire qu’Angélique Mukendi a progressivement voulu remonter aux sources de cette blessure qui oblige les femmes à se séparer de leurs attributs naturels, allant même jusqu’à mettre en danger leur santé.
Étudiante en droit, ayant pour modèle la célèbre ancienne première dame des États-Unis Michelle Obama, Angélique Mukendi donne à son tour de la voix avec ce remarquable essai.
Cet essai sociologique explore l'origine des stéréotypes et les douleurs historiques qui ont conduit les femmes noires à renier leur apparence. Une plongée sans concession dans l'imagerie raciste et son inventivité sans complexe.
Chère Angélique,
Bravo pour ce livre dans lequel tu as pris le courage de parler d’un sujet aussi sensible que riche et ton combat est noble car permettant à ces belles créatures noire, africaine, de relever la tête sans complexe et sans chercher à se dénaturer. Elles ont tout pour rester elle même et être ces belles créatures de Dieu.
Plein succès à cet ouvrage…👏🏾👏🏾👏🏾
Cher Monsieur Kabongo,
Je vous remercie sincèrement de votre message qui me touche beaucoup ! J’espère que le livre vous plaira ☺️
Mes sincères amitiés,
Angélique Mukendi.