« Il s’agit de renouer avec les grands débats entre philosophes, économistes, sociologues… comme au XVIIIe siècle lorsqu’il avait fallu poser les bases de la dynamique du capitalisme, pour redéfinir d’abord la Valeur puis les principes de la répartition, comme préalable à la production, sur la base de la définition des besoins et du temps. »
Depuis la fin du XXe siècle coïncident des mutations technologiques, scientifiques, démographiques, pendant que le monde évolue politiquement, culturellement, que les regards se tournent vers l’environnement. Parmi tous ces changements, la révolution numérique a fait basculer le monde dans une nouvelle logique centrée non plus autour de la production mais de la communication. Comment définir les priorités et les besoins à partir de là ? Jean-François Stevens, professeur et économiste, propose des pistes de réflexions.
Jean-François Stevens est Professeur Honoraire des Universités, économiste du développement. Il a enseigné dans les Universités de Paris Nanterre, Tananarive, Paris 2/Panthéon-Assas, Fès et Lille. Il s’est aussi impliqué dans les réflexions de l’Agence de Développement et d’Urbanisme de Lille sur le redéveloppement de la métropole lilloise dans la dynamique créée par Pierre Mauroy ainsi qu’en dirigeant le Centre d’Études et de Prospective de la Préfecture de la Région Nord-Pas-de-Calais puis la Mission Prospective du Conseil Régional. Il a été Président des Semaines sociales Nord-Pas de Calais.
Le pragmatisme de Jean-François Stevens émane de cet essai tourné vers l'avenir.