Thème : Essais littéraires

La Civilisation Coranique

« Liberté de conscience et libre arbitre affirmés dans de très nombreux versets, inexistence d’une quelconque autorité supérieure chargée de formuler une interprétation officielle de la Loi Religieuse sont les caractéristiques qui vont faire de l’homme un être majeur, seul responsable de tous ses actes devant Dieu, sans l’interférence d’aucun intermédiaire. Cette libération de l’homme de toute contrainte extérieure va instaurer dans l’Empire musulman le régime de liberté de pensée indispensable à la promotion de la réflexion scientifique et au développement de la science. »

Du 8e au 12e siècle, la civilisation coranique a brillé, livrant des avancées scientifiques majeures grâce à des savants de renommée universelle. Cet âge d’or s’explique par les enseignements du Coran, qui encourageaient la liberté de pensée, le libre arbitre et l’étude des phénomènes naturels comme signes de Dieu.
Cependant, dès le 12e siècle, sous l’influence de la théologie d’Al-Ghazali et des autorités politiques seldjoukides, puis ottomanes, la civilisation islamique a pris un tournant mystique et conservateur. Cette évolution a mené à une stagnation scientifique : les efforts se sont concentrés sur la jurisprudence et les pratiques religieuses, au détriment des nombreux versets coraniques incitant à la réflexion et à la recherche.
Le recul des pays musulmans dans le domaine des sciences trouve ainsi ses origines dans ce changement d’orientation, contrastant fortement avec l’ouverture, la tolérance et le progrès intellectuel des premiers siècles de l’Islam.

La Pédagogie Intégratrice

« Pour ce faire, l’enseignant(e) a le devoir d’être pleinement dans la conscience de cette évolution émotionnelle du temps passé qui rejaillit dans celui présent, car le temps n’existe pas pour l’émotion, quelle qu’elle soit. »

L’émotion et le souffle adossés à la technique vocale forment le socle de la pédagogie intégratrice mise en place par Véronique Klesse. Au-delà de l’aspect technique du chant, elle explique l’importance des dimensions physique, mentale, émotionnelle et spirituelle pour atteindre l’équilibre et le bien-être. En retrouvant une liberté de mouvement, d’adaptation et d’élan, la voix chantée et parlée est à nouveau reliée à qui est la personne.

Narbonne, l’irrésistible

« Déçu de ne pouvoir témoigner au tribunal révolutionnaire, Louis se donne beaucoup de mal. Il fait imprimer à Londres et à Paris une Déclaration de Louis de Narbonne, ancien ministre de la Guerre, dans le procès du Roi, de seize pages, où il qualifie « d’assassinat » la condamnation éventuelle, et la fait parvenir avec une lettre à Tronchet et Malesherbes, avocats du roi. »

Le comte Louis de Narbonne fut l’intime des Bourbons dans sa jeunesse puis, à l’âge mûr, le confident de Napoléon Ier. Placé par le hasard de sa naissance à une époque charnière de l’histoire de son pays, il connut un destin hors norme.
Fils supposé de Louis XV, Narbonne séduisait par son allure et son esprit. Un charme qui lui valut les attentions des dames, la plus célèbre d’entre elles étant Madame de Staël.
Brièvement ministre de la Guerre durant la Révolution, il connut ensuite un long exil d’abord en Angleterre puis en Suisse et en Allemagne. Apprécié de Napoléon, il reprit du service à ses côtés jusqu’à la retraite de Russie. Il perdit finalement la vie en Saxe, en 1813.
Narbonne laissa inconsolés ses amis et soulagés, peut-être, les jaloux, dont un certain Talleyrand.

Normandie, région de passions

« Que ce soit en Pays de Caux, dans le Cotentin, le Perche, le Bessin, dans le Lieuvin, le Pays de Bray, dans l’Avranchin, le Domfrontais, dans le Vexin, la Suisse normande (ou encore dans tant de territoires normands), partout je côtoie cette vitalité, je ressens cet élan qui exalte tant de nos concitoyens et qui me conforte dans l’idée que lorsque les Hommes se lèvent, animés par la passion, ils en deviennent alors capables d’aboutir aux plus belles réalisations, aux œuvres les plus inattendues, à faire preuve d’une résilience éclatante dans les périodes les plus incertaines et troublées comme nous le vivons. »

Rendre hommage à la France des régions, des villes et des villages, en mettant à l’honneur les hommes et les femmes qui font rayonner la Normandie, c’est le pari relevé par Gaulthier Lenôtre.
L’auteur vous invite à le suivre dans un tour de Normandie immersif à la rencontre de ceux qui, animés par la passion, contribuent à en faire une terre singulière.
Vingt et une destinées exceptionnelles à découvrir dans ce livre : un rosiériste aux créations florales ornant le siège des Nations unies, un directeur militant pour la réindustrialisation de la filière lin régionale, un jeune cinéaste nommé dans de nombreux festivals à l’international ou encore un agriculteur à la tête d’un spectacle son et lumière retraçant l’épopée normande…
À l’heure où la France fait face à de nombreuses incertitudes pour son futur, cet essai en forme de manifeste prône la foi en l’avenir, l’enracinement dans une communauté de destins, l’esprit d’engagement dans la vie de la cité, le dépassement de soi et le sens des responsabilités.

L’opium et les écrivains décadents

« Aujourd’hui, le mot « opium » a une résonance fascinante pour la plupart des gens. En effet, il semble incarner les mystères des fumées orientales couplées à celles du décadentisme : il personnifie l’idée que l’on a de scènes voluptueuses et de chimères fantasmées. Mais qu’est réellement l’Opium, cette drogue si courante au XIXe siècle, à laquelle les écrivains dépendant d’elle à l’époque ont concédé un « o » majuscule ? »

Cet essai analyse l’influence de la fleur de pavot sur les œuvres des écrivains décadents entre 1780 et 1914. Substance alors médicalement prescrite, l’opium devint une muse obscure, inspirant des visions mystiques et des fantasmes interdits.
À travers les volutes de la « Fée Noire », les auteurs trouvèrent l’évasion face aux contraintes d’une société en pleine industrialisation. Entre rêve, sensualité et mystère, découvrez comment l’opium a façonné certains des textes les plus envoûtants de cette époque : « Confessions d’un mangeur d’opium anglais » de Thomas de Quincey, « Les Paradis artificiels » de Charles Baudelaire, le « Portrait de Dorian Gray » d’Oscar Wilde et tant d’autres. Happée par l’esthétique et l’iconographie des auteurs décadents, Cynthia Mével a sondé l’aura d’interdit qui nimbe ces écrivains, notamment en raison de leur goût pour l’opium. Elle livre une réflexion inédite sur une dimension souvent occultée de leurs écrits.

Testament des poètes tunes ressuscités

« Être un « juif tune », c’est avoir un peu d’Arabie et d’Afrique en soi, avec des vents contraires venant de l’Occident, plus précisément de l’Europe, sans oublier l’Amérique (les USA), les libérateurs adulés pendant la seconde guerre mondiale. Tout ce cocktail parfois trop idéalisé qui fait du « juif tune » un mutant sociétal, d’autant que certains se rajoutent des origines italiennes, maltaises…
Vous l’avez compris, nous sommes un mélange, comme l’ont été de nombreux juifs en divers endroits… »

Dans cet essai, Paul Fitoussi pose un regard distant mais empreint de tendresse sur ses années de vie dans sa Tunisie natale. Avec un romantisme pourtant dénué de nostalgie, il dépose entre nos mains des instantanés de moments vécus avant son départ pour la France, à la fois pour rendre hommage aux siens et pour transmettre cette partie de son histoire, en la gardant vivante et vraie.
Comme la vie.

Le Discernement – Le doute est permis

« Discerner est une sorte de méditation, une sorte de regard sur l’actualité, sur l’histoire, sur sa famille et son environnement… »

Rien dans cet essai n’est le fruit stérile d’un exercice intellectuel. Il semble s’être imposé à son auteur comme une urgence de partage, en témoignage d’une longue vie d’exigences. Dans sa vie professionnelle, spirituelle et jusqu’à son quotidien, Paul de Viguerie a trouvé la légitimité de traiter de ce concept qui rythme nos existences : le discernement.
Fruit de notre éducation, de notre environnement et de nos choix, le discernement nous accompagne à chaque instant de notre existence avec son corollaire permanent : le doute. L’accélération de l’histoire, les turbulences d’internet et la profusion exponentielle des informations bousculent nos socles de valeurs. Plus que jamais le doute s’installe dans nos esprits saturés et il fallait que quelqu’un remette « l’église au milieu du village »… C’est fait, et bien fait !
Jean-Jacques Arène

S’approcher de Dieu – Volume 2

« Ainsi le croyant qui invoque le nom de Jésus-Christ, cet innocent qui fut tué, retourne ipso facto le poids ou la culpabilité sur ses agresseurs ou ses assassins et s’immunise contre les flèches sataniques, contre les adversaires de Jésus. C’est la contre-offensive victorieuse de l’Esprit sur la Matière, de l’Esprit-Saint sur notre monde malsain, déchu. »

Dans un premier volume, l’auteur abordait les études bibliques et certains éléments de théologie sous l’angle d’interrogations colorées d’humour.
Avec ce nouvel opus, il donne l’alarme quant aux pratiques de certains coreligionnaires. Scandalisé par les abus et l’injustice, B. Leslie Salgado relève également que des assemblées dites chrétiennes deviennent les boutiques de pasteur surtout doués de talents d’entrepreneurs.
Son ouvrage se veut le contrepoids à ces errances, prônant fraternité et amour universel pour lutter contre l’ivraie.

Le pardon difficile

« Tous les événements qui influencent notre quotidien participent grandement à notre évolution, à nous amener à tout vivre et à tout ressentir »

Parce que, quelquefois, des atteintes très graves nous sont portées, il n’est pas toujours facile d’arriver à passer outre et à pardonner. Et si la tentation de la vengeance se fait trop forte, ce livre nous rappelle que l’amour de soi est le seul à pouvoir nous sauver de cette ornière.

Le Sociétalisme : principes politiques du vivre-ensemble

« La doctrine que nous proposons ne se veut ni économique, ni sociale, ni politique, ni écologique, ni… mais bien une perspective holistique de la condition humaine en société pour vivre ensemble.»

Le terme « sociétal » est apparu dans les années 1980. Il renvoie à l’idée d’une organisation collective d’individus citoyens et a pour finalité le vivre-ensemble.
Le sociétalisme repose sur 4 principes : existentialité, équité, solidarité et évolutivité, et 4 dimensions : politique, économique, sociologique et écologique.
Nouvelle culture d’ordre social, le sociétalisme intègre ainsi la condition humaine dans l’espace environnemental et dans son déroulement historique. Il se place au-dessus de toutes les croyances mais respecte la liberté de culte de chacun.

Chronique d’un dialogue difficile

« – Ce que nos ancêtres n’ont pas su faire, faisons-le maintenant ! D’un geste rapide, Marijosé Alie écarte sa jolie mèche blanche et dévoile un regard d’exécution. Ses yeux sont deux balles de fusil pointées sur moi. Elle insiste.
– Le silence ne fait qu’enfler les fantasmes. Ça va péter ! Il est temps de parler, il est temps de s’écouter, de se réconcilier.
– Ah bon ? Nous sommes fâchés ? »

« Chronique d’un dialogue difficile » relate les coulisses d’un projet inédit de dialogue collectif, où s’entrechoquent mille représentations, autant de volontés que de blocages, autant de non-dits que de contradictions idéologiques… Un dialogue compliqué entre les différentes communautés qui composent la société martiniquaise, reflet aussi d’un monde qui se polarise de plus en plus. Ce texte souligne les ambiguïtés et les difficultés quand il s’agit de rompre le silence qui perdure depuis l’abolition de l’esclavage en 1848.

L’élitisme en question

« Le culte de l’élitisme est un mal chronique au service de classes dirigeantes qui se placent au-dessus du « lot ». Empreintes d’un pouvoir « absolu », à durée déterminée, elles transmettent, grâce à leur environnement, à leurs successeurs les clés de cette idéologie. »

Dans sa vie professionnelle, Jacques Martineau a été amené à un triste constat : le gâchis des véritables élites. En effet, dans le public, le privé et en politique, les états-majors foisonnent de responsables, d’assistants, de conseillers, assimilés à des élites par la volonté des décideurs, sous prétexte de l’influence de clans, de dosages, de multiples quotas et de passe-droit, jugés incontournables. Forts du pouvoir conféré par leur titre, ces clones sont injustement considérés comme « supérieurs » devant leurs collaborateurs et interlocuteurs, au détriment des personnes ayant une véritable valeur ajoutée… et c’est calculé. Cet essai revisite les raisons de cet immense gâchis entretenu de personnes de talent.

La souffrance, dilemme entre la douleur et le bonheur

« La souffrance naît d’une étincelle de vie. La vie n’existerait pas si la souffrance n’était pas là. En effet, c’est parce qu’on souffre qu’on pleure pour la première fois, qu’on ouvre la bouche, qu’on prend de l’air, qu’on respire tout simplement. »

L’expérience de la souffrance est corollaire de notre arrivée sur terre. La première sensation à la naissance est en effet la douleur, signifiée par le cri primal. Faut-il alors systématiquement craindre et repousser toute douleur ? Ou accepter de façon subtile que la douleur fait partie du chemin ?

Philosophies d’après-guerre

« Au fond, ceux dont nous allons parler, ces philosophes de la liberté et de l’émancipation, des temps où Marx avait encore un peu raison, où Mai 68 possédait toujours sa dignité, tous ces intellectuels-là sont aujourd’hui qualifiés de has been, de porteurs d’erreurs et d’illusions totalitaires.
Et s’il était tout de même un peu savoureux, malicieux, voire impertinent de les feuilleter à nouveau ? Il n’est pas encore interdit d’en parler. C’est le moment ou jamais de rechercher un peu d’air frais, hors de la caverne des illusions du confort techniciste quotidien.»

La seconde moitié du XXe siècle a connu un essor remarquable des courants philosophiques issus de la pensée intellectuelle française. Phénoménologie d’inspiration existentialiste, marxisme, sociologie, structuralisme et ses différents héritages se sont exprimés par des personnalités aussi prestigieuses que Sartre, Foucault, Deleuze, Derrida ou encore Bourdieu. Philosophie et sciences humaines ont brillé avec lustre, accompagnées d’engagements politiques souvent audacieux.
Contestation, avancées sociétales, dûment débattues dans des revues littéraires alors très lues, ont marqué les décennies d’après guerre. Ce foisonnement et ces prises de risque intellectuel sont aujourd’hui observés avec une certaine défiance.
Christophe Agogué nous plonge dans ces moments essentiels, emplis de conscience politique ; il nous montre aussi les raisons d’un certain désamour contemporain pour ces écoles, tout comme les bonnes raisons de les convoquer à nouveau.

Conte des mille et un bonheurs

« L’essai qui suit se veut une analyse et un développement systémique des pistes rencontrées par Émile. Il élabore et propose un cheminement simple, clair et efficace pour accéder à cette zone de confort intensément recherchée.
Car cette zone est celle du bonheur. »

L’histoire d’Émile, comme celle de beaucoup d’enfants de son âge, décrit un effort silencieux et souvent douloureux pour trouver « sa » place dans un monde incertain.
Un endroit où il pourra être lui, et se sentir bien, un endroit où il pourra accéder à cette « zone de confort » que l’on appelle le bonheur. Sa quête ne sera pas vaine, car durant son parcours il découvre des pistes pour y parvenir.

Le souffle de l’humain… Une lampe au bord de la Ngounié

« D’un lieu à un autre, d’une ville à une autre, d’une province à une autre dans un même pays, les richesses, notamment émotives, sont innombrables. Il y a des périodes tristes quelquefois ; puis arrivent des moments exceptionnellement florissants en émotions positives, comme la naissance d’un enfant ou l’arrivée d’un être cher longtemps exilé. De même, les retrouvailles avec ses grands-parents, qui sont des moments chargés d’amour et d’émotions indescriptibles, sont tout aussi importantes. »

Forte de ses observations et de son expérience, le docteur AFAYJ dessine pour ses lectrices et lecteurs une voie pour les inciter à trouver la paix et à vivre une belle existence, en toute quiétude. Cet ouvrage inspirant est le premier d’une série intitulée « Réflexions sur la vie ».

Trois boudrys en Lituanie et Ukraine

« En parlant de la Pologne contemporaine, on se réfère toujours à sa méfiance à l’égard du Saint-Empire romain germanique et de la Russie. Il ne faut tout de même pas oublier la nécessité de dépasser le passé douloureux avec les Lituaniens et les Ukrainiens qui, à une époque donnée, faisaient partie de la Pologne.
C’est pourquoi j’ai décidé de mettre en lumière les principaux éléments historiques de ces deux pays qui ont joué un rôle important dans l’évolution historique de la Pologne. »

Les boudrys sont les compagnons d’un voyage à la découverte de deux nations, Lituanie et Ukraine, peinant à crier leur existence sous le regard menaçant de leur voisin, le « grand frère » russe. Une quête identitaire, historique et sociale, narrée sur le ton de la conversation.

L’Hiver sera rude

« Écrire, c’est réaliser à son compte individuel et égoïste le rêve de tout manifestant des rues :
Pouvoir dire face à face et les yeux dans les yeux, sans haine, ce que l’on pense d’eux à ceux qu’une majorité d’êtres comme nous a choisis, sans obligatoirement faire partie de ce que l’on appelle « l’opposition » pour ces élus d’occasion. »

L’auteur rassemble ici les sujets dont il avait prédit une croissante et brûlante actualité : tribunaux en déshérence, inflation, monde médical en souffrance… Il démontre avec une ironie souvent mordante combien les discours sont en inadéquation avec les attentes des citoyens. Il décrypte enfin les excès de nos sociétés et met en regard des solutions basées sur une saine et fine analyse de la situation.

Lettres intimes

« À vous, Cher Ange
Si je me permets cette familiarité, c’est que je connais bien votre œuvre ; et tous vos lecteurs comprendront cet écart de langage, et tout particulièrement les femmes que vous saviez si bien considérer avec délicatesse et sincérité. Vous aimiez tant les appeler ainsi, vos égéries, alors je vous retourne ce beau compliment ! »

Les grands noms de la littérature française sont les destinataires des missives imaginaires reprises dans ce recueil. En isolant ci et là dans leur œuvre une allusion, une allégorie, une image saisissante, l’auteur brode une captivante tapisserie d’émotions, de confidences et de maximes.

De l’aguicheuse au vieil aguiché

« Il peut nous sembler un peu surprenant qu’une belle et encore accorte personne tombe sous le charme ou le besoin de protection d’un vieux prestidigitateur en quête de survie émotionnelle. N’est-ce pas pourtant le lit de bien des ténors du show-biz, de prophètes en tous genres (fortunes comprises) et de sectes plus ou moins occultes ? Pire encore, nos lectures enfantines sur le preux chevalier sans âge gagnant en duel sa dulcinée ont débordé les désillusions d’un Don Quichotte déjà âgé. »

Un enterrement a rapproché une accorte séductrice et un vieil hidalgo dépassé par l’événement.
Dans ce récit aux allures autobiographiques, l’auteur, fourvoyé par un passé scientifique, professionnel et matériel assez brillant, s’effarouche de déceptions sentimentales qu’il préfère attribuer à la différence d’âge de Faust et Marguerite plutôt qu’à une psychorigidité déjà avancée. Il sombre finalement dans le désenchantement de réminiscences littéraires incomprises de la dulcinée et de son entourage, et qui le dressent souvent contre des moulins à vent.