« Le culte de l’élitisme est un mal chronique au service de classes dirigeantes qui se placent au-dessus du « lot ». Empreintes d’un pouvoir « absolu », à durée déterminée, elles transmettent, grâce à leur environnement, à leurs successeurs les clés de cette idéologie. »
Dans sa vie professionnelle, Jacques Martineau a été amené à un triste constat : le gâchis des véritables élites. En effet, dans le public, le privé et en politique, les états-majors foisonnent de responsables, d’assistants, de conseillers, assimilés à des élites par la volonté des décideurs, sous prétexte de l’influence de clans, de dosages, de multiples quotas et de passe-droit, jugés incontournables. Forts du pouvoir conféré par leur titre, ces clones sont injustement considérés comme « supérieurs » devant leurs collaborateurs et interlocuteurs, au détriment des personnes ayant une véritable valeur ajoutée… et c’est calculé. Cet essai revisite les raisons de cet immense gâchis entretenu de personnes de talent.
Après un long parcours scientifique, en France et outre-Atlantique, Jacques Martineau occupe d’importantes responsabilités dans le public et dans le privé. Confronté au choix de collaborateurs de haut niveau, il a pris conscience de la gabegie de nos élites. Fondateur de Club Espace 21, auteur d’essais en particulier sur l’Entreprise et sur l’Europe, il est chevalier de l’Ordre National du Mérite et de la Légion d’Honneur.
L'entre-soi ignore la compétence, mais sert les intérêts d'une classe dirigeante prompte à la cooptation. L'auteur décrypte cette comédie des élites qui met à mal la méritocratie républicaine et l'ascenseur social.