« Ainsi, que l’on parle de l’humain ou que l’on parle du sol, la Terre, que l’on traite de psychologie ou bien de géologie, on emploie les mêmes mots, les mêmes termes : couches, dépôts, strates.
C’est là le chemin que cet ouvrage propose de parcourir, à comparer sans cesse mais sans excès la Terre et l’homme, usant autant que nécessaire et sans limitation aucune de toutes les sciences et de leurs sous-branches s’il en faut »
L’histoire fait l’objet d’une transmission orale et écrite depuis l’aube de l’humanité. Mais posons-nous une question simple à propos des origines du monde, et avant que le verbe n’existe. Quelque chose a-t-il pu passer à travers les mailles du filet qui n’ait pas été écrit ? Quelque chose qui contiendrait et raconterait tout.
Une légende méditerranéenne vient apporter son éclairage pour augmenter la Genèse : tout est écrit, mais pas dans un seul livre, et pas forcément comme nous l’imaginons.
L’écriture n’est pas tout et ne décrit pas tout. L’image est une autre forme d’écriture qui peut, elle aussi, sinon tout expliquer, au moins nous enseigner, nous montrer une direction, même nouvelle et pleine de sens et de richesses.
C’est le thème de cet ouvrage que de mettre en évidence la complémentarité de l’image au texte, d’établir un lien entre homme et nation, tous deux issus de la même glaise, tous deux recevant leur souffle de vie.
Bruno Millet explore et met en relation les savoirs jusqu’à les transmuer pour livrer une réflexion personnelle qui prend la forme d’un syncrétisme culturel liant tout à la fois la géographie, l’histoire, les textes sacrés et les légendes aux sciences de la vie et de la terre.
Dans cet essai, Bruno Millet dévoile un nouveau jour de l'écriture, et liste les différentes façons d'immortaliser ce que nos ancêtres ont expérimenté !