Thème : Education

Éducation bienveillante du cheval et de l’être humain : l’effet miroir

« Le véritable homme de cheval ne connaît ni la peur (contagieuse, génératrice de méfiance, de brusquerie et d’autoritarisme, dans tous les cas mauvaise conseillère), ni la colère (qui affole l’animal, ferme sa compréhension et détruit la relation), ni l’impatience, cette exigence contre-productive qui voudrait que le cheval réagisse comme une mécanique. Or appréhension, colère et impatience mangent souvent à la même table et engendrent immanquablement montée en tension et perte de contrôle.
Ces considérations équestres s’appliquent à tous les êtres hu-mains. Colère et impatience en particulier sont les outils de prédilection de l’ego et sont rarement constructives. »

Établir un parallèle entre éducation d’un petit d’homme et celle d’un équidé, c’est l’idée originale voire iconoclaste que l’auteur développe dans cet essai.
Ces deux formes d’éducation se rejoignent en premier lieu autour de problématiques fondamentales : développer les capacités de l’apprenant, le structurer pour qu’il soit prêt à affronter les activités auxquelles il sera confronté et le socialiser pour qu’il puisse s’intégrer harmonieusement dans son environnement. Autre point commun, la nécessité d’instaurer une relation de sujet à sujet afin que le dialogue entre l’éducateur et l’apprenant soit véritablement fructueux.
C’est finalement à une réflexion approfondie sur l’éducation, les relations humaines et interespèces que nous invite cet essai fascinant.

Aux élèves, on ne doit demander que ce dont ils sont capables

« Il fallait que je laisse tomber mes certitudes, mes représentations, que j’observe, que j’échange. Il fallait que je les fasse avancer petit pas par petit pas, à leur rythme et à leur niveau, en trouvant un moyen motivationnel de les faire progresser sur leurs apprentissages, en essayant, en testant et en me risquant à des pratiques nouvelles pour la réussite des élèves. Ils ne me posaient pas de problèmes de discipline, j’avais la chance d’avoir un climat de classe serein et une équipe d’enseignants engagés dans des pratiques adaptées, à l’écoute, prête à m’aider et à construire. J’étais dans un environnement propice au changement. »

Les élèves d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes qu’auparavant et il est important d’accompagner ce changement. Afin que tous les élèves réussissent, David Bourgeois propose de s’intéresser davantage à la capacité de progression de chacun plutôt qu’à la mise en place de séquences disciplinaires globales. Il est ainsi question dans son ouvrage de valorisation, de cohésion, de travail de groupe, mais aussi et surtout de pédagogie.

Cent quarante ans au service de l’Éducation nationale en ZEP

« Comment, avec l’aide de différentes structures académiques et nationales, j’ai pu entraîner des collègues à modifier leur pédagogie pour lutter contre l’échec scolaire, à devenir volontaires pour accompagner, comprendre, aider les enfants en grande difficulté. Les différents paragraphes illustrent mes multiples interventions, preuve de la richesse de notre métier, dans son implication dans les réalités du terrain, et de son adaptation à une société toujours en évolution. »

Contrôleur d’aérodrome dans une base d’école militaire, l’auteur a participé à l’initiation de nombreux élèves au pilotage d’un avion. Le décès de plusieurs moniteurs et amis l’a orienté vers un enseignement moins risqué. Dans le cadre de l’Éducation nationale, il a mis à profit son expérience passée pour rendre vivantes et attractives les mathématiques. À la rigidité du système scolaire qui ne s’adapte pas à la mouvance de la jeunesse, il oppose l’échange, l’écoute et l’interdisciplinarité.

Raconter pour savoir agir, sept ans pour prévenir la violence

« La plupart du temps, les choses semblent se passer naturellement. Ce n’est que plus tard, lorsqu’apparaissent certains déficits ou certains problèmes, qu’on se rend compte que telle ou telle étape ne s’est pas passée correctement et a des conséquences plus ou moins fâcheuses sur le développement psychique ou comportemental. »

C’est entre 0 et 7 ans que l’enfant pose les bases de son humanité, les fondements des forces psychiques qui lui permettront d’affronter les obstacles de la vie et ainsi de devenir un adulte responsable.
Comprendre cette étape permet aux parents de partager avec émerveillement les initiatives parfois pleines de surprises, de stimuler la curiosité insatiable, d’aborder les tensions voire les conflits inévitables avec plus de sérénité, mais aussi… de remarquer et de prendre en compte les difficultés ou les carences, d’éviter les pièges de l’incompréhension et des malentendus.
Outre l’exemple, le moyen privilégié qu’ont les parents pour éduquer leur enfant est la Parole. Lui apprendre à s’exprimer, à raconter, à se raconter, à analyser une situation, est un atout pour la vie et le gage de relations épanouies, exemptes de violence.

L’égalité scolaire : entre utopie et réalité

L’élève est donc condamné à la réussite ou à l’échec scolaire, selon son origine sociale. Ce point de départ caractérise un nouvel élan dans la sociologie critique mais, également, une approche contemporaine de l’échec scolaire qui était, jusqu’ici, perçu comme la conséquence d’une limite psychologique.
C’est pourquoi on peut se demander aujourd’hui :
« À travers l ‘Histoire et les différentes approches, quelle a été l’évolution de cette thèse au cours des décennies ? »

Véritable introduction à la sociologie de l’éducation, cet essai expose les causes de l’échec scolaire et les différentes politiques éducatives en matière de lutte contre les inégalités à l’école. Mohamed Jeljeli s’appuie sur les concepts clés de la sociologie pour appuyer sa démonstration : reproduction sociale, violence symbolique, choix rationnels des familles, capital culturel…

Débrouilles postscolaires – Tome I

« Parfois l’on entendra dire, parmi les mères, ou jeunes, par de jeunes femmes africaines mariées ayant décroché : “Mon diplôme c’est celui de mon mari ou de mon fils”.
Être diplômé en milieux congolais est donc une fierté et un honneur statutaire collectivement partagés en R.D.C. »

Dans le système actuel, mais surtout en République Démocratique du Congo, c’est le travail humain qui assure le mieux les réussites sociales durables. Suite à des entretiens réalisés avec de jeunes diplômés de Kinshasa et Kikwit, Cléophas Bakangolo Mukwa a pourtant constaté qu’il s’agissait plutôt de débrouille professionnelle largement généralisée. À quoi est-elle due ? À des lacunes dans le système scolaire ou à l’imperfection des structures institutionnelles ? Doit-on l’imputer aux jeunes, qui sortent pourtant qualifiés de l’enseignement supérieur, ou au contexte culturel ?

C’est pour approfondir ces enjeux sociaux que l’auteur s’est penché sur ces questions d’exclusion des jeunes issus des milieux scolaires. Par cette thèse, il cherche autant à comprendre les systèmes actuels de la formation scolaire qu’à analyser leurs problèmes d’embauche. L’étude de ces diplômés en crises d’insertion permet d’introduire les chercheurs à une investigation plus poussée sur les non-dits et autres horizons encore inexplorés de cette après-scolarité manquée.

Les clés du succès au baccalauréat

« Réussir au baccalauréat n’est pas une chance ; c’est le fruit d’une préparation harmonieuse et sereine qui doit commencer le plus tôt possible. Le temps passe souvent si vite, si bien qu’il vaut mieux commencer à organiser les révisions le plus tôt possible. »

Précieux sésame permettant l’accès aux études supérieures, le baccalauréat est souvent synonyme de stress et de peur de l’échec. Pourtant, la formule pour réussir est simple : de bonnes méthodes de travail et une organisation minutieuse sont les meilleures clés.

En complément des cours dispensés au lycée, l’auteur propose avec cet ouvrage un corpus des meilleures disciplines de travail à adopter, directement inspirées de celles de plusieurs élèves toutes séries confondues. Pédagogique et instructif, il dispense dans un discours ouvert à tous, des conseils de concentration et de discipline : confiance en soi, ténacité et rigueur en sont les maîtres mots. Loin d’être anodines, ces préconisations sont essentielles pour atteindre ses objectifs. Concret, cet ouvrage permet d’être appliqué sitôt lu, afin d’allier la pratique à la théorie. Qu’attendez-vous ?

Mon enfant spécial

« Bien qu’il ait commencé à lire par lui-même de façon très précoce, il accusait un retard considérable pour son âge dans des gestes de base comme s’habiller ou se moucher. C’est pourquoi nous n’étions pas impressionnés par les mêmes réussites que la plupart des parents. Chaque nouvelle habileté acquise, aussi anodine soit-elle, était extraordinaire à nos yeux. »

À ses quatre ans, l’enfant de Marie-Josée Savard est diagnostiqué avec un trouble du spectre autistique. Aujourd’hui, le petit Zachary a fait des progrès considérables et réussit chaque jour à développer un peu plus son potentiel.

Porteuse d’espoir, l’auteur nous livre son histoire pour encourager les parents à persévérer dans les moments plus difficiles. Des premiers mots à l’autonomie, elle s’appuie sur son vécu et ses recherches pour nous dispenser des conseils. Attentive aux besoins de chacun, elle rappelle combien il peut être épuisant d’être parent d’un enfant spécial, et insiste sur l’importance de la patience, du temps pour soi, mais surtout de savoir se pardonner les erreurs que l’on peut faire. Consciente que chaque enfant est différent, elle propose de mettre à l’essai différentes stratégies en tenant compte des particularités propres à son enfant.