Thème : Education

Confidences

« Aussi, lorsqu’on est condamné, on est sensible à la beauté et à la poésie des choses naturelles : un coucher de soleil, une ville qui se réveille, des enfants qui jouent, des lumières qui scintillent. Pourquoi faut-il attendre d’être proche de la fin pour apprécier ces instants simples de la vie ? »

Que faire lorsqu’on a objectivement tout pour être heureux mais qu’on ne l’est pas ? Le narrateur fait le choix audacieux de nous confier ses expériences. Entre ironie mordante et cruelles désillusions, il souligne tous les aspects qui lui paraissent défaillants dans notre organisation sociale. Mais, loin d’accuser sans rien faire et de se complaire dans la noirceur, il partage avec le lecteur des solutions élaborées et cohérentes, arguant que l’homme est un être responsable.

Le coup d’État démocrate

Churchill disait d’elle « c’est le pire des régimes à l’exception de tous les autres ». Héritière d’un âge d’or antique, la démocratie peut se muer en un régime oligarchique, garant seulement d’une professionnalisation des élites et des élus, travaillant au profit de rouages financiers et d’intérêts privés dépourvus de conscience politique.

Peut-on aujourd’hui affirmer que la démocratie ne sert plus que de vernis, pour justifier des institutions beaucoup moins libres et ouvertes qu’elles n’osent l’affirmer ? Le temps démocrate, né de l’accaparement par le peuple des attributs de la souveraineté, ne s’est-il pas finalement estompé quand les souverainetés nationales ont cédé le pas au diktat des économies déterritorialisées ?

À travers une démarche historienne et analytique, Christophe Agogué s’attache à révéler les dessous d’institutions occidentales aux finalités émoussées, où les pouvoirs exécutifs ne sont plus que les valets d’intérêts supranationaux aux antipodes des libertés politiques. Il propose ainsi des solutions pour retrouver un esprit et une forme d’organisation résolument démocrates, dont l’épanouissement serait indéfectiblement lié à une remise à plat du système éducatif.

Les clés du succès au baccalauréat

« Réussir au baccalauréat n’est pas une chance ; c’est le fruit d’une préparation harmonieuse et sereine qui doit commencer le plus tôt possible. Le temps passe souvent si vite, si bien qu’il vaut mieux commencer à organiser les révisions le plus tôt possible. »

Précieux sésame permettant l’accès aux études supérieures, le baccalauréat est souvent synonyme de stress et de peur de l’échec. Pourtant, la formule pour réussir est simple : de bonnes méthodes de travail et une organisation minutieuse sont les meilleures clés.

En complément des cours dispensés au lycée, l’auteur propose avec cet ouvrage un corpus des meilleures disciplines de travail à adopter, directement inspirées de celles de plusieurs élèves toutes séries confondues. Pédagogique et instructif, il dispense dans un discours ouvert à tous, des conseils de concentration et de discipline : confiance en soi, ténacité et rigueur en sont les maîtres mots. Loin d’être anodines, ces préconisations sont essentielles pour atteindre ses objectifs. Concret, cet ouvrage permet d’être appliqué sitôt lu, afin d’allier la pratique à la théorie. Qu’attendez-vous ?

Le sens de la vie

Dans un environnement marqué par la prédation des comportements et la recherche stérile des récompenses, la place de l’homme est indéniablement questionnée, et la recherche d’un bien standardisé de civilisation menace d’accomplir un repli sur soi : caractéristique générale du pratico-inerte, du corps sans organe historique.

À l’heure où l’économie et le sens de la propriété prennent le pas sur la solidarité et l’engagement artistique, comment redonner sens à une vie trop émoussée par notre société de normalisation ?

L’alternative est donc posée, entre une adhésion défaitiste au modèle occidental – financier et matérialiste – asphyxié par le spectre de la dangerosité de l’anormal, et un nouvel espoir pour le devenir et l’accomplissement de l’homme fondé sur l’éducation, la créativité artistique et le partage collectif. En somme, une nouvelle exigence sociale et politique, qui refuse le confort et les certitudes du matérialisme pseudo-démocratique, où la place de l’homme s’avère incompatible avec les exigences très lisses du gestionnaire.

S’appuyant sur des références philosophiques et littéraires similaires à son premier essai, Le sens de l’histoire (Sartre, Foucault, Deleuze et Badiou), Christophe Agogué s’attache à positionner l’homme face à ses finalités et ses vérités, au sein d’un monde fragilisé par une crise économique, culturelle et éducative. Perspicace, son message est un appel à un sursaut civique, politique et éthique.

Sans concession

« Il n’empêche, l’affaire a pris une telle ampleur, la petite amie de l’agresseur a été la nounou d’un des neveux d’un terroriste rentré de Syrie, elle est elle- même musulmane et… »

À l’issue d’une réunion des principaux journalistes de la chaîne de télévision franco-quatari « Bien Chez Vous », l’équipe apprend l’arrestation d’un de leurs collaborateurs, accusé d’apologie du terrorisme après que son enfant eut refusé de respecter la minute de silence lors de la récréation. La situation est bien évidemment irréaliste… Mais l’est-elle vraiment ?
Dans cette nouvelle théâtrale, Christophe Agogué poursuit sa réflexion sur la société démocratique de normalité. Drôle et cynique, il invoque l’absurde pour caricaturer les médias et les libertés publiques. Avec humour et humeur, il dénonce notre monde fragilisé par ses certitudes morales et par la peur de la différence. Sans concession, la férocité de son propos n’a d’égal que sa finesse.

Passions humaines et géographie

« Je suis persuadé que la pérennité d’un État ou de plusieurs États ne peut s’accomplir que dans le fédéralisme, comme c’est déjà le cas dans certains pays (États-Unis, Allemagne). La philosophie première de la fédération réside dans le principe de subsidiarité qui distingue les unions qui se font de bas en haut et celles qui se construisent de haut en bas. Les premières sont seules durables, les empires autoritaires sont éphémères. »

Ce livre est une exploration de l’histoire universelle à travers ses permanences, car si l’Histoire est faite de rebondissements et de bouleversements, deux choses ne changent jamais : les passions humaines et la géographie.

Les États, à l’instar des entreprises, passent par trois âges distincts : la féodalité, un État autocrate et autoritaire qui s’achève par une révolution ; puis une période de croissance, d’enrichissement et de structuration démocratique ; et enfin une période de déclin et d’oligarchie.

Le seul remède à ce mécanisme de décadence est le fédéralisme dont le principe de subsidiarité constitue le fondement. Ce dernier stipule principalement que ni l’État ni aucune société ne doivent jamais se substituer à l’initiative et à la responsabilité des personnes et des communautés intermédiaires, là où elles peuvent agir. Ce principe, pourtant inscrit au traité de Maastricht, est fortement mis à l’épreuve dans la crise actuelle de l’Europe. Au pied du mur, l’Union Européenne n’a aujourd’hui pas d’autre choix que d’évoluer vers une structure fédérale si elle veut survivre.