« Vincent continuait de sangloter en murmurant des mots incompréhensibles, tandis que Lucas, dont les tempes s’étaient fait envahir par la migraine, sentait une vague de douleur qui déferlait dans tout son corps avant de se fracasser dans son crâne… Il poussa un long cri de détresse, un cri sauvage, presque primitif, un cri qu’on ne pousse qu’une fois dans une vie de voyou… »
Cambrioler la sœur d’un mafieux moscovite est vivement déconseillé à qui souhaite couler des jours tranquilles. Lucas Webber et ses acolytes, des voyous aussi ambitieux que malavisés, s’apprêtent à en faire la douloureuse expérience…
Poursuivis par des hommes de main d’une cruauté sans égal, les comparses se lancent dans une cavale sanglante et pleine de rebondissements. La mort surgit parfois là où on ne l’attend pas !
Doté d’un rythme infernal et d’un fort accent marseillais, ce roman est à lui tout seul une épreuve à lire : haletant, sadique, il nous saisit et nous embarque d’un seul souffle jusqu’à son dénouement, forcément cruel.