« Depuis le début de l’enquête du « double meurtre de la rue Houdart », le nom de la discothèque Le Rayon vert revenait incidemment comme une antienne, au gré des premiers procès-verbaux, des conversations menées par la cellule d’enquête de la brigade criminelle auprès des différentes personnes ayant côtoyé la seule victime identifiée du crime »
Paris, 1971. Dans une villa du bois de Boulogne, Paul Wilson, banquier et compositeur d’avant-garde, dissimule le corps figé d’une inconnue derrière une paroi de glace. Plus loin un incendie criminel frappe un appartement. Deux employés du Rayon vert, une boîte de nuit à la mode, y périssent. Le commissaire Rampal et son adjoint Dangel s’engagent dans une enquête aux ramifications inattendues.
Trafic, trahison, vengeance : les liens se resserrent autour de Wilson, d’un ancien militant de l’OAS et d’un peintre hanté par un passé familial. Le Rayon vert devient le centre d’un réseau où chacun tente d’échapper à ses fautes. La vérité s’impose, brutale, au terme d’un parcours jalonné de mensonges et de silences.
« Les soirées du Rayon vert » offre un instantané de la France des années 70, avec ses fractures, ses zones d’ombre, et les cicatrices qu’elle refuse de nommer.
Jean-Michel Salgon est politologue, écrivain, ancien rédacteur des Cahiers de l’Orient. Après « Le Cadavre récalcitrant » (2019) et « La couleur des astres morts » (2021), parus aux Éditions du Panthéon, il signe un nouveau polar, dense, dans lequel se croisent mémoire, pouvoir et violence.
Plongée captivante dans le Paris des années 70, Les soirées du Rayon vert est un polar haletant mêlant mystère, crime et secrets enfouis.