Thème : Romans policiers

Double meurtre au pays des cigales

« Nous, les curistes, nous avons très vite formé un groupe, en dépit de nos différences et de nos origines diverses. Quand j’y pense, je crois en comprendre la raison. Nous étions quasiment en vase clos, dans cet hôtel perdu dans l’arrière-pays provençal, et chacun de nous avait un problème existentiel, un mal plus ou moins profond qui ressurgissait au moment idoine, lorsque nous nous trouvions dans une situation nouvelle et perdions le fil de notre routine. »

Une station thermale et des curistes amenés à se fréquenter durant plusieurs semaines. Le cadre est planté, les acteurs peuvent maintenant nouer des sympathies ou développer des animosités. Lorsque deux meurtres sont commis, l’enquête se porte d’emblée sur le coupable le plus évident, le narrateur, témoin de chacun des crimes. Il lui faudra, avec l’aide d’un autre curiste, se démener pour prouver son innocence.

Masure couleur pastel

« Les yeux mi-clos fixés sur le plafond, la bouche encore entrouverte, un large cercle rouge sur la poitrine, il était mort. Dans sa petite masure colorée, Bent Larsen était décédé. »

Les codes du roman policier à l’anglaise sont réunis dans ce huis clos criminel : un village paisible, un soleil radieux et un peintre assassiné à l’heure du thé. La police enquête, talonnée par un détective perspicace. Six suspects, chacun possédant sa part d’ombre. Qui est coupable ?

La fille des forces de l’ordre – Partie 2

« – Vous parlez d’un seul mec… vous nous avez dit qu’il y avait deux assassins.
-Oui!
– Alors, qui est le deuxième ?
-Son pote!
– Comment ça ?
– Celui qui allait se faire larguer est venu accompagné de son pote ! »

Après un début de carrière remarqué Marie Hans s’est fait une place à la gendarmerie. Elle est désormais confrontée à un choix : celui de quitter ou non son poste pour entrer dans les services de renseignement. Va-t-elle accepter cette opportunité et travailler aux côtés de l’agent Ray ? Une décision bousculée par de nouvelles affaires, notamment celle de « Greg », un tueur en série qui file entre les doigts des enquêteurs…

Savasana

« Après toutes ces années, c’est encore la voix du guru qu’elle entend quand elle s’assoit pour méditer. Au lieu de se battre, cette fois-ci, Laura laisse la voix du mort la guider. « Fais le vide, Laura. Regarde tes pensées, mais laisse-les passer. Ressens tes ischions qui sont en contact avec le sol. Laisse ton souffle être. Ne fais rien. Tu n’as rien à faire. Laisse ton corps respirer. Tu sais déjà tout. Tout ce que tu as besoin de savoir est à l’intérieur de toi. Toi et moi, nous sommes un. Toutes les réponses sont en toi. »

« L’art du Savasana, ou posture du cadavre, est d’arriver à lâcher prise dans un état de conscience avancée. La mort est la réalité ultime et celle qu’on fuit le plus souvent. C’est en acceptant totalement la mort que la vie prend tout son sens. »
Ces mots viennent spontanément à l‘esprit de la détective Laura Tremblay, appelée pour enquêter sur le meurtre de son ancien maître yogi, guru Simha. Ce crime l’oblige à se pencher à nouveau sur des souvenirs éprouvants, à explorer ses failles et à renouer avec un milieu qu’elle avait quitté il y a plusieurs années. Et, à découvrir ce meurtrier encore tapi dans l’ombre.

La fête est finie, rangez les cotillons

« Puis elle s’assit en face de François, prit sa tasse de café dans ses deux mains et souffla consciencieusement sur le nectar encore brûlant avant de commencer à tremper ses lèvres dans l’arabica. Un silence presque convivial s’était installé dans l’espace qui les séparait. La petite fenêtre qui surplombait l’évier était entrouverte et laissait entendre le ballet des hirondelles qui s’affairaient déjà à ravitailler leur marmaille dans les nids érigés entre les tuiles des toits. »

C’est dans un charmant village provençal que les capitaines de police Djorka et Zandi ont décidé de passer leurs vacances. Pourtant, malgré un soleil radieux, les deux hommes n’auront guère le temps pour les baignades et le farniente ! Plusieurs homicides endeuillent ce coin tranquille, et les deux coéquipiers sont bien vite sollicités par la gendarmerie locale, habituée à plus de calme.
Entre une équipe d’athlétisme dont chacun se demande pour quelle raison elle a choisi le village pour ses entraînements, une vendeuse de souvenirs plongée dans la tourmente et des employés municipaux pittoresques, le choc des cultures est bien souvent au rendez-vous.

Le caméléon

« Comment puis-je laisser la vengeance de mon cœur dominer l’intelligence de mon esprit ?
En écrivant ces mots, au fond de moi, j’ai conscience que je ne répondrai pas à mes questions. Celui qui prétend que poser les questions, c’est déjà un peu y répondre, celui-là se fourvoie.
Non, le seul intérêt que je devine dans cette démarche, c’est de me laisser croire que je fais toujours partie de la race des hommes, alors qu’en réalité, depuis bien longtemps, et pour les besoins de cette drôle de cause, je suis devenu… un caméléon. »

Lorsque l’inspecteur Julien Pelletier prend la direction de l’enquête concernant le meurtre d’un vieux député-maire, il n’imagine pas que ses investigations vont le mener plus de cent ans en arrière à fouiller dans le passé de deux familles que tout rapproche et que tout oppose à la fois.
Mais la vérité se trouve-t-elle aussi loin, où ne se cache-t-elle pas plutôt dans les blessures et rancunes créées par l’exercice du pouvoir politique pendant des décennies ?
Il faudra au policier autant de jugeote que d’intuition pour parvenir à confondre le coupable.
À supposer qu’on puisse démasquer… un caméléon.
Philippe Froget est avocat et auteur d’œuvres dramatiques parues aux Éditions du Panthéon :
« Foutue guerre » (2015), « Ultime conviction » (2016),
« Encore tant de choses à te dire » (2017),
« AiMe comme… Marquise » (2018), « Un tout dernier tango » (2019), « Le double jeu de d’Artagnan » (2021) et « Shangrila » (2022).

Une petite histoire sinistre

« Au fin fond d’une chaîne montagneuse, sans vie humaine ni traces de bêtes, un château est construit. Ses murs noirs donnent l’image qu’il est érigé depuis les enfers. Des mousses et des mauvaises herbes ont recouvert les murs et les alentours de ce château, indiquant que le lieu est désert depuis longtemps. »

Qu’est-ce qui peut bien arriver de pire qu’un suicide  ? Un suicide collectif. Mais pire que ça, encore  ? Si le suicide est tourné en jeu… puis vire à la catastrophe… Vous commencez à avoir une idée  ? Dans ce polar haletant au rythme effréné, SilWie nous emmène nous perdre sur les traces de personnages hauts en couleurs où l’énigme mène la danse, et où l’on ne sait plus à quoi s’attendre.