Thème : Romans historiques

Festimentia

« Heinrich était comme eux. Il ne voulait pas de cette nouvelle guerre mais ayant fui l’Allemagne après l’arrivée des nazis, il était conscient qu’il devait les combattre. Cependant, il ignorait où il pouvait aller. Il savait seulement qu’il lui fallait s’engager dans l’armée française. »

À l’entrée en guerre de la France en 1939, Heinrich Vogel quitte son foyer, son épouse Marie et leur petit garçon Érick, et s’engage dans l’armée sous le nom d’Henri Loiseau. Lui qui a fui l’Allemagne nazi estime que son devoir est de combattre aux côtés de ceux qui l’ont accueilli.
Dès lors, mari et femme vont connaître, chacun, un destin différent. Lui, après la débâcle, poursuivra la lutte dans les rangs des FFL. Elle, subira les vicissitudes de l’épouse d’un exilé jusqu’après la libération et ce, malgré ses actions dans la résistance.

Sa mort effacera mes larmes

« En songeant à Jehan, en guise d’avertissement, elle lance : « Eh bien! Garde-toi, mon adoré, car si tu m’as arraché aux griffes de l’Ankou, désormais, jusqu’à mon dernier souffle, je ne vivrai plus que pour me venger. »
Pour cet affront, Catherine fait le serment que la mort seule étanchera sa soif de vengeance »

Octobre 1789 – mars 1793. Un tournant de notre Histoire où la noblesse est perçue comme l’ennemi juré de la Révolution.
À Ouessant, après le naufrage du Poséidon, les jumelles Cloarec s’éprennent d’un mystérieux survivant. Sont-elles aussi innocentes qu’elles le prétendent ?
Antoine de Villedieu, marquis libertin et propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint- Émilion, impose à son entourage Gabrielle, une aristocrate bretonne désargentée. Bien que cette dernière ait le cœur tourné vers Goulven, son ami d’enfance, elle accepte d’épouser Antoine par nécessité.
Cette union provoque la fureur des Taviani. Selon un pacte scellé dix-huit ans auparavant entre les deux familles, Maria-Rosa, l’aînée des Taviani était destinée à épouser Antoine. Issus d’une lignée corse établie en Guyenne depuis le début du siècle, Maria-Rosa et les siens demeurent fidèles à leurs traditions. En Corse, une parole donnée ne se reprend pas, et celui par qui le scandale arrive en paiera le prix fort. Antoine parviendra-t-il à gagner le cœur de Gabrielle ?
Échappera-t-il aux tentatives d’assassinat qui pèsent contre lui ?

Plus fort que ma traversée de l’horreur

« Après l’invocation et avant la distribution de notre subsistance, le capitaine s’adresse à l’ensemble de l’équipage rassemblé. Il déclare que notre destination imminente sera L’Île-aux-Coudres, dont la présence se dessine à l’horizon. Il souligne l’importance capitale de faire une halte sur l’île, afin de mettre en terre les neuf vaillants soldats qui ont trouvé la mort au milieu de l’affrontement enflammé contre les Iroquois. »

Fin du XVIIe siècle. Charles est embarqué de force sur L’Aigle d’or, un vaisseau à destination de la Nouvelle-France. Par une série de malentendus, il est confondu avec une fille, et fait partie du contingent de femmes « choisies » pour aider au peuplement de ces terres lointaines.
La longue et dangereuse traversée oblige le jeune homme, devenu Charlotte, à user de tous les artifices possibles pour cacher son identité. Mais elle lui permet surtout de faire la rencontre de celui avec qui il va partager un amour sincère et profond. Charles/Charlotte et Jos vont alors élaborer un plan pour échapper à la colonie naissante une fois arrivés à Québec. L’aventure ne fait que commencer.

Une famille de Chisseau

« Ils avaient recueilli les chants d’hommes et de femmes dans des maisons obscures, où ils tenaient leurs réunions secrètes. Leurs voix résonnaient de façon stridente à l’extérieur, lui avait dit Guillaume Drouet. Personne ne savait exactement ce qui se passait lors de ces soi-disant cultes. On entendait dire qu’ils n’avaient rien en commun avec les messes classiques de l’Église. »

Ce récit nous transporte au cœur du XVIe siècle, près de Tours, dans le village de Chisseau ; les tensions confessionnelles y déchirent une famille et une communauté.
Le destin de Jehan, le fils aîné, oscillant entre foi et rébellion, nous guide à travers les méandres des guerres qui ensanglantent la France d’alors. Au milieu des affrontements entre catholiques et protestants, chaque personnage prend part à la lutte pour sa survie.
Œuvre d’imagination, « Une famille de Chisseau » repose sur des recherches historiques approfondies et brosse un tableau saisissant de la guerre civile qui déchira le royaume.

Une drôle d’histoire

« Les moines et novices se rangèrent en silence autour des grandes tables de bois. Hugues et Thomas s’installèrent à leurs places. Hugues, originaire d’une région où l’on parlait la langue d’oc, était un peu dépaysé. Cadet d’une famille assez aisée d’Arles, il avait été placé comme oblat dans une congrégation du midi de la France qui se trouvait dans l’obédience de l’abbaye de Cluny. Il avait suivi le cheminement classique de ceux que les familles plaçaient, pour diverses raisons, dans les monastères.»

À la fin du XVe siècle, Thomas et Hugues décident, avant de prononcer leurs vœux, de s’enfuir de l’abbaye de Cluny. Commence alors une errance qui les mènera dans un hameau des Dombes, proche de Villefranche-sur-Saône, presque chez lui pour l’un et vers une ascension sociale pour l’autre. Ils y trouveront l’amour, dans une époque troublée entre un Moyen Âge finissant et une Renaissance balbutiante.

Mongiana

« En ce printemps de 1824, l’équipe de nuit de la fonderie du village de Mongiana, accroché aux montagnes calabraises, passe le relais à l’équipe de jour un peu avant l’aurore. Les ouvriers, dont les gueules sont noircies par la poussière de charbon, discutent entre eux. Cette équipe est composée d’hommes robustes, mais aussi de jeunes apprentis, dont Bruno, encore adolescent, est l’un des derniers arrivés. Pour respecter les dernières volontés de son père Paolo, sa mère Concetta a décidé de ne plus l’envoyer à l’école, alors qu’elle est gratuite, pour qu’il subvienne aux besoins de la famille, et aussi pour qu’il apprenne le métier. Le père est décédé quelques années auparavant suite à un accident à l’usine. »

1824. Mongiana est un paisible village, au cœur des montagnes du sud de la Calabre, une province du royaume des Deux-Siciles. Les habitants y vivent au rythme de l’activité de la fabrique métallurgique.
Bruno, jeune apprenti à la fonderie royale, part à la recherche de son frère Pasquale, dont la famille est sans nouvelles depuis son départ, il y a un an, pour l’armée du roi Ferdinand. Il est accompagné de son ami Il Greco.
Leur périple les entraîne à travers les contrées grandioses et inhospitalières des Serres et du massif de l’Aspromonte. Une traversée initiatique qui fait vivre un peu de l’âme calabraise, généreuse et authentique, à travers les rencontres que font les deux héros. Ces rencontres, toutes plus ou moins fortuites, sont le moteur qui les anime. Ainsi, l’espoir se cache-t-il toujours au bout du désespoir.

De Gaulle et moi

« Quant aux nouvelles, si les deux camps ne cessaient de claironner victoire, pourquoi les Allemands devaient-ils sans cesse repousser les Alliés à la mer ? Jour après jour ? Après tout ce repoussage, les Alliés devraient logiquement être rendus en Angleterre depuis belle lurette. Et puis, lorsqu’on voyait quotidiennement ces convois militaires qui traversaient Paris d’est en ouest et toutes ces pancartes qui apparaissaient du jour au lendemain Zur Normandie Front, on comprenait dans quel sens la balance penchait. »

Marcel Petit a échappé de peu à la mort lors de la défaite de l’armée française en 1940. Il est devenu garçon de café dans la capitale et va s’illustrer dans la Libération de Paris par son courage. L’Occupation, la Résistance, l’allégresse et la confusion baignent cette fresque historique qui voit un homme ordinaire devenir héros et sauver le général de Gaulle d’une tentative d’assassinat. Un monde s’écroule, un autre voit le jour.

Le Bourreau mélancolique

« La vie au sortir de la Conciergerie serait tellement triste sans la Guibal ! Et sans la fiole que je serre sous mon manteau… Je m’en enverrais bien une lichette mais Nappier me demanderait : « Je peux, Sanson ? »… Non il ne peut pas. Ce breuvage-là c’est pour moi, pour moi seulement, s’il veut de la gnôle j’en ai, mais de la gnôle tout le monde en a – la seule denrée qui n’ait jamais manqué sous la Révolution ! »

La Révolution vue par son Bourreau
Hache du Peuple, Ouvrier de la Mort, Fer de la France… sont quelques-uns des doux noms accolés à Charles-Henri Sanson. 2918 têtes à son actif et parmi celles-ci, des têtes qu’il vénère. Royaliste, Sanson exécute Louis XVI, Marie-Antoinette… Féru de sciences, il décapite Lavoisier, l’astronome Sylvain Bailly… Catholique, il envoie des curés ad patres. Girondin, il guillotine les Girondins. Trop de contradictions pour un seul homme, fût-il issu d’une longue lignée d’exécuteurs !… Sanson est le Grand comédien tragique qui, à la fin de la représentation, goûte à l’amère saveur de la folie.
Sous forme romanesque, « Le Bourreau mélancolique » retrace ce destin contrarié en nous plongeant au cœur des débats et des intrigues qui firent et défirent les assemblées populaires. Au cœur des ténèbres aussi, car si Robespierre, Danton, Charlotte Corday perdirent la vie sur son échafaud, nombre d’anonymes y laissèrent la leur… sans savoir pourquoi.

Le novice amoureux

« – Je t’ordonne, par conséquent, qu’il conclut sa sévère réprimande, de cesser à l’instant, non seulement tes rendez-vous nocturnes avec cette jeune fille, mais aussi de la rencontrer ailleurs… Je te le répète : c’est un ordre et, en tant que père, je prétends que tu le respectes pleinement.
Rien qu’à entendre l’injonction paternelle qu’il vient de m’imposer, prononcée sur un ton impératif incontournable, je demeure stupide et interloqué, comme si j’avais commis un abominable sacrilège. »

Paris, 1572. François est amoureux d’une jeune fille huguenote. La riche et très catholique famille du jeune homme réprouve cette attirance et fait entrer de force l’adolescent en l’abbaye bénédictine de Saint-Martin-des-Champs.
Dans une langue qui mêle français moderne et expressions du XVIe siècle, nous suivons les pas des amants, alors que les prémices du massacre de la Saint-Barthélémy se mettent peu à peu en place.

Antoinette Bonnet

« – Non père, je n’épouserai pas le Joseph, ni aucun autre homme… Non parce qu’il est nain et que je suis chauve, mais parce que je ne veux pas devenir la servante de qui que ce soit ! Puis, père, vous n’aimez pas les gens différents, comme lui, comme moi… Ça vous gêne, hein ? Alors, sachez que si un jour je dois prendre un mari, c’est moi qui le choisirai à mon goût, non vous et il devra m’accepter comme je suis. »

1569, abbaye Saint-Pierre-des-Chazes. Soupçonnée de pactiser avec le diable, Antoinette Bonnet attend sa condamnation.
Depuis son jeune âge, elle sait calmer les douleurs, apaiser les esprits. Elle aide les femmes à mettre au monde leurs enfants, connaît le pouvoir des plantes, possède un étrange don de divination. Elle est très, trop populaire auprès des villageois, elle dérange. L’abbesse des Chazes, jalouse de sa notoriété, lui tend un traquenard pensant la faire disparaître pour toujours. Un tribunal composé de nobles, de seigneurs, d’hommes d’Église doit décider de son sort. Monsieur de Langheac a déjà fait ériger un bûcher en sa bonne ville de Langheac pour qu’elle y soit brûlée vive. Antoinette plaide son innocence et expose des faits effroyables, monstrueux qui incriminent ses accusateurs…
Antoinette, éprise de nature, nous entraîne sur les chemins tortueux du Haut-Allier. Elle nous plonge dans la vie rude de ce milieu du XVIe siècle où la paysannerie devait se battre à chaque instant entre aléa climatique, croyance diabolique et puissance seigneuriale.

Grace O’Malley : la femme pirate

« À quinze ans, Gráinne brûle d’embarquer aux côtés de son père. Alors qu’un des navires est prêt à appareiller pour l’Espagne, elle supplie ses parents de l’autoriser à faire ses preuves.
– Il n’en est pas question, rétorque Margaret. C’est beaucoup trop dangereux. Je n’ai pas enfanté un garçon, mais une jolie demoiselle délicate et instruite.
– Tes longs cheveux pourraient se prendre dans les cordages de la voilure, tranche son père à court d’arguments.
La jeune fille ne réplique pas. Elle se réfugie dans sa chambre où, à l’aide d’un simple couteau, elle cisaille sa magni- fique chevelure roux cuivré. »

Gráinne Ní Mháille, un nom sonore, comme le claquement d’une voile au vent, celui d’une figure irlandaise emblématique. Née au XVIe siècle, Grace O’Malley est le symbole du passage entre le monde des légendes gaéliques et la modernité acquise dans la douleur.
Enfant turbulente et chérie de son entourage, Grace grandit dans l’insouciance. La politique hégémonique de Henry VIII vient mettre fin à ce temps béni et sonne aussi pour la jeune fille le début de l’aventure. Alors que sa famille vit des fruits de la pêche, Grace devient pirate.
Elle sera l’une des femmes les plus connues de son époque, adulée par les Irlandais, crainte par leurs ennemis.

Le papillon Maya

« Je vivais intérieurement ce cap parmi les Mayas. Intérieurement, car passer de 1792 à 1793 ne revêtait pour eux aucune importance. Les dates du calendrier grégorien ne faisaient pas partie intégrante de leur mode de vie, au même titre que la mesure précise du temps ou l’âge exact des membres de leur communauté. Cette façon de voir apaisait les âmes, tout l’inverse de ce que j’avais connu en France. »

1792.
Un jeune médecin issu de la bourgeoisie parisienne est chargé d’une expédition scientifique au Mexique.
Son esprit pacifiste, éveillé aux Lumières, guide ses pas dans le monde nouveau qu’il va peu à peu découvrir.
Les aventures étonnantes qu’il vivra dans des milieux souvent hostiles, et parfois terribles, vont l’attacher intensément à un peuple dont il ignorait tout.
Les Mayas deviendront le générateur d’une énergie nouvelle qui opérera en lui une stupéfiante métamorphose.

L’Afghane

« Nous nous apprivoisions depuis Le Puy, commençant à nous comprendre de regards complices. Ma révolte se calmait, le jamais devenant peut-être. »

1906. Agathe, jeune paysanne de Haute-Loire, trahie par son fiancé, s’interroge sur son avenir d’institutrice.
Une rencontre bouleverse ses projets. Elle décide de tout quitter pour suivre un mystérieux Afghan dont elle s’est éprise. Des Indes aux hauts plateaux de Kaboul, la jeune femme découvrira une société tribale qui emprisonne et soumet épouses et concubines. Sa révolte mûrira sa destinée.

13, rue du Point du Jour

« – Guten Tag, Madame. Pouvons-nous entrer ? Voir ici, nous devons. Sans attendre la réponse il pénétra dans le couloir et poussa la première porte sur sa gauche, celle qui ouvrait sur la petite salle de café.
– Gut ! Gut ! C’est bien cela. Nous allons occuper.
Eugène, qui se rasait à la cuisine devant le petit miroir accroché au-dessus de la pierre à eau, fit irruption, col de chemise rentré dans le cou, rasoir coupe-chou à la main et savon dans les oreilles.
– Nom de bleu ! C’est quoi ce cirque ? ».

Septembre 1944. Trois mois après le Débarquement, les Alliés arrivent en Lorraine. Pour ne pas être pris en étau entre leur avance et les actions de la Résistance, les Allemands déplacent tout un village. Les habitants ont une heure pour réunir quelques effets. Reviendront-ils ? Quand ? Retrouveront-ils leurs demeures, leurs animaux, leurs biens ?
Nourri dans l’enfance par les récits de ses grands-parents et de certains anciens du village, l’auteur recrée le décor et le climat d’une période douloureuse de notre histoire. Il se plaît également à constater que, dans l’adversité, l’individu peut enrichir la communauté de sa force et y puiser tout son courage.

Le manoir de Tyrel

« Les soldats prirent place dans la barge ballottée par les flots. Jean, trempé malgré sa veste imperméable, regardait droit devant lui l’apparition des premières falaises de la côte normande dans la lueur crue du matin. La terre de France, sa terre, son pays. »

6 juin 1944 – Après des années d’un entraînement intense, Jean participe au débarquement. Souhaitant plus que tout libérer son pays, il doit, avec ses camarades, participer à des luttes acharnées. Mais le combat se mène aussi de l’intérieur et Marguerite, elle, s’engage dans un réseau de résistance. C’est au manoir de Tyrel que les routes de ces deux jeunes Français vont se croiser et que le passé va ressurgir.

Les pénitents de Breizh

« Sur le chemin qui conduit à la maison des Lyvinec, le docteur le Galès s’interroge encore, bien que ces signes cliniques soient très alarmants. « Qu’est-ce qui a bien pu se produire en l’espace de cinq petites heures, qui pourrait expliquer la dégradation brutale de l’état de santé de Jozon ? Aurait-il ingéré entre-temps quelque produit toxique, comme semblent l’indiquer les symptômes décrits par son fils aîné ? » Le médecin est curieux de le savoir et tout de même impatient de connaître le fin mot de l’histoire. »

1788. Le bruit court à Saint-Vougay, dans le Haut-Léon en Finistère, que Gabrielle, héritière du marquisat de Kerjean s’est laissé séduire par Goulven, le fils du forgeron du château.
Afin de laver cet affront, Jozon, le père du galant, demande au marquis Édouard de Hautefort la main de Gabrielle pour son aîné. Le châtelain refuse de déroger et rumine un plan diabolique. La nuit de Noël, tandis que Jozon bat le fer sur l’enclume, l’Ankou, le messager de la mort fait une terrifiante apparition. Les croyances ancestrales liées au trépas sont vivaces en Bretagne. La peur du forgeron est telle que son cœur fragile se brise. Délivré de l’importun, Édouard donne un bal pour les dix-sept ans de sa fille à l’issue duquel elle désignera son futur époux ou prendra le voile. Résignée à faire un mariage de raison, Gabrielle tombe dans les griffes d’un libertin, le marquis de Beauregard.
Grâce aux idées nouvelles propagées par les philosophes des Lumières, les amants déchus triompheront-ils des obstacles liés à leur rang ?
Sur fond de Révolution, l’intrigue policière et amoureuse nous amène à croiser des personnages attachants qui, parfois, nous glacent le sang. Les sentiments les plus purs de la condition humaine s’affrontent en un duel éternel et universel : amitié, désir, passion ; trahison, jalousie, haine ou vengeance. Si l’honneur est le maître mot, l’infamie est à l’affût tandis que vice et vertu s’unissent en un même lit. Sous les faux-semblants, enfouie dans le secret des âmes, aussi blessante que le tranchant d’une lame acérée, la vérité éclate comme un rayon de soleil dans un ciel obscur.

Néfertary une reine adulée

« Le 9ème jour du mois de Méchir, après vingt et un ans d’absence je me retrouvai avec le plus grand plaisir dans ce palais qui me fut offert jadis par mon père, lorsque j’eus atteint l’âge de douze ans. Deux décennies s’étaient écoulées depuis, et pourtant quand j’y repensais, les souvenirs étaient tellement proches dans ma tête que j’avais l’impression que tout s’était passé hier. »

Après douze ans de règne, Néfertary cède le trône d’Égypte à son fils Ramsès. Elle reprend possession du palais et de l’orphelinat de Thèbes que lui avait offerts son père vingt ans auparavant. Lorsqu’elle invite ses anciens pensionnaires, elle apprend qu’ils ont disparu et va remuer ciel et terre pour les retrouver et châtier les responsables de leur disparition. Une vie de reine ne va pas sans embûches.
Suite de « Néfertary princesse rebelle », paru aux Éditions du Panthéon en 2017, ce nouveau roman nous emporte dans le temps sur les pas d’une femme face à son destin.

Le Cadavre récalcitrant

« Bernard Lariège était à l’origine un éditeur spécialisé qui publiait, certes des  auteurs engagés, mais aussi quelques poètes contemporains, généralement allemands. Incidemment, Charles feuilleta, d’un air distrait, plusieurs revues qui étaient rangées sur l’une des étagères. Son regard s’arrêta sur le titre étrange d’une publication, « Le Cadavre récalcitrant». Après avoir constaté que le rédacteur en chef de cette revue, au demeurant confidentielle, était un certain Bernard Lariège, il reposa le volume en songeant qu’il était en train de s’égarer. »

11 avril 1971 : un célèbre dramaturge meurt assassiné près de son domicile parisien. Un suspect est rapidement arrêté et l’affaire est sur le point d’être classée… C’est sans compter sur l’enquêteur Charles Dangel, qui découvre que l’un des ancêtres de la victime est décédé dans les mêmes circonstances, exactement cent ans plus tôt. L’histoire se répète et les deux victimes ont d’autres points communs, comme cette revue au titre étrange dans laquelle ils écrivaient tous deux… Charles Dangel n’est pas au bout de ses surprises.

Napoléon, l’exil en Amérique

« Comment Napoléon imaginait-il sa vie en Amérique ? Dans les jours qui ont précédé son départ, il avait exprimé quelques idées relativement à sa nouvelle vie. Il envisageait d’abord de se refaire une santé, d’écrire ses Mémoires, puis de voyager à travers les Amériques. Une nouvelle « carrière » n’était pas exclue. »

Juin 1815. Napoléon vaincu à Waterloo choisit les États-Unis comme terre d’asile. À sa demande, le gouvernement provisoire met à sa disposition deux frégates à Rochefort pour le conduire à New York. Prévenue, une escadre anglaise l’attend…
Qu’eût été la vie américaine de l’ex-Empereur s’il avait pu atteindre New York ? Tourner la page, vivre sous un nom d’emprunt, quelque part entre New York et Philadelphie, écrire ses mémoires, voyager, parcourir les Amériques, tel était son souhait… jusqu’au jour où peut-être il reparaîtrait sur la scène du monde. À quarante-cinq ans, une nouvelle « carrière » n’était pas exclue.
Une uchronie plausible parce que richement documentée.

À la découverte du maître ou le triomphe de la raison illuminée

« Un moine et un enfant d’environ dix ans sortirent et descendirent prudemment l’escalier d’entrée. Le garçon portait dans sa main droite un papier qu’il avait enroulé et fixé avec un ruban en tissu jaune moutarde un peu noirci par la fumée du foyer. Il avait l’air fier et la manière dont il s’entretenait avec le moine montrait qu’il s’agissait d’une chose importante et qu’ils parlaient de sujets qui étaient bien au-dessus de l’âge de cet enfant. »

Romain naît dans un humble village de montagne, au temps de la Renaissance. Nous le découvrons au travers de son quotidien et de ses rencontres. Dans un monde marqué par la spiritualité, l’obscurantisme et l’ignorance, le périple du jeune héros mènera le lecteur sur les traces d’un humanisme et d’une spiritualité flamboyants, qui revêtent parfois de bien tristes atours…