Thème : Nouvelles

La chatte parlante et d’autres récits

« D’un coup, en laissant tomber, heureusement pour moi, son état d’exaltation fébrile des mérites relatifs au système didactique qu’elle venait d’élaborer, et en se proposant d’établir une étroite corrélation entre la manière didactique qu’elle avait suivie et l’origine de certaines légendes et de certains mythes, elle me posa brusquement la question insidieuse de savoir si tout cela ne se fondait que sur des événements réels, transformés par la suite en mythologie. Ne sachant quoi lui répondre de précis sur le sujet, je me bornai à admettre que cela était possible. »

De la vieille dame qui apprend à parler à sa chatte aux réflexions nocturnes d’un prisonnier, en passant par le destin d’un jeune athlète qui atteint la félicité ultime en exerçant sa passion, Giorgio De Piaggi nous emporte, à travers ce recueil de nouvelles aux allures de fables contemporaines, à la découverte d’une fabuleuse galerie de personnages. À la fois hauts en couleurs et profondément humains, les aventuriers du quotidien qui peuplent ces courts récits au bord du fantastique ont bien des choses à nous apprendre…
Giorgio De Piaggi est originaire de Gênes. Il a exercé la fonction de lecteur de langue et de culture italiennes à la Faculté des lettres d’Aix-en-Provence puis enseigné la littérature française aux Universités de Salerne, de Bologne et de Gênes. Professeur émérite, Officier des Palmes académiques, il est membre du Conseil d’Administration de l’Alliance Française de Gênes, ancien membre de la Società Universitaria per gli Studi di Lingua e Letterarura francese, et Accademico corrispondente nell’Accademia Ligure di Scienze e Lettere.
Il est l’auteur d’« Un jour à Marseille », « Ô Sorbonne ! », « Une étrange aventure » et « Faut pas réveiller les morts », parus aux Éditions du Panthéon.

Le silence des mers

« La matinée vient à peine de commencer.
Il fait si bon, si doux.
Les couleurs sont à peine colorées, douces, subreptices, vermeilles.
Oui, l’âme est chaude.
Depuis le lit, pelotonné dans sa couverture, il s’enveloppe d’une belle harmonie, d’un doux charme, d’un beau timbre.
Le temps est bon, le temps est beau.
La littérature poursuit son œuvre, son chemin d’hiver, tempétueux, calme et paisible. »

Des tableaux, intensément beaux parce que cruellement vrais, qui valsent mais en procession, lentement, mais avec passion. On retourne ici au primitif, celui des mots, de l’écriture, celui d’enchaîner les joliesses comme des perles de nacre pour célébrer les émotions, les expériences humaines si petites mais si grandes, toutes ensemble mais pas vraiment, dans les souvenirs et les embruns du cœur. Dans ce nouvel opus, Guillaume Solal redonne le soleil aux printemps pluvieux.
Enseignant en histoire, Guillaume Solal souhaite faire éclore l’impressionnisme sensoriel. L’esthétique est la clé de voûte de ses écrits, syncrétisme de couleurs et de sons pour faire scintiller le net et pur flamboiement du cœur.

À la lueur du néant

« Le miroir qui me fait face laisse entrevoir un corps défiguré par la pénombre et un visage aussi cadavérique que sanglant. Impossible pour moi de ne pas laisser échapper un sourire fourbe face à la silhouette qui me fait face. Encore une fois, je ne me reconnais plus, mais peu m’importe. »

Dans ce recueil de nouvelles aux univers riches et variés, Iness Akchouche nous donne rendez-vous avec l’étrange et l’intense, avec le poétique et l’obscur. Du curieux qui souhaite découvrir les secrets d’une étrange demeure à l’écrivain torturé par ses propres mots, le lecteur est promené entre des sensations décrites comme autant de tableaux, des sentiments qui rongent, des situations surnaturelles, dont il doutera de la réalité…

Il n’y a pas que la richesse qui fait le bonheur suivi de Chanel et Stacy

« Vincent  : Je sais pourquoi tu es ici, Chanel, et je t’ai déjà dit d’effacer ces souvenirs de ta tête.
Chanel  : Je le sais, papa, mais chaque fois que je regarde les étoiles, j’ai l’impression d’être auprès d’elle.
Vincent : Il faut effacer le passé et penser au présent, je t’ai trouvé une deuxième maman et Anna t’aime comme sa fille de sang.
Chanel : Anna est si gentille et elle ne fait pas de différence entre moi et ses enfants, tu as trouvé une femme exceptionnelle, papa.»

D’un côté, nous suivrons Anel qui se voit contrainte par sa mère d’accepter un travail de femme de ménage pour une famille riche, afin de subvenir à leurs besoins. Une décision forcée qui changera à tout jamais son existence lorsqu’elle fera la rencontre de cette famille… De l’autre, nous entrerons dans la vie de Chanel et Stacy, demi-sœurs par alliance qui ne s’entendent pas du tout… Mais la vie en décidera autrement. Deux nouvelles autour de la famille et de l’amour, peintes par une plume déliée et pleine de sensibilité.

Des histoires de gens heureux et de malheureux itou

« Chaque personne a son histoire, mais toutes n’ont pas la prétention de trouver l’intérêt de la raconter. On donne le prétexte, avec ou sans raison, qu’il faut le faire pour notre postérité. Passer à l’histoire. Laisser sa marque. Voilà une autre question. Et la réponse pourrait aussi se trouver dans une responsabilité collective de transmettre ce que la vie nous a appris. »

Dans cette galerie de portraits hauts en couleur, l’auteur nous emmène à la découverte du sens de la vie. À travers ces personnages, ces photographies d’instants ou de morceaux de vie, il nous fait voir par le trou de la serrure l’intérieur d’une existence, qu’elle soit celle d’un employé de bureau, d’un alcoolique anonyme ou d’une petite chienne de compagnie… Des récits touchants, drôles et parfois surprenants, qui incitent à chercher le bonheur dans les détails.

Poisson-Femme

« Le souffle dramatique de ces nouvelles, empreintes de tristesse, évoque, parfois, d’une manière fantastique, la plainte lancinante d’êtres broyés par une fatalité sournoise et le désarroi d’une jeunesse gabonaise malmenée par les mutations d’un monde où les faibles n’ont déjà plus qu’une si petite place. »

D’histoires tristes en récits fantastiques, ces nouvelles nous emmènent à la rencontre de jeunes gens frappés par la vie ou par une sorte de malédiction que rien ne peut contrer. La bonté même, aveugle et insistante, ne semble pas pouvoir venir à bout de tous les malheurs. Que faire alors ? Faut-il accepter la fatalité ?

L’âme erre au bord des yeux

« Le ciel était bleu, la Mer comme elle l’est toujours ; je profitais de ce calme pour essorer mon cœur. J’étais immobile comme une pensée de tristesse qui dure, comme un Soleil qui s’en veut pour sa chaleur. »

Et si chaque larme était en fait un bateau errant sur les vagues et vivant ses propres aventures ? Partant de cette idée poétique, la narratrice nous invite à partager son voyage personnel, qui la conduit, après la traversée de pays inattendus, sur des rivages plus hospitaliers.

Souvenirs diaprés

« Dans son appartement, une femme des services sociaux a trouvé vingt kilos de feuilles, posées par terre, sur le lit ou le canapé, agrafées aux murs du sol au plafond. Du papier recouvert de portées et de notes, un véritable trésor, des compositions empreintes d’une grande nostalgie qui pourtant se cristallisent autour d’une petite note rebelle, s’envolant soudain, portée par une croche. »

Dans ce recueil aux mille facettes, Carole Fumeaux nous emmène vers des ailleurs nés d’un imaginaire posé sur la vie et ses travers. Tour à tour voyages dans l’espace-temps et explorations intimes et profondément immobiles, ses nouvelles sont une ode aux sentiments, à tous les sentiments, dans toutes leurs nuances, du lumineux au plus sombre… et une célébration de l’amour du vivant.

Iéadva : Fées, dieux et hommes

« Avant la fin de la nuit, le sac aurait disparu, tout comme les corps de ses victimes. Car à Jastal tout est éphémère, la vie, la mort et surtout la richesse, pour ceux qui se croient supérieurs à la masse. »

Dans le monde féerique de Iéadva se côtoient des peuples aux cultures diamétralement différentes : citadins d’un côté et habitants des vastes étendues sauvages de l’autre. Les rencontres, houleuses, donnent parfois lieu à des batailles épiques. Suivez le destin de personnages bien éloignés les uns des autres dans ces nouvelles singulièrement prenantes.

L’aventure de Nommi et Millo – La loi Jungli

« Il était une fois, une grande famille de monstres qui vivait dans la forêt, à côté d’un village situé en hauteur dans les montagnes qui s’appelait Hummon.
Les villageois et les familles de monstres avaient tissé une loi depuis longtemps, très longtemps… un siècle.
La loi Jungli, la loi interdite. »

À l’annonce de plusieurs naissances dans son entourage, l’autrice invente une belle histoire pour ravir les jeunes enfants. Ils suivront les aventures de Nommi et Millo dans la jungle et pourront découvrir une galerie de personnages à colorier ! Un ouvrage qui stimule l’imagination en même temps que la créativité des petits.

S’évader de A à Z

« Félicie sourit. Oui, elle avait eu une grande vie. Elle avait vécu la guerre, avait fait partie de la Résistance belge, avait épousé un homme, s’était retrouvée veuve, avait continué sa vie, seule, avait fréquenté d’autres hommes – ce qui ne se faisait pas à l’époque – et était devenue la première femme taxi. On pouvait effectivement la qualifier de féministe ou d’avant-gardiste. »

À seulement vingt ans, Laura Amorosi délivre ce recueil de fictions alphabétique. Vingt-six nouvelles, vingt-six univers très variés qui se suivent comme les lettres de l’alphabet, explorant le réel, l’imaginaire et leur frontière, nous faisant voyager dans le temps pour nous faire revivre des moments marquants de l’Histoire aux côtés de ses personnages uniques et hauts en couleurs. Des textes qui donnent à réfléchir tout en étant divertissants : pari réussi.

Les Tatoués

« Loy était, comme ses compagnons, révoltée face à ces tatouages de masse. Elle n’avait plus revu sa mère à cause de cette mascarade. Après la tragédie nationale, Loy et sa mère partirent pour Bordeaux. Sa mère, rebelle dans l’âme, s’opposa farouchement à la loi Tatoo. Cette prise de position ouverte et franche lui valut d’être arrêtée par la police lorsque Loy avait 22 ans. Cette dernière essaya par tous les moyens de retrouver la trace de sa mère, notamment par le biais des serveurs de police, de prisons et du Darknet. Mais aucune trace ne fut trouvée, pas même le moindre indice. »

Dans un monde meurtri par le terrorisme, les gouvernements rendent obligatoire le tatouage pour tous. Une encre révolutionnaire doit alors garantir la sécurité publique en permettant de suivre les faits et gestes de chaque individu. Toute personne non tatouée est dorénavant considérée comme hors la loi…
En France, quatre amis de toujours, farouchement opposés à la loi Tatoo, collaborent avec ferveur pour conserver leur liberté.
Dans ce meilleur des mondes imaginé par Jessica Gobin, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Comment rêver, ou ne serait-ce rêver que l’on s’envole, lorsque la société s’emmitoufle petit à petit de résolutions liberticides ? De son écriture acérée, Jessica Gobin nous amène à observer la lutte du papillon mis sous cloche.

21 dialogues dans la nuit

« À la fin d’une longue vie, nombreux sont ceux dont le quotidien n’est plus qu’une ignominie et qui guettent mon ombre dans le mouvement d’un rideau, à la tombée de la nuit. Je suis la délivrance d’un monde âpre et injuste, car la vieillesse, qui, aux premières heures, est soulagement, devient vite un monde réduit à quelques mètres carrés, dans la pestilence et dans la douleur de ne plus rien reconnaître que l’image délabrée des congénères du souper d’infortune. Quand le seul horizon est celui de la profondeur des souvenirs, il est temps de changer de monde. »

La mort, les injustices, la douleur de l’existence… Autant de sujets lourds, profonds et riches abordés ici sous forme de dialogues, ce qui permet une grande diversité des points de vue tout en rendant l’ensemble plus vivant. Le lecteur se retrouve ainsi au fond des tranchées, spectateur malheureux d’une pension pour très jeunes enfants ou encore invité à une table de restaurant !

Philippe Virolle revient avec un recueil de nouvelles. Diplômé de philosophie, il évoque la mort et la solitude, sans concession, avec mordant. Il est déjà l’auteur de deux recueils de nouvelles, « Nouvelles brèves » et « De courir parfois mon regard s’arrête », ainsi que d’un roman « Demeure et ne deviens pas ».

Une existence d’homme – Volume 1

« Le décollement d’une plinthe, un impact infime dans la tapisserie, une irrégularité d’espacement entre les lattes du parquet, un rien du tout auquel chacun se raccrochait à cet instant, comme pour se rendre soi-même infiniment petit et se soustraire à ce lieu, à cette compagnie, à ce conflit. Un minuscule néant. Tout un univers le temps d’un instant »

Des évènements a priori anodins peuvent avoir des conséquences énormes, ricocher tout au long d’une vie. Que faire après un échec sportif, un divorce, une histoire manquée ? Chacun est libre de se laisser couler ou de tirer une leçon de l’expérience. À travers une série de nouvelles, l’auteur retrace l’existence de plusieurs hommes, dévoilant leurs doutes, leurs peines mais aussi leur force et leur volonté.

Cœurs de femmes

« L’homme ne vit pas, ne vit plus à partir d’un certain âge, si tant est qu’il ait jamais vécu, englué qu’il est dans une virilité névrotique, il se contente de profiter de ce qu’il pense ou estime être son dû : sa femme et son boulot. Non que tous les hommes correspondent à cet archétype, mais il y en a beaucoup, du moins parmi ceux que j’ai fréquentés jusqu’à présent. »

À travers le regard de quatre femmes, différentes mais en quête de liberté, l’auteur explore ce que peut être le quotidien. Sur les pas d’Élise, Anne, Sophie et Ève, nous découvrons leurs sentiments, leurs difficultés et, par-dessus tout, leur force.
Marcel Nuss donne la part belle dans ces récits à ses personnages féminins, aussi complexes qu’attachants. Ève, Walkyrie en fauteuil roulant, en est la flamboyante quintessence.

Ombres sur Versailles

« Par une lumineuse matinée d’automne, un homme aux tempes grisonnantes déambulait dans les rues de Versailles, et traversait la place du marché, distrait à chaque pas tantôt par les étalages de fruits et légumes, les fromages, tantôt par les voitures, les autobus, les kiosques à journaux, d’assez mauvaise humeur, à vrai dire, car n’étant pas revenu dans cette ville depuis quarante ans, il ne reconnaissait plus grand-chose du décor qui avait été celui de son enfance. Seul le château était bien encore là, semblable à lui-même, excepté les grilles qu’on avait redorées et qui brillaient d’un éclat surfait. »

Il n’est pas nécessaire d’être Versaillais pour goûter ces nouvelles se déroulant dans la cité royale, revisitée en toute liberté par l’auteur. Elle en apprécie à la fois le charme, la grandeur et les travers. Dans ces pièces d’humour, elle déguise un pessimisme latent sous un sourire taquin, s’accordant parfois la fantaisie de pasticher quelques écrivains… Saurez-vous les reconnaître ?

Miroirs

« Peu à peu, l’endormissement s’est mis à envahir ses paupières fatiguées, et peu après, il a plongé dans un sommeil profond, et les songes roses ont afflué comme des mélodies émouvantes émises par un fifre exalté… »

Les miroirs de Said Radouani ne sont pas des objets plats et figés qui froidement nous reflètent. Ses miroirs sont complexes, mouvants, liquides. Tour à tour accusateurs ou charmeurs, ils ont une âme, un parti pris, ils sont profonds, spirituels et très souvent cruellement réels. Fabuleux, ils font ressortir ce qu’il y a de caché, d’enfoui, d’inavoué dans les replis de l’esprit et du cœur. Ils sont à l’image de l’humain qui s’y mire : infinis.

La chasse à la licorne

« Nous avons le même blason que la Couronne d’Angleterre. Le blason est supporté à dextre par un lion anglais et à senestre par une licorne écossaise d’argent armée, lampassée, et entravée d’or. Mon grand-père, le comte Isidore de Fleurville, est persuadé que cet animal mythique, d’une blancheur éblouissante et muni sur son front d’une grande corne, a vraiment existé et existe probablement encore quelque part dans un coin reculé du monde, peut-être dans le désert d’Arabie, en Mongolie, ou – pourquoi pas – dans les Pyrénées, se cachant dans les nombreuses grottes et forêts de la haute montagne.»

Les licornes existent-elles vraiment ? Les esprits et autres vampires marchent-ils parmi nous ? À quoi ressemble vraiment l’Enfer ? Peut-on voyager dans le temps ? Dans ces vingt-quatre nouvelles aux accents magiques, Harald Bredlow nous propose de répondre sérieusement à toutes ces questions qu’on ne se pose souvent qu’avec amusement. Entre rêve et aventure, entre évasion et émotions, nous trouvons notre place pour voyager aux côtés de l’auteur, les yeux et les oreilles grands ouverts.

Loin de l’hiver

« La montagne de North était réputée pour être impitoyable. Elle ne laissait aucun droit à l’erreur aux quelques marcheurs aventureux qui se risquaient à venir l’escalader. Les paysages offerts par cette reine des glaces étaient sublimes. Des glaciers à perte de vue, des pics, des cols et des plaines enneigées en faisaient l’un des endroits les plus époustouflants du monde. Encore méconnue du grand public, elle comptait bien le rester le plus longtemps possible. »

James et Lyse décident d’abandonner leur vie citadine pour aller s’installer à North, une froide ville de montagne particulièrement reculée. Loin des trépidations et des noirceurs de la grande ville, ils rêvent d’offrir une vie plus saine à leur fille à naître, Prune… Mais quelle que soit la route que l’on prenne, les affres de l’existence ne nous épargnent jamais et la petite famille en fera la grande et tragique expérience.

La vengeance du mort

« Femme : Oh ! Vous n’avez pas le droit de lui parler comme ça, c’est trop brutal, ça ne se fait pas.
Homme : Vous ne pensez pas la même chose que moi ?
Femme : Si, mais je lui aurais dit autrement. Par exemple, qu’elle avait l’air fatigué en ce moment. Vous devriez vous exprimer avec plus de nuances, maquiller votre pensée. Sinon on vous prend pour un goujat. Ça n’est pas la peine d’être cruel avec cette pauvre Françoise, elle est si fragile.
Homme : Vous croyez ?
Femme : Mais oui, c’est une pauvre fille.
Homme : Ah bon ?
Femme  : Elle n’a aucune personnalité. Elle est stupide. Vous n’avez pas remarqué ? »

Pourquoi les relations humaines sont-elles si chaotiques ? Pourquoi est-il si difficile de communiquer avec nos semblables ? Ces nouvelles taquinent l’absurde et la dérision, et illustrent de façon humoristique ces questions. Dans la valse continue des quiproquos, fâcheries et blessures d’amour-propre nourrissent les aigreurs et les angoisses de chacun.