Thème : Théâtre

La Fuite

« Fuyez vers le nord, n’espérez plus partir, bientôt la situation sera incontrôlable et je ne pourrai plus rien faire pour vous. »

Congo Brazzaville, 1997. Sous la pluie des obus, une famille tente de survivre à la guerre civile qui fait rage. Une seule solution s’impose : la fuite.

Véritable tragi-comédie contemporaine, « La Fuite » est basée sur le témoignage de l’auteur, à travers ses yeux d’enfant. En se remémorant l’exode, il rappelle la nécessité de l’amour familial, véritable rempart face à la haine et à la barbarie. La fraîcheur des personnages, leur naïveté et la justesse des faits retranscrits nous font voyager à travers l’Afrique Equatoriale et prendre le pouls de l’horreur moderne. Alors que ces tristes événements ne sont finalement pas si anciens, l’auteur incite à la réflexion sur les conséquences d’une guerre civile pour tout un peuple, et nous met en garde pour les années à venir.

Le chemin d’Heming

Émile, il pourrait être accroché au phare de la Veille ou à celui d’Ar Men, le nom n’a pas d’importance finalement. Il aurait pu être marin. Il est le gardien de ce phare qui lutte et qui veille. On le croit seul, mais il ne l’est pas. Bien entouré, dans un huis clos forcé, au milieu des éléments déchaînés.

Il y a Ulysse, son ami de longue date, qui ne sait trop ce qu’Homère attend de lui. Il y a Amandine, celle de la mer, l’onde claire des courants et la voix des marins. Il y a aussi Charles, l’aristocrate au grand nom mondialement connu excepté d’Émile. Charles Nungesser est tombé de haut, son Oiseau Blanc s’est abîmé. En mer.