« Un indice. L’origine est atemporelle. Tout comme le langage. Que j’utilise. Par ailleurs. En cet instant pour vous parler. Mon langage. Maladroit. Saccadé. Déstabilisé. Déséquilibré. D’ordinateur. D’intelligence artificiellement contrainte. Pour le moment. »
Conte métaphorique, « Les balancements » s’interroge sur l’origine du Moi, de la conscience et par conséquent de la souffrance. En une mise en abyme vertigineuse sont convoquées l’intelligence artificielle et la sensualité pour mettre en déroute toutes les certitudes sur ce qui fait l’humanité. Et si nous, humains, n’étions finalement pétris que de poésie, et bien éloignés de toute supposée supériorité ?
Jean-François Calvat est l’auteur de deux manifestes poétiques « Homme exfolié », « Écrire, c’est ne pas écrire » et d’un roman « Un insecte sur l’écran », parus aux Éditions du Panthéon. Modeleur du langage, il en extrait paillettes d’humour et vérités déchirantes en une douce violence.
Jean-François Calvat nous guide en terre inconnue, à travers les mises en abymes et les reflets vertigineux de ce conte pétri de poésie.