« Quand le directeur du centre rendait une visite à notre fermière, il fallait dire que tout allait bien. Que nous étions bien traités. Ce jour-là, elle nous apprêtait avec soin. Quelle perversité ! »
Brutalisée par un père alcoolique, placée chez les sœurs puis traitée en esclave et abusée par ses familles d’accueil, le calvaire de Brigitte Diez se poursuit dans un schéma qui se répète. L’homme qui partagera sa vie se révélera lui aussi en proie à l’alcool et malade. Grâce à la présence lumineuse de ses deux enfants et à une force de caractère extraordinaire, elle atteint une forme de résilience et dévoile une existence portée par l’espoir indéfectible en des jours meilleurs.
Pupille de l’État, Brigitte Diez témoigne du monde du placement à une période encore toute récente, celle des années soixante. Informer, ne jamais fermer les yeux face à un enfant que l’on sait abusé, c’est tout le message qu’elle souhaite partager.
Un témoignage glaçant, qui soulève une seule question : Pourquoi ?
Pourquoi certaines existences semblent-elles être sacrifiées ? Dès le départ une trajectoire définie entre violence, alcoolisme, maltraitance... Bouleversant !
Histoire réelle d’une vie tempétueuse, bravo Brigitte magnifique évasion. Content de t’avoir un tout petit peu incitée à écrire.