Rencontre avec... Marcel A. Boisard
1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?
L’ONU est arrivée en bout de course. Il faut la réinventer. Son incapacité à mettre fin aux conflits armés, au Moyen-Orient par exemple, et à diminuer les écarts éhontés des niveaux de vie dans le monde en est la preuve. De plus, elle n’est, en rien, équipée pour faire face aux deux phénomènes qui marqueront l’avenir immédiat des relations internationales : le terrorisme et les migrations de masse. L’équilibre des forces bascule. Vieille de bientôt 75 ans, le Charte de San Francisco doit être totalement revisitée.
2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?
L’expérience – 50 ans d’activités diplomatiques – et les traités de droit et de politique internationale.
3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?
Nelson Mandela : Conversation avec moi-même.
4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
Empathique, persévérant, réaliste.
5. Quelle est votre citation favorite ?
« La douleur est inévitable, la souffrance optionnelle » (Murakami)
6. Quel est votre mot préféré ?
Effort
7. Quel est votre rituel d’écriture ?
Deux fois par jour, après ma promenade avec mon chien.
8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?
Missa sine nomine (ErnstWiechert).
9. Stylo ou clavier ?
Depuis peu : clavier.
10. Le mot de la fin ?
La paix est une illusion, mais il faut y croire.