Thème : Essais biographiques

L’art de dompter le destin : entretien avec un entrepreneur

« Mais posons-nous la question :
Au départ, ces gens de culture, d’origines et de temps différents étaient-ils tous destinés à une carrière et une ascension aussi fulgurante ?
Je pense que oui, leur vie et leur cheminement n’ont sûrement pas été simples et faciles, mais je crois qu’ils ont créé leur succès.
Tout se joue dans la tête. »

Qu’est-ce qui distingue un entrepreneur d’un financier ou d’un astronaute ? Rien ou pas grand-chose. Ils possèdent la même détermination à surmonter les obstacles. Marc Gerlache le résume ainsi « Tout se joue dans la tête ».
Le monde de l’entrepreunariat ne fait pas exception à ce postulat, il exige de voir plus grand, plus loin, de penser « hors » des clous. L’auteur dévoile les clés du succès au travers de conseils avisés et de stratégies éprouvées.

Nu, noir, nature

« J’aime le naturisme comme la faim aime la nourriture. J’aime le naturisme parce que le naturisme est beau et le naturisme est beau parce que la nudité est belle. »

Certains déclarent leur flamme à l’être aimé, l’auteur, lui, clame son bonheur à être naturiste. Manifeste pour une vie en harmonie avec soi, les autres et l’environnement, « Nu, noir, nature » replace le mouvement dans son contexte historique et en rappelle les principes.

La reine Jeanne de Naples et Catherine de Sienne

« Mais qui était donc cette Catherine, à oser s’adresser par missives à une haute personnalité régnante et aussi à d’autres princes et souverains pontifes, certes de façon courtoise, mais sans mâcher conseils, remontrances et admonestations, leur rappelant les devoirs chrétiens de leurs charges ? Attitude d’autant plus surprenante quand on considère le rôle subalterne de la femme à cette époque du Moyen Âge, au XIVe siècle, et pour Catherine, comme la plupart de ses semblables, d’un niveau d’instruction élémentaire »

Le quatorzième siècle italien (Trecento) est riche de deux personnalités féminines dont Gérard Desbois dresse le portrait dans cet ouvrage  : la reine Jeanne de Naples et Catherine de Sienne.
Femmes de tête, par nécessité ou par conviction, elles ont eu à se rebeller contre l’ordre établi, bravant rois et papes successifs, dans une période à la fois inspirante et sombre, marquée par la Peste noire.

Philippe Berta, de la double hélice à l’hémicycle ou le parcours d’un scientifique à l’Assemblée nationale

« Des années de cela, au sortir d’une interview, le sentiment de n’avoir pu poser la bonne question, de n’avoir pu entendre ce qui n’était que partiellement dit. La certitude en revanche d’avoir rencontré, ce jour-là, un homme dont la passion des autres était clairement affichée. L’envie de poursuivre le questionnement, de comprendre la complexité d’un itinéraire qui lui fit transformer un drame intime en une force capable d’en pointer le sens. Philippe Berta répondait aux questions posées, mais la voix trahissait une évidente timidité. Impossible alors de ne pas vouloir mieux comprendre, difficile aussi de ne pas entendre l’ambiguïté manifeste. »

Jacques Prevost met en lumière les phénomènes sociologiques suscités par l’apparition de la Covid et les conséquences sur la recherche scientifique, prise en étau entre la nécessité de tester ses hypothèses et l’urgence de trouver un remède.
À travers le parcours de Philippe Berta, chercheur et député, il décortique ce temps du « virus » pour que le monde d’après soit aussi celui de nos avenirs, bousculant les habitudes, les générations futures, et plus globalement le vivant.

Sous le souffle du communisme en Pologne

« Malheureusement, la politique scandaleuse de la noblesse polonaise nonchalante, égoïste et stupide ainsi que les appétits de trois puissances, la Prusse, l’Autriche et la Russie, ont amené aux trois partages du territoire polonais : par conséquent, la Pologne a cessé pratiquement d’exister sur la carte de l’Europe. Elle a retrouvé son indépendance après la Première Guerre mondiale, en 1918. »

Qui mieux que quelqu’un qui l’a vécue personnellement peut raconter l’histoire d’un pays  ?
C’est une promenade dans les rues de la Pologne du XXe  siècle que nous propose ici Barbara Małecka. L’influence soviétique, les querelles entre l’Église et l’État… rien ne semble avoir de prise sur la belle âme polonaise qui toujours se libère, toujours se manifeste.

In Media Res

« À la croisée du temps, mais aussi à la croisée de la vie, à la croisée du genre humain, de la remise en question des structures de base de la société, il nous appartient d’aborder la problématique du devenir. Face aux pouvoirs politiques, médiatiques, aux faiseurs d’opinion, un retour sur les fondamentaux s’impose. »

Fernand Hessel a officié en tant que cardio-réanimateur à la tête de services hospitaliers, publics comme privés. Il a présidé des fondations d’utilité publique, siégé dans les conseils d’administration de la Société Industrielle et de l’université de Haute Alsace ainsi que dans des institutions religieuses. Confronté tant à la réalité des relations humaines contemporaines qu’à l’évolution technologique et économique, il a tiré le fil conducteur de sa vie entre la chape nazie sur l’Europe et la pandémie de Covid-19.

Une vie brève, une vie de génie

« J’ai rencontré Antonia un beau jour de juillet en montagne, à Livigno en Haute-Valteline et, depuis ce moment, elle ne m’a plus quitté, séduit que je fus par son œuvre immense comportant trois volets  : la poésie d’abord et toujours, l’art photographique et l’activité épistolière  ; c’est ce dernier aspect qui m’a permis de suivre son chemin depuis sa petite enfance jusqu’à son décès prématuré. »

« Je vis de la poésie comme les veines vivent du sang », ainsi s’exprime Antonia Pozzi (1912-1938). Remarquable poétesse, philosophe et intellectuelle italienne, elle a été emportée prématurément à l’âge de 26 ans par son désir d’un amour absolu et un sentiment d’incomplétude impossible à combler.
À travers cet ouvrage, Gérard Desbois invite le lecteur à découvrir le parcours bouleversant de cette femme aux talents et aux expériences multiples qui a évolué dans une Italie étouffée par le fascisme mussolinien.

Alexis Soyer, un cuisinier français à Londres au XIXème siècle

« Soyer, grand chef d’origine française, fut un homme très célèbre à l’époque victorienne en Angleterre. Sa vie mouvementée, son originalité en ont fait le héros de diverses biographies anglaises alors que son parcours est resté quasi méconnu en France. »

Originaire de Meaux, Alexis Soyer est une figure majeure de la gastronomie du XIXe siècle. Sa vie résolument romanesque et son personnage haut en couleur restent néanmoins méconnus du public français, car une grande partie de sa brillante carrière s’est déroulée en Angleterre. Cuisinier hors pair, mais aussi ingénieux inventeur, homme engagé et écrivain, sa vie est un puits de savoir pour qui s’intéresse, de près ou de loin, à l’histoire de la gastronomie.

Rouget de Lisle ou la Marseillaise désenchantée

« En 1789, tandis que la Bastille tombait, que les privilèges étaient prétendument abolis et que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen était votée, le désormais lieutenant en second du génie royal, Claude Joseph Rouget de Lisle s’ennuyait au fort de Joux, sur les hauteurs de Besançon et pour tout dire, s’intéres-sait assez peu à la politique. Il s’avouait royaliste, mais il l’était davantage par tradition – voire conservatisme – que par conviction. »

Royaliste de cœur mais séduit par les idées révolutionnaires, doté de multiples talents pourtant n’émergeant dans aucun, Claude-Joseph Rouget fut en perpétuel conflit avec lui-même.
C’est cette personnalité complexe que l’auteur a voulu cerner, non en une biographie au sens classique du terme, mais plutôt en un feuilleton biographique découpé en épisodes.
Peu avant de mourir pauvre et oublié, Rouget de Lisle accusa la malchance de l’avoir laissé écrire, en une nuit exaltée, un chant trop grand pour lui.

Enfer… derrière !

« Malheureusement, c’est souvent quand on voit clair que tout devient sombre… »

Dans ce recueil, de sombres et tristes pensées pour évoquer l’abandon, d’un ami, d’un amour… Jeux de mots et fantaisies pour l’humour garder dans le hasard et le tragique de la vie.