Thème : Essais littéraires

Éloge de la vie humaine

« Nous allons tenter, à notre humble niveau, d’étudier la liste non exhaustive des comportements les plus commodes à adopter afin de parcourir ce voyage merveilleux qu’est la vie humaine sur cette terre, en espérant qu’il soit le plus délicieux possible. »

Dans cet ouvrage accessible à tous, Michel Dabi décrit la trame d’une vie humaine sur Terre. Dans une quête de spiritualité empreinte de philosophie, ancienne comme contemporaine, il met en exergue les richesses de l’existence et nous donne des pistes, des clés pour ouvrir les portes de la volonté, du lâcher-prise et du bien-être afin d’accéder au bien le plus sacré de l’être humain : le Bonheur.
Le troisième millénaire sera spirituel ou ne sera pas !
Nous sommes solidaires, les uns des autres et de notre environnement. Nous ne sommes pas une coquille vide trimballée au gré des vagues au milieu d’un océan…

La voie transcendantale de la voix de l’Ange

« Ce travail à travers la voix porte vers cette révélation, souvent douloureuse, mais toujours libératrice et bienfaitrice en finalité, si l’humain se donne ce droit dans son libre arbitre octroyé par Dieu d’oser affronter ses propres profondeurs dans les abysses de son inconscient propre, mais inconscient relié également à celui du collectif de l’Humanité. »

Dans cet ouvrage théorique, Véronique Klesse met en lumière 25 notions complémentaires liées au travail de la voix. Cette démarche de concentration intense et ce travail intérieur se métamorphosent, de voix… en voie, allant droit à l’essentiel et reliant l’humain au divin. La voix se fait symbole angélique puis instrument, tour à tour méditative et libératrice, et mène à la transcendance de l’être humain.
Professeur de chant, Véronique Klesse est passionnée par le travail essentiel sur les émotions à travers le chant. Après « La voix du cœur » (Éditions du Panthéon, 2020), elle prolonge son travail de réflexion sur la voix humaine comme approche du sacré.

La langue des élites contre le peuple

« Dans les «  sociétés ouvertes  », le régime et l’État ont donc été dissociés. L’État reste cette institution qui représente les citoyens, mais il n’est plus un régime, ce qui régit et réglemente. Ces fonctions régaliennes sont exercées par d’autres : les grandes compagnies économiques, à travers leur ingérence auprès des superstructures européennes. L’État est à la fois impuissant et totalitaire, selon ce qui arrange ces groupes de pression. »

On pourrait croire que dans un pays démocratique, à l’image de la France, un langage totalitaire n’aurait pas sa place. Et pourtant c’est cette langue que nous commençons tous à pratiquer. D’instinct nous préférons parler comme il faut, sans en avoir pourtant reçu l’ordre. On emploiera volontiers les termes de « vivre-ensemble », de « populisme » ou encore de « stigmatisation », sans s’apercevoir qu’ils instillent en nous des idées convenues qu’il vaudrait mieux ne pas remettre en question. Ce texte se veut un « traité d’autodéfense intellectuelle » pour se prémunir contre les discours dominants.

Cent quarante ans au service de l’Éducation nationale en ZEP

« Comment, avec l’aide de différentes structures académiques et nationales, j’ai pu entraîner des collègues à modifier leur pédagogie pour lutter contre l’échec scolaire, à devenir volontaires pour accompagner, comprendre, aider les enfants en grande difficulté. Les différents paragraphes illustrent mes multiples interventions, preuve de la richesse de notre métier, dans son implication dans les réalités du terrain, et de son adaptation à une société toujours en évolution. »

Contrôleur d’aérodrome dans une base d’école militaire, l’auteur a participé à l’initiation de nombreux élèves au pilotage d’un avion. Le décès de plusieurs moniteurs et amis l’a orienté vers un enseignement moins risqué. Dans le cadre de l’Éducation nationale, il a mis à profit son expérience passée pour rendre vivantes et attractives les mathématiques. À la rigidité du système scolaire qui ne s’adapte pas à la mouvance de la jeunesse, il oppose l’échange, l’écoute et l’interdisciplinarité.

Une nouvelle France pour demain

« Essayons de comprendre les défis de notre temps. Profitons-en pour maîtriser le mal et endiguer nos faiblesses, tirons-en des leçons. Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle France ? Rien ne sera-t-il plus comme avant ?
Les décisions de rupture pour reprendre le contrôle, après la fin de la crise sanitaire, sont nombreuses, identifions-les, réévaluons les priorités et nos besoins, mesurons en les impacts ! »

La crise du COVID-19 a révélé l’existence de contradictions et faiblesses du système français sous de très nombreux aspects.
Claude Chinardet propose un plan de relance nécessaire à l’économie française. À partir de l’analyse de nos comportements (émotivité, république de l’opinion, individualisme exacerbé), il suggère une large palette de solutions dans des actions à entreprendre comme la priorisation du local, la relocalisation de l’industrie, l’amélioration de l’organisation et de la gouvernance de la santé et de l’éducation, l’optimisation des dépenses sociales de l’État Providence au bénéfice du régalien, la refondation de l’Europe, la réappropriation de la nature, etc. Pour ce faire, il accorde une attention toute particulière au numérique, à la lutte contre le réchauffement climatique, à la défense des libertés individuelles et à la réduction des inégalités.

Dans le sillage de Christophe Colomb…

« Mon souci a été de faire vivre et sentir l’Aventure de la rencontre avec le Nouveau Monde – Aventure avec un grand A – et de montrer qu’elle est bien la plus grande des odyssées, la plus grande épopée de l’Humanité, le plus grand tournant de l’Histoire. Dans le sillage de Colomb notre monde s’est forgé. »

À bord de la Santa Maria, le Bateau-Amiral englué dans la mer des Sargasses, l’intrépide équipage sombre dans le désarroi, terrorisé par les supposés démons de la mer Ténébreuse…
Bien documenté, se référant principalement au carnet de bord de Colomb, à sa biographie et aux relations de B. de Las Casas, B. Lucquiaud fait revivre de manière très réaliste et imagée la plus grande épopée de l’Humanité – la découverte du Nouveau monde – réalisée par un navigateur hors pair, hautain et avide de richesses qui mourra empreint de mysticisme, persuadé d’être arrivé au Cathay et aux portes du Paradis terrestre.
Dans le sillage de Colomb se bousculent les conquistadors, les évangélistes, puis les colonisateurs, les scientifiques, les politiques… Le roman historique se complète d’une étude socio-philosophique des bouleversements phénoménaux qui en ont découlé : ruée vers l’or, nouvelle image de la planète, interrogations sur la nature de l’Homme, épidémies, transformation des idées et de la société.
Notre monde s’est forgé dans le sillage de Colomb ! Aujourd’hui nous y sommes à l’étroit, inquiets pour la santé de notre planète et celle de notre société asservie par l’Argent. Les créatures (automates et robots) du nouveau « Nouveau Continent » récemment découvert, l’Intelligence artificielle, seront-elles l’Or et les épices de notre devenir ?

La tragédie américaine à travers les écrivains américains

« L’idée principale du présent essai s’inscrit dans l’esprit du temps dans la mesure où il se focalise sur la persistance des vestiges du puritanisme américain aux XXe et XXIe siècles. C’est à travers les romans de certains auteurs connus sous le nom « d’écrivains de la Génération perdue  » que s’exprime le mieux la révolte engendrée par cette mentalité puritaine. »

Encore aujourd’hui, malgré l’évolution de la culture occidentale, certaines sphères de la société américaine restent profondément marquées par un puritanisme exacerbé qui n’a pas sa place en notre temps. Dans cet ouvrage, Nicole Guétin établit, à travers les plus grands écrivains de la « Génération perdue », le rapport entre le puritanisme des premiers colons du Nouveau Monde et les nombreux troubles de l’Amérique moderne.

Goutte à goutte… bye !

« J’ai subi tous les orages, mais n’ai jamais été foudroyé !
Maintenant, je laisse sécher…
Le danger est écarté ! »

Jouer pour déjouer le sort et contourner le chagrin ennemi. En mots graves ou follets, écrits d’une plume sensible, l’auteur exorcise le désarroi. Il égrène en pensées ironiques la folie du temps : « Je noie mes pleurs dans ma solitude ! ». Ou comment dire avec une infinie pudeur la douleur de vivre.
Après « Enfer… derrière ! » et « Le rebond », Laurent Golliot nous propose de l’accompagner à nouveau à travers les sentiers de l’imaginaire.

Sh’ma Israël

« Vouloir approcher une tentative de réponse dans la profonde acceptation de la question, aussi existentielle pour les Juifs que pour les chrétiens que celle posée par la représentation du Machia’h, n’est pas une fin en soi. Elle n’a de mérite que dans la perspective où toute chose peut être replacée dans le bon ordre en ce qui concerne le plan divin inscrit dans toute la Bible. Et l’ère messianique approchant, et le salut des Goïm étant en voie d’achèvement, l’at-tention se porte à nouveau sur l’importance du rôle dévolu à Israël, peuple choisi par la volonté d’Adonaï pour être dépositaire de sa Torah, c’est-à-dire de son enseignement.»

Doit-on traiter de doux rêveurs ceux qui croient que seule la venue du Machia’h pourra nous sortir du grand chambardement mondial actuel – politique, économique, religieux, sanitaire – face auquel notre impuissance éclate ?
Qui d’autre qu’Israël peut être porteur de ce Machia’h, le seul en mesure de renverser les valeurs inversées ? La destinée de ce peuple détenteur des 10 Paroles qui ont marqué toutes les religions reste prophétique.
Doit-on souligner encore que la paix qu’apportera le Machia’h à Israël et au monde entier n’a aucun lien commun avec toute autre sorte de paix factice nouée au niveau des hommes dont la dangerosité est toujours à redouter, et ce, pour la simple raison que, prévue depuis des millénaires, elle seule sera en harmonie avec la volonté divine.
S’appuyant sur de nombreuses recherches, « Sh’ma Israël » nous invite à emprunter un chemin inédit pour reconsidérer avec humilité et ferveur une approche autre de concepts bibliques. Dans quel but ? Afin que davantage de Lumière divine puisse descendre dans les cœurs de ceux qui aspirent à faire naître une ère nouvelle d’harmonie, de justice et de paix.

Perspectives contemporaines

« Tous les hommes se valent et chaque homme est différent. Il n’y a pas de modèle a priori supérieur et pur. La civilisation ne vaut que par les avantages qu’il y aura eu à construire de nouveaux moments inédits. Elle s’exprime au futur antérieur sans renier le passé, mais en le considérant comme une base de départ, un acquis lui-même produit par les nombreux brassages antérieurs. »

La société occidentale, ultralibérale, se présente comme le modèle le plus abouti pour une communauté humaine. Mais est-ce vraiment le cas ? Christophe Agogué en appelle ici au sursaut d’une conscience politique pour penser autrement le développement, l’éducation et la solidarité.
Après son dernier roman, « Le condamné », Christophe Agogué revient dans cet essai philosophique sur un thème qui lui est cher entre tous : la place de l’homme et son devenir. Réfléchir pour s’émanciper et s’élever contre les dogmes : une approche somme toute profondément humaniste.

La voix du cœur

« Dieu a donné la voix à l’humain pour communiquer avec Lui et pour Le chanter et L’honorer. La voix chantée qui lui est ouverte peut remplir l’homme tout entier d’amour, de tendresse, de compassion, de paix et de joie. »

Dans cet ouvrage, l’auteure nous enjoint à l’introspection la plus profonde, afin d’atteindre le noyau de notre être. Pour cela, un moyen : lier la voix au corps à travers le ressenti, l’émotion et le mental. En ouvrant son centre vital, l’Homme s’affranchit de plus en plus fondamentalement des sources de négativité. En liant sa voix au divin, en allant vers le haut, il sera à même de trouver la voie qui lui est propre.

Quand la Terre va exterminer l’Humanité

« Si les actions pathogènes des humains se poursuivent avec l’ampleur et l’intensité actuelle et que la Terre se rend effectivement compte que son état de santé ne fait que se dégrader, elle n’hésitera pas à recourir à des thérapies plus radicales dont elle-même détient les secrets pour se débarrasser définitivement des humains devenus la seule source de ses misères. »

En se comportant comme des « parasites pathogènes », les hommes et les femmes ne risquent-ils pas de subir le même sort que celui des grands dinosaures, avant eux ? L’Humanité, par sa perversion politique, économique et sociale, ne court-elle pas tout droit à une extinction inéluctable ? Ce sont les questions auxquelles l’auteur propose de répondre, à travers un état des lieux de l’Homme et de son rapport à la Terre. Une planète qui se rebelle contre de mauvais traitements et qu’il faudrait prendre soin d’écouter. Avons-nous encore le temps de prendre ce temps ?

Environnement et Numérique : opérer le changement

« Le citoyen ne doit plus être seulement un consommateur, mais un consomacteur de son territoire. Nous devons porter notre intérêt à l’écologie, à l’éducation, à la santé, à l’économie, au social, à la culture et à la communication. »

L’humain dégrade la nature, de façon alarmante et exponentielle. L’auteur dresse un état des lieux de cette urgence environnementale, dont la pandémie due au Covid-19 est l’un des rappels dramatiques.
Il propose l’application d’un modèle de vie engageant à la protection de l’environnement et adapté à nos besoins modernes. Son pari : transformer le consommateur en citoyen d’un territoire intelligent, dans le respect du vivant.

Fraude ou évasion fiscale : le scandale ?

« En conclusion, le bon usage de la documentation fiscale commence par une parfaite connaissance de la structure mentale de cette fiscalité. Il ne s’agit pas de mémoriser le détail des dispositions légales changeantes, ni même de la jurisprudence ; par contre, pour faire une recherche de documentation sérieuse et prudente et pour éviter les contresens, il convient de toujours faire très attention à l’analyse préalable du sujet pour se poser les bonnes questions et afin de chercher dans le bon chapitre de la documentation ! »

Lors des débats sur la fiscalité française, les arguments échangés relèvent plus du flot des émotions, des idées préconçues et des fausses informations que d’une véritable connaissance de ce domaine. Au point que cette opacité semblerait voulue et organisée par les démagogues et les tartufes ?
Dans cet ouvrage documenté, Alain Bot revisite la synthèse historique et législative de l’impôt, raconte les pratiques vécues dans les conflits fiscaux hexagonaux et la dégradation de l’état de droit en France dans le dernier demi-siècle. Il expose ensuite les imbrications économiques internationales actuelles de ces questions.
Enfin, il n’hésite pas à avancer quelques solutions pour améliorer l’efficacité de Bercy.

Droit du contentieux douanier de la CEMAC

« La modernisation du contentieux douanier à travers la maîtrise et le respect scrupuleux des dispositions du Code des douanes doit être un impératif si l’administration des Douanes veut emprunter le train de la modernité et maintenir le cap de la performance et de la respectabilité. Sa survie en tant que vecteur de croissance et de développement, maillon essentiel de la chaîne des pourvoyeurs des recettes publiques et acteur important et incontournable de la lutte contre l’insécurité économique et la criminalité transnationale organisée, en dépend largement. »

Que doit faire la Douane en cas d’infraction au droit douanier ? Comment garantir le paiement des droits et taxes de douane ? Quels droits sont reconnus à l’usager en cas de différend avec l’Administration des Douanes ? À travers cet ouvrage pratique et didactique, l’auteur apporte des réponses précises à ces questions et bien d’autres concernant l’activité douanière, que cela concerne les professionnels de la Douane comme ses usagers.

Le «Hirak» du RIF en questionnement

« Finalement, le Rif a dit son « mot social » au monde entier (…) sans être tombé dans le piège de l’échec psychologique qui rend l’être humain victime de lui-même et le paralyse dans la pathologie de la nostalgie du passé. »

Le mouvement de contestation du Rif marocain, «  Hirak  » en langue arabe, est né en 2016. Cet ouvrage richement documenté éclaire le lecteur sur les revendications des manifestants et développe également l’idée que le «  Hirak  » correspond au vent de changement qui traverse les États. Collaborative, appuyée par les courants numériques, cette crise sociopolitique serait-elle le levier stratégique d’un apprentissage des démocraties  ?

Soudan, chemin de paix

« On sait que, parmi les nombreuses difficultés auxquelles les médiateurs peuvent être confrontés, la question de la représentation des parties est cruciale et que c’est l’une des plus difficiles à résoudre. Elle pose souvent de grandes difficultés de gestion des négociations. La participation des acteurs politiques et sociaux à un processus de dialogue ou de négociation est souvent, toujours devrait-on dire, une question de vie ou de mort pour les acteurs nationaux. »

Depuis des décennies, le Soudan se caractérise par une évolution particulièrement tourmentée : guerres civiles, rébellions et insurrections s’y succèdent. Après le coup d’État de 1989, les femmes, les intellectuels, les artistes, les minorités et des populations de la marge ont subi une répression féroce et continue. L’accumulation des haines, les frustrations et multiples contradictions ont conduit à la révolution de décembre 2018 et à son triomphe, le 11 avril 2019. Une grave crise politique a alors éclaté entre une multitude d’acteurs civils et militaires, menaçant le pays d’une implosion violente et meurtrière.
Une médiation africaine s’est rapidement mise en place et est parvenue, avec ingéniosité, à un accord efficace de mise en œuvre d’une transition démocratique et inclusive au Soudan.
Dans ce livre, Mohamed El Hacen Lebatt raconte, dans un style fluide et attractif, l’histoire de cette retentissante réussite africaine.
Il confirme ici que lorsque l’Afrique prend elle-même en charge la solution de ses problèmes, dans un esprit d’ouverture à ses partenaires internationaux, elle fait la différence.

La guerre de Troie et l’inconscient grec. Le rôle des femmes

« La guerre de Troie montre comment se construit l’inconscient collectif grec. Le récit est centré autour de la légende de la « belle Hélène ». Elle est liée à l’imaginaire, mais sa fonction est symbolique. Pour les Grecs, la beauté est une apparition comme aleithia, la vérité, dans son sens initial, qui veut dire dévoilement, la naissance du nouveau. Ils questionnent par ce biais la naissance, et donc la mort et l’être. »

À travers le récit de la guerre de Troie se révèle la structure de l’inconscient collectif hellène. La femme grecque et troyenne dévoile une métonymie d’Hélène. Les Troyens y voient l’apparence, l’illusion, les Grecs y voient une apparition, un symbole de vérité. Hélène n’est en réalité que le prétexte pour le voyage et l’enrichissement que les Grecs ont tiré de la guerre…

Lorsque la femme s’éveille

« Sa capacité d’introspection se développait au fil de ses invisibles contorsions quotidiennes. Peu à peu, elle apprenait à lire son livre intérieur. Elle y prit même goût, découvrant, « page après page », une réalité jusque-là enfouie. La vérité se dévoila enfin. Ce poids sur ses épaules, elle en comprenait maintenant l’origine. »

Voici douze portraits de femmes bien différentes mais qui partagent un point commun essentiel : être parvenues, au terme d’un parcours initiatique profond et authentique, à déployer leurs ailes vers une liberté nouvelle.
Cet ouvrage, à mi-chemin entre fiction et réalité, met ainsi au jour les pièges psychologiques les plus fréquents qui compromettent l’épanouissement au féminin. La lectrice qui se reconnaîtrait dans l’un de ces douze miroirs trouvera à l’issue de chaque chapitre des outils pratiques pour, à son tour, prendre son envol. « Lorsque la femme s’éveille » est bien une invitation à un voyage intérieur.

#QNPV  – Quartiers non prioritaires de la politique de la ville

« Il faut arrêter de croire que certaines personnes de certains quartiers ont besoin de traitements spécifiques – qui seront jugés « de faveur » ou « de mépris » selon le point de vue – alors que ces personnes ne réclament que la simple application de la devise de la France : Liberté, Égalité, Fraternité. Les trois sont bafouées dès lors qu’un territoire est catégorisé, alors que des milliers de personnes précaires en dehors de ces territoires pourraient aussi avoir besoin des mesures prévues par la politique de la ville. »

Plus de dix ans après la publication de mon premier livre « Flic d’élite dans les cités », l’idée, bientôt devenue un besoin, d’écrire ce nouvel ouvrage a émergé de mes constats en tant que président-fondateur de l’association Raid Aventure, sur la dégradation constante des relations entre les jeunes issus des quartiers populaires et la police, qui m’est apparue assez rapidement comme le symptôme d’un mal plus grave encore.
En trente ans d’expérimentation de terrain au service de la jeunesse et du rapprochement police-population, plus particulièrement dans les quartiers dits « prioritaires de la politique de la ville », j’ai été le témoin direct de la série d’« abandons » dont ces jeunes ont été les victimes au cours des dernières décennies et dont ils souffrent toujours aujourd’hui. Ce sont ces « abandons » qui sont à l’origine du mal-être et de l’explosivité actuels.
La crise que nous traversons nous offre l’opportunité, peut-être la dernière, de faire face à nos responsabilités vis-à-vis de notre jeunesse. Il est encore temps de redresser la barre, à condition, et c’est l’argument principal de ce livre, de replacer l’humain au centre des préoccupations car une démocratie sans une jeunesse saine et épanouie est une démocratie malade.