Thème : Essais littéraires

Seuls les idiots n’aiment pas le gris

« Le désordre du monde dans leurs jeunes années les a poussés à une sorte de repli intérieur et à une distance à l’égard de cet univers d’une grande brutalité. La révolution comme la guerre interdisent les nuances et les à peu près. »

Que peuvent avoir en commun François René de Chateaubriand et François Mitterrand ? Tout au long de cet ouvrage documenté, au gré des vicissitudes de l’existence de chacun, l’auteur relève nombre de rapprochements et souligne surtout un goût prononcé pour l’ambiguïté tout en élégance.

Le Diamant de la Forêt de Soie

« La forêt, un espace détendu, est un milieu de bienvenue avec un environnement bio-agréable, une invitation à une aération pour la santé, une invitation par la force de l’espace forestier pour l’ego de l’individu, un défi conditionnel pour la personne qui veut se lancer dans un circuit de rencontre avec l’esprit et l’espace végétal. »

Le point de départ de l’enseignement bio-pédagogique de ce livre est l’interaction unique entre la forêt et l’homme.
Dans un langage pratique vous serez accompagné vers une approche poétique, philosophique, stimulante et méditative pour développer et individualiser le rapport direct avec l’environnement végétal, particulièrement avec la forêt.
Le Diamant de la Forêt de Soie sera le meilleur allié, donnera des poignées concrètes pour apprivoiser le silence, conquérir la patience, libérer la connaissance, maîtriser l’émotion et concerter le soi.

De l’emprise des intellectuels français sur la vie publique et de ses inconvénients

« Pour ma part, s’agissant de savoir pourquoi les intellectuels français se sont comportés de la sorte, je serais tenté d’en trouver l’explication chez Marx lui-même  : en effet, si pour Marx, les prolétaires étaient victimes d’une aliénation du fait du capitalisme, à l’évidence, les intellectuels français du XXe  siècle étaient également victimes d’une aliénation…, mais du fait du communisme. »

En 1789, la France a fait sa Révolution, révolution conduite essentiellement par des juristes aux fins d’adapter à son temps un système politique en place depuis des siècles. Des actes mémorables furent alors votés : Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, abolition des privilèges… Mais comment expliquer alors ce qui a suivi, la Terreur et la guillotine ? De même, quelques décennies plus tard, une conquête de l’Algérie coûteuse en vies humaines ; ou encore, au XXe siècle, l’engouement des intellectuels français pour le communisme, à l’époque du goulag, et, plus tard, pour les révolutions « marxisantes » en Amérique latine. Pourquoi ce fonctionnement peu démocratique de nos institutions politiques ? Ainsi, depuis plus de 30 ans, le pouvoir suprême, la présidence de la République, est détenu par un groupe social comportant, tout au plus, quelques milliers d’individus.

Quand la Terre va exterminer l’Humanité

« Si les actions pathogènes des humains se poursuivent avec l’ampleur et l’intensité actuelle et que la Terre se rend effectivement compte que son état de santé ne fait que se dégrader, elle n’hésitera pas à recourir à des thérapies plus radicales dont elle-même détient les secrets pour se débarrasser définitivement des humains devenus la seule source de ses misères. »

En se comportant comme des « parasites pathogènes », les hommes et les femmes ne risquent-ils pas de subir le même sort que celui des grands dinosaures, avant eux ? L’Humanité, par sa perversion politique, économique et sociale, ne court-elle pas tout droit à une extinction inéluctable ? Ce sont les questions auxquelles l’auteur propose de répondre, à travers un état des lieux de l’Homme et de son rapport à la Terre. Une planète qui se rebelle contre de mauvais traitements et qu’il faudrait prendre soin d’écouter. Avons-nous encore le temps de prendre ce temps ?

Droit du contentieux douanier de la CEMAC

« La modernisation du contentieux douanier à travers la maîtrise et le respect scrupuleux des dispositions du Code des douanes doit être un impératif si l’administration des Douanes veut emprunter le train de la modernité et maintenir le cap de la performance et de la respectabilité. Sa survie en tant que vecteur de croissance et de développement, maillon essentiel de la chaîne des pourvoyeurs des recettes publiques et acteur important et incontournable de la lutte contre l’insécurité économique et la criminalité transnationale organisée, en dépend largement. »

Que doit faire la Douane en cas d’infraction au droit douanier ? Comment garantir le paiement des droits et taxes de douane ? Quels droits sont reconnus à l’usager en cas de différend avec l’Administration des Douanes ? À travers cet ouvrage pratique et didactique, l’auteur apporte des réponses précises à ces questions et bien d’autres concernant l’activité douanière, que cela concerne les professionnels de la Douane comme ses usagers.

#QNPV  – Quartiers non prioritaires de la politique de la ville

« Il faut arrêter de croire que certaines personnes de certains quartiers ont besoin de traitements spécifiques – qui seront jugés « de faveur » ou « de mépris » selon le point de vue – alors que ces personnes ne réclament que la simple application de la devise de la France : Liberté, Égalité, Fraternité. Les trois sont bafouées dès lors qu’un territoire est catégorisé, alors que des milliers de personnes précaires en dehors de ces territoires pourraient aussi avoir besoin des mesures prévues par la politique de la ville. »

Plus de dix ans après la publication de mon premier livre « Flic d’élite dans les cités », l’idée, bientôt devenue un besoin, d’écrire ce nouvel ouvrage a émergé de mes constats en tant que président-fondateur de l’association Raid Aventure, sur la dégradation constante des relations entre les jeunes issus des quartiers populaires et la police, qui m’est apparue assez rapidement comme le symptôme d’un mal plus grave encore.
En trente ans d’expérimentation de terrain au service de la jeunesse et du rapprochement police-population, plus particulièrement dans les quartiers dits « prioritaires de la politique de la ville », j’ai été le témoin direct de la série d’« abandons » dont ces jeunes ont été les victimes au cours des dernières décennies et dont ils souffrent toujours aujourd’hui. Ce sont ces « abandons » qui sont à l’origine du mal-être et de l’explosivité actuels.
La crise que nous traversons nous offre l’opportunité, peut-être la dernière, de faire face à nos responsabilités vis-à-vis de notre jeunesse. Il est encore temps de redresser la barre, à condition, et c’est l’argument principal de ce livre, de replacer l’humain au centre des préoccupations car une démocratie sans une jeunesse saine et épanouie est une démocratie malade.

L’Immigration clandestine et la Gouvernance en Afrique

« L’Afrique doit véritablement se réveiller et mettre en route ses propres programmes de développement plutôt que d’attendre de se faire imposer des concepts pensés et amorçés ailleurs dont elle a du mal à expliquer le bien-fondé et qui, pour la plupart n’ont pu être menés jusqu’à terme »

Face au climat politique démissionnaire qui règne aujourd’hui en Afrique et à ses conséquences dramatiques, l’auteur cherche une solution au sous-développement et à l’exil de la jeunesse vers l’Occident. À travers cet ouvrage, il analyse la situation afin d’apporter des éléments de réponse aux problématiques africaines. Il avance ainsi la piste de créer une véritable Union Africaine qui permettrait à ses ressortissants de s’épanouir ensemble.

Enseignons demain

« Ma conviction, c’est qu’il faut réorganiser les ressources, faire évoluer les méthodes, réinventer « l’École » comme structure, repenser la place des enfants et des jeunes dans les établissements, impulser des transformations durables et modernes. »

À seulement 26 ans, Mamédi DIARRA s’empare d’un sujet qui concerne chacune et chacun d’entre nous : le système d’enseignement et de formation en France. Jugé inadapté à la société actuelle par l’auteur et par nombre de ses concitoyens, voire obsolète, ce système doit faire l’objet d’une réforme en profondeur qui prendrait en compte les comportements nouveaux de la société contemporaine : avènement des technologies numériques, nouvelle justice sociale, innovations, conscience écologique… Dans cet ouvrage, des propositions de solutions mais aussi l’ouverture d’un débat.

Une si belle illusion

« Cet ouvrage est né d’une réflexion conduite au fil des ans, nourrie de nombreuses lectures et, surtout, d’une pratique concrète des relations internationales au cours de séjours ou de missions dans une centaine de pays, durant un demi-siècle. »

La Charte de San Francisco est anachronique. Le droit international public, legs de l’histoire européenne, reste pertinent dans l’ensemble. En revanche, les institutions intergouvernementales exigent une renégociation globale. L’Occident ayant perdu sa centralité, la composition du Conseil de sécurité et le rôle de l’Assemblée générale des Nations Unies ne correspondent pas à l’état du monde. Devenue assistance, la coopération économique empêche les nations récipiendaires d’assumer leur destin. La justice internationale est encore fortement marquée par la règle de la souveraineté exclusive. La force supplante souvent le droit.

Le processus de mondialisation a introduit de nouveaux paradigmes dans les relations internationales. Les piliers du système demeurent certes les Etats. La nature de leurs trois composantes : une autorité souveraine, sur une population homogène, dans des frontières contrôlées, a beaucoup évolué. Les pouvoirs régaliens traditionnels ont perdu de leur monopole. La crise du multilatéralisme est souvent évoquée, mais aucune solution un peu exhaustive n’a vraiment été esquissée. L’auteur tente de le faire, en des termes courants, aisément accessibles.

Ulysse, son identité à travers les femmes

« Ulysse se réalise par les femmes et pour les femmes dans sa légende du voyageur. Hélène, Pénélope, Nausicaa, Calypso, Circé forment son identité. Dans chaque île, il sort de la mer nu et les déesses s’occupent de lui. Avec chacune, il change, adopte une nouvelle attitude, se refait. Son désir est porté vers Ithaque et Pénélope. Le désir d’Ithaque n’est que l’alibi, c’est le voyage qui donne du sens à son existence. Cela se révèle avec le temps. »

Les voyages d’Ulysse relatent une quête épique, mais aussi un périple initiatique et identitaire. Son regard sur le monde et sur les autres s’affûte grâce à Circé, Calypso, Nausicaa, les sirènes et prend conscience du néant et de la mort… Et au bout du chemin, une autre femme personnifie son but ultime, sa finalité et le foyer de sa sagesse : Pénélope, qui l’attend à Ithaque.

L’analyse d’Efi Papavassilopoulou est ici absolue : Ulysse a su construire son caractère et sa condition d’homme grâce au concours des femmes dont il croise le chemin tout au long de son voyage, et de son existence. L’auteur nous propose dans cet essai de découvrir les détails de ce parcours savamment guidé par celles qu’en d’autres temps l’on nommait le « sexe faible ».

Sartre vivant

« Jean-Paul Sartre est un homme du XXe siècle. Il y a vécu pleinement, de 1905 à 1980, et peut être considéré comme l’une des consciences majeures de son temps. S’il est permis de dresser des palmarès arbitraires tournant autour de l’aura et de la suprématie intellectuelle, disons sans trop nous tromper qu’il succède à Henri Bergson et à André Gide et qu’il sera le prédécesseur de Gilles Deleuze et de Michel Foucault. Cela pose son homme. »

Jean-Paul Sartre a symbolisé, plus que tout autre écrivain du XXe siècle, la fonction de l’intellectuel engagé dont il est encore aujourd’hui l’emblème infatigable. Avec Simone de Beauvoir, il constitua un couple hors normes, indestructible et d’une activité débordante. Son œuvre à la fois prolifique et édifiante, est sûrement l’une des plus marquantes de notre époque. Le père de l’existentialisme, qui avait l’intuition que tous les hommes se valent, défendait avant tout la recherche d’une authenticité et d’un projet de vie où la conscience de soi génère une réelle quête d’essence.

Au travers de repères biographiques, et par l’analyse de l’œuvre et de l’engagement sartriens, Christophe Agogué établit un dialogue à distance avec l’écrivain. Il démontre ainsi comment la pensée de cet homme vit encore et s’avère profondément nécessaire aux questions sociétales et politiques actuelles.

Sauvons l’impôt pour préserver l’État

« Le pouvoir fiscal d’un État suppose la présence de trois éléments : (1) une administration fiscale (2) chargée de percevoir des impôts (3) dans le cadre d’une légalité appartenant à l’ordre juridique dont elle dépend ». De nos jours, l’essoufflement de ce pouvoir se manifeste à travers les difficultés qu’éprouvent de plus en plus les États à mobiliser les ressources nécessaires pour la couverture des dépenses publiques. Il est perceptible à travers l’hémorragie fiscale causée par plusieurs facteurs. Cependant, compte tenu de leur spécificité, certains d’entre eux comme les paradis fiscaux, le secteur informel et l’économie numérique ont fait l’objet d’un traitement particulier.

Alors que la notion d’État reste indissociable de celle de souveraineté, l’adhésion aux différentes organisations internationales telles que l’ONU pose la question de la reconnaissance, de l’autolimitation et du partage de la souveraineté. La coopération multilatérale qui en résulte ambitionne de couvrir tous les domaines (politique, économique et social). En matière de fiscalité, cette coopération internationale débordée par la globalisation de l’économie, est minée par la concurrence à laquelle se livrent les juridictions fiscales.

La mise en place d’une fiscalité globale subsidiaire adossée à une organisation intergouvernementale universelle permettrait-elle de coordonner efficacement l’ensemble ? C’est en tout cas le parti pris de l’auteur. L’ouvrage s’articule ainsi autour de trois chapitres : le premier présente les causes de l’érosion du pouvoir fiscal de l’État, le second donne un aperçu des mesures prises par les États pour contenir ce phénomène et le troisième porte sur la proposition de réforme du système fiscal international.

L’intelligence de l’évolution

« Ce document a pour objectif d’élargir les possibles concernant la création de l’Univers et l’évolution des espèces biologiques, que celles-ci soient terrestres ou éventuellement peuplant d’autres planètes. La mécanique quantique nous a appris que l’on pouvait raisonner en additionnant tous les possibles auxquels on associe, pour chacun d’eux, une certaine probabilité (équation de Schrödinger). Elle nous a appris également que, lors de certains événements, cette équation (fonction d’onde) pouvait s’effondrer, conduisant à sélectionner un seul possible menant à une infinité de nouvelles options. Il est vraisemblable que cette approche soit celle suivie au niveau de notre cerveau, dessinant en permanence notre ligne/trajectoire de vie peuplée de décisions conduisant à de nouveaux possibles. »

Entre matérialisme réducteur qui prend l’être humain pour une machine et religions qui essaient de l’endoctriner afin de l’asservir, il existe une autre voie, la voie d’ICI, l’Intelligence Créatrice Immanente. Un concept que l’auteur développe en émettant l’hypothèse qu’il serait probablement à l’origine de l’univers et de son évolution, aboutissant aux Intelligences Créatrices Humaines dont l’Homme est le digne représentant.

C’est d’une plume convaincue que l’auteur partage sa plus grande croyance. Il expose notamment que l’évolution biologique et son écosystème ne peuvent avoir été créés que par une Intelligence supérieure dans la mesure où le processus est trop ordonné et intègre pour résulter du hasard…

La croix des condors

Destination mythique, le Pérou est un pays qui n’en finit pas de faire rêver l’explorateur en chacun de nous. De ses montagnes vertigineuses naît le fleuve le plus long et puissant du monde : l’Amazone, qui serpente sous une selva fabuleuse où vivent encore quelques tribus d’Indiens. Aux pieds des volcans enneigés et au bord des cañons abyssaux se sont développées dans ces contrées de brillantes civilisations, les premières du continent américain. Quel art chez leurs potiers et leurs tisserands ! Quel témoignage de la richesse de ces cultures primitives et de leurs croyances ! Leurs orfèvres ciselaient des offrandes magnifiques et recouvraient de métal sacré les idoles, les palais et les sanctuaires, créant ainsi la légende de l’El Dorado qui allait aiguiser la cupidité féroce des conquistadors. Le désert aride a conservé là, quasi intactes, des momies millénaires, et servi de canevas aux énigmatiques dessins et lignes de Nazca…

Dans le ciel bleu illuminé par Inti, le Dieu-créateur, le condor, l’oiseau sacré, le plus grand de la Terre, plane au-dessus de la croix des envahisseurs : tout un symbole.

Le Pérou est également le pays où les indiens Uros du lac Titicaca vivent sur des radeaux de roseaux, où les ingénieux agriculteurs andins ont accroché des terrasses au flanc des montagnes, où les Incas ont construit des forteresses aux pierres colossales. Près de Cuzco, le Nombril du Monde, se cache dans les cimes la Cité perdue : Machu Picchu.

L’école des hommes

« L’éducation présente la double caractéristique de rendre effective et garantie la reproduction de la classe bourgeoise et de constituer un investissement à long terme difficilement compatible avec l’action politique, qui recherche une rentabilité électorale à très court terme. Une refonte totale de l’enseignement ne peut se concevoir sans un effort d’investissement calibré sur 20 à 30 ans, le temps de construire une nouvelle génération. En cela, on se posera bien sûr la question de la compatibilité de nos règles de fonctionnement démocratiques avec une véritable politique désintéressée de l’éducation et du savoir. »

Alors qu’elle se confine aujourd’hui au simple rôle de production et de reproduction des élites, condamnant au passage des pans entiers de notre société à la marginalité, « L’école des hommes » doit changer. Offrir à chaque enfant la possibilité de devenir un citoyen pleinement actif au sein de la collectivité, lui permettre de réaliser un projet de vie, tout autant personnel que professionnel : c’est à ce prix que l’école sera vraiment démocratique. Et révolutionnaire, aussi !

En s’appuyant sur la philosophie dès le plus jeune âge, en s’attachant à la promotion des sciences, de la politique, de l’art et de l’amour – les 4 dimensions vertueuses d’Alain Badiou –, l’éducation publique doit aussi remettre en cause ses méthodes. Terminé, le primat de l’académisme et le monopole des agrégés sur la dispense du savoir, place aujourd’hui à une formation plus participative, moins verticale, où chaque citoyen trouvera un rôle à sa dimension. Il s’agit là d’un véritable programme nécessaire à la reconquête d’une organisation démocratique et citoyenne, mais aussi, et surtout, un vrai défi face à la résignation libérale et passive du consommateur gouverné.

Mots rebelles, vies nouvelles

« Soyons joyeux, notre chair n’est pas triste et nous n’avons pas lu tous les livres, nous pouvons continuer à inventer des mots, à ignorer les ignorants et à ne pas hésiter à aller vers le latin de messe, « Confiteor, Deo Gracias, Urbi et Orbi », à aller vers Thélème, pour les désirs et les soifs de demain. Gargantua est le grand géant à grande bouche, il mange dix mille poules en un seul repas et avale dix fleuves de vin, Pantagruel est une pente à gruau et à gruyère, avaleur de montagnes. »

Comment vient ce mouvement des mots en révolte ? À l’écoute des échanges quotidiens avec des hommes, des femmes, des enfants et des adolescents en perpétuelle contestation. Par-delà les couches et les conglomérats, les alluvions et les sédiments, la géologie et toute cette accumulation océanique, s’ouvrent les lèvres du futur : une rébellion contre le sens, une échappée du désir de vivre.