Thème : Policiers, thriller

La couleur des astres morts

« Héléna Colic avait été étranglée, par une personne qui ne lui était pas inconnue. Selon la cuisinière qui avait quitté le logement à vingt et une heures trente, Héléna était seule ce soir-là. Elle avait mangé un repas frugal puis, en robe de chambre, s’était installée devant la télévision. Détail curieux, Héléna avait été retrouvée par sa femme de ménage, le lendemain, allongée sur le lit de sa chambre, vêtue d’un tailleur Lanvin, bleu, avec des escarpins aux pieds. Comme endormie.»

Paris, 1974 : une célèbre actrice est assassinée dans son bel appartement. Un seul objet manque : un tableau a priori peu remarquable… C’est une nouvelle enquête pour le commissaire Rampal et sa brigade qui s’annonce. Les choses se compliquent lorsqu’ils croisent le chemin d’un jeune homme inconnu débarqué des États-Unis, prétendant être le fils de la défunte.
Une galerie de personnages hauts en couleurs et un mystère opaque aux multiples replis ponctuent ce récit palpitant qui trouve son origine dans le milieu du cinéma et de l’art des années soixante-dix.
Politologue, écrivain, auteur de plusieurs dictionnaires, Jean-Michel Salgon est également un ancien rédacteur de la revue Les Cahiers de l’Orient. Le Cadavre récalcitrant, son précédent polar, est paru en 2019 (Éditions du Panthéon).

Une petite histoire sinistre

« Au fin fond d’une chaîne montagneuse, sans vie humaine ni traces de bêtes, un château est construit. Ses murs noirs donnent l’image qu’il est érigé depuis les enfers. Des mousses et des mauvaises herbes ont recouvert les murs et les alentours de ce château, indiquant que le lieu est désert depuis longtemps. »

Qu’est-ce qui peut bien arriver de pire qu’un suicide  ? Un suicide collectif. Mais pire que ça, encore  ? Si le suicide est tourné en jeu… puis vire à la catastrophe… Vous commencez à avoir une idée  ? Dans ce polar haletant au rythme effréné, SilWie nous emmène nous perdre sur les traces de personnages hauts en couleurs où l’énigme mène la danse, et où l’on ne sait plus à quoi s’attendre.

Le mensonge d’une danse

« Luc ne comprend rien ce matin. Aucun cours n’a été assuré. Ils attendent tous dans la même salle de classe. Tous les autres élèves chuchotent. Il est parano, ou tout le monde le regarde et parle de lui ? Ils ont tous l’air fatigué, pas bien. Ils lui jettent des regards parfois tristes et parfois des regards assassins. Mais qu’est-ce qui se passe ? »

Géraldine, jeune danseuse à l’avenir plein de promesses, est retrouvée assassinée dans l’enceinte de son école. Tous les soupçons se portent sur Luc, un ami aux habitudes réservées… qui porte un lourd secret. Mais quel est-il ? La vérité a un prix, mais cela vaut-il toujours la peine de le payer ? Un nouveau mystère à résoudre pour Myriam et Moustique !
Toute vérité n’est pas bonne à dire. Yoann Belan en fait la preuve dans ce nouvel opus des aventures de son enquêtrice fétiche, déjà rencontrée dans « Une livraison mortelle » et « Un traitement de choc ».

Crimes en héritage

« Paul ne répond pas. Il ne peut plus répondre ! Il faut qu’il s’allonge, il va tomber. La tête à dix centimètres de la table, les bras lourds, il fait un geste vers le stylo qui se trouve tout près de lui.
L’inspecteur se précipite avec le procès-verbal et fait signer les aveux de Paul Laugier.
À la question de savoir s’il a un avocat, il répond par la négative d’un hochement de tête : on lui en désignera un d’office. »

Père et époux modèle, Paul Laugier occupe paisiblement sa retraite à jardiner et à rendre service à son village. Au cours d’une randonnée qu’il organise, il rencontre une femme mariée qui lui fait perdre la tête. Quand le mari de sa maîtresse est assassiné, tous les soupçons pèsent alors sur le pauvre Paul qui voit le piège se refermer sur lui. Traîné aux assises, va-t-il parvenir à prouver son innocence ?

Vengeance à l’hôpital

« Un repas raté au restaurant se remet à plus tard, tandis qu’un patient qui nous quitte le fait pour toujours. »

Le docteur Landry travaille à l’unité des soins intensifs, où il accueille un patient particulier, puisqu’il s’agit d’un confrère. La mort suspecte de ce dernier et l’enquête policière qui suit vont mettre à mal toutes ses certitudes. Parviendra-t-il à découvrir la vérité ?

Un traitement de choc

Effectivement, il n’y avait personne. Tout l’appart était plongé dans le noir, aucun volet ouvert. Ça sentait le renfermé. Et le plus intéressant, c’est qu’ils ont trouvé du sang dans la salle de bains… beaucoup de sang. Il y en avait partout. C’était assez impressionnant apparemment. Mais pas de corps.

Une valise volée contenant des membres humains, des corps sans lien apparent retrouvés dans des endroits abandonnés, une formule étrange et incompréhensible, un psychiatre un peu trop sûr de lui… À peine revenue dans sa Bretagne natale, Myriam va voir son quotidien devenir sérieusement mouvementé ! Avec sa nouvelle équipe, la jeune policière tente d’élucider ces mystères. Elle n’est pas au bout de ses surprises.

La dernière maquette

« Il avait tout imaginé pour sa patiente : hospitalisation, voyage, envie d’arrêter la cure, coup de foudre amoureux, mais certainement pas un meurtre ! Soline ne pouvait avoir d’ennemis. D’ailleurs, elle n’avait jamais évoqué de relations ni amicales, ni amoureuses, tout juste quelques connaissances à l’école d’architecture avec qui elle travaillait sur certains projets. (…)
– Mon pauvre vieux, songea-t-il, tu t’es planté sur toute la ligne ! »

Épuisé par ses clients dont il partage la souffrance depuis 10 ans, Charles Marchand est un psychiatre solitaire installé dans les beaux quartiers parisiens. Un jour, sa vie bascule lorsqu’il apprend le meurtre de Soline Nobli, une de ses jeunes patientes. Il pressent, sans toutefois saisir pourquoi, qu’il n’est pas étranger à ce crime…

Zandi et Djorka, les deux policiers chargés de l’affaire, découvrent au fil de l’enquête que Soline n’était pas l’étudiante en architecture sage et appliquée qu’elle semblait être. Autour de la victime gravitent de nombreux personnages aux vies fracassées ; dans cet entrelacs de destins improbables, les enquêteurs se débattent de rebondissements en révélations, à la recherche de la vérité. Qui était Soline Nobli ?

Une livraison mortelle

« Armes au poing, ils approchent doucement, espérant avoir été dupés par une illusion, un effet d’optique de jeu d’ombres et de lumières. Malheureusement, arrivés tout proche, le cœur battant, ils constatent qu’ils ne se sont pas trompés. Des membres détachés de leurs corps sont éparpillés un peu partout. Des morceaux de chairs et de cervelles éclaboussent les murs. Les visages des victimes restent figés de terreur, masques de peur. C’est un désordre indescriptible. Ces gens partaient dans tous les sens, pour échapper à qui ? À quoi ? »

Rennes, 5 h 00 du matin. Dans un centre de dépôt, la police découvre un massacre d’une extrême barbarie. Sous le choc, les questions fusent : que s’est-il passé ? Un être humain serait-il capable d’une telle cruauté ?

Serge, un médecin de grande renommée, Vincent, un petit délinquant et Myriam, une séduisante policière n’ont rien en commun, jusqu’à ce que le destin les réunisse dans cette affaire sans pareille. Une chose est certaine, leurs vies ne seront plus jamais les mêmes…

Le sang des voyous

« Vincent continuait de sangloter en murmurant des mots incompréhensibles, tandis que Lucas, dont les tempes s’étaient fait envahir par la migraine, sentait une vague de douleur qui déferlait dans tout son corps avant de se fracasser dans son crâne… Il poussa un long cri de détresse, un cri sauvage, presque primitif, un cri qu’on ne pousse qu’une fois dans une vie de voyou… »

Cambrioler la sœur d’un mafieux moscovite est vivement déconseillé à qui souhaite couler des jours tranquilles. Lucas Webber et ses acolytes, des voyous aussi ambitieux que malavisés, s’apprêtent à en faire la douloureuse expérience…
Poursuivis par des hommes de main d’une cruauté sans égal, les comparses se lancent dans une cavale sanglante et pleine de rebondissements. La mort surgit parfois là où on ne l’attend pas !

Doté d’un rythme infernal et d’un fort accent marseillais, ce roman est à lui tout seul une épreuve à lire : haletant, sadique, il nous saisit et nous embarque d’un seul souffle jusqu’à son dénouement, forcément cruel.