Thème : Témoignages

Mon père, en toute subjectivité

« Depuis tant d’années, je porte en moi bien des choses au sujet de ce papa si différent, si particulier, Marcel Barbu. Que n’ai-je entendu à son sujet  ! En bien pour les uns, en mal pour les autres… Que de propos réducteurs ou excessifs le concernant… »

À travers ce témoignage sincère et poignant, Jean-Marie Barbu rend hommage à l’homme d’exception que fut son père. Comment a-t-il été amené à se présenter aux présidentielles de 1965 ? Qui était Marcel Barbu ?
Les réponses à ces questions amèneront le fils à se dévoiler à travers la peinture faite du père, dans une volonté de transparence et les mots s’alignant pour dessiner une catharsis personnelle, aussi bien qu’une main tendue à ceux qui vivent ce mal connu mais peu reconnu qu’est la dépression.

Comment l’accompagnement sensuel m’a permis de faire la paix avec mon corps ?

« Je crois que je viens de fissurer ma coquille, ça fait mal mais c’est nécessaire pour pouvoir avancer, ça s’appelle la maturité. Personne n’a dit que ça faisait du bien de grandir ! Etre une adulte c’est pas drôle ! »

Un corps différent doit-il n’être que prison pour son hôte ou est-il possible de se réconcilier avec lui ? À travers cet ouvrage, Mélaine Beraud dévoile sa recherche de sensualité et la découverte de son propre corps malgré le handicap dont elle souffre. Pour ce faire, elle a fait appel à un assistant sexuel, pratique encore prohibée en France mais qui a su faire ses preuves : vous le découvrirez dans ce témoignage sincère et édifiant.

Le fabuleux destin d’un autodidacte

« Choisir un métier où vous ne verrez pas les journées défiler est le plus important. Peu importe l’image et l’argent qu’il dégage, la passion, le plaisir sont essentiels pour une vie professionnelle réussie. »

Alors qu’il a arrêté ses études très tôt, Philippe Soulat a connu une ascension professionnelle extraordinaire : à force de travail et de persévérance, il a évolué d’un poste de magasinier à celui de directeur d’exploitation France au sein de la filiale de distribution du Groupe Renault. Ayant toujours la volonté de s’améliorer, il n’a jamais cessé de se perfectionner dans différents domaines et est fier de partager sa progression, celle d’un autodidacte, avec ses lecteurs qui pourront trouver dans cet ouvrage une motivation à la hauteur de leurs ambitions.

Coup de moignon

« Le sentiment demeure toujours mitigé : pas de bol d’avoir croisé cet abruti un de ses soirs de beuverie, mais une chance immense d’être en vie ; enfin, tout est relatif, je suis amputé du pied, je suis bien handicapé ; moi qui étais sportif et jovial, une partie de moi est morte dans cet accident, mais le pire reste la liberté que m’a retirée cet accident. »

Francis Lasne voit son existence basculer lorsque, le 15 octobre 2017, il est percuté sur un pont par un chauffard ivre et finit amputé d’un pied. À travers cet ouvrage oscillant entre rage et humour noir, il relate sa nouvelle vie avec le statut de personne handicapée, et dénonce sans fard un parcours semé d’embûches dans une société injuste et méprisante envers les victimes.

Six mois avec moi

« Aujourd’hui deux juin, ça fait six mois que je me suis mis à écrire un livre, je ne sais pas si c’est bien ou quoi, mais j’y ai mis mes humeurs et ce qu’il m’arrive et ce qu’il m’est arrivé, c’est la première fois que j’écris un livre, donc, vous verrez, je me suis un peu amélioré en écriture. Mais voilà, tout a commencé en septembre ou octobre dernier, je crois que c’est à cette période que je me suis mis à écrire quelques lignes, puis j’y ai pris goût, voilà, j’ai quand même beaucoup évolué en six mois, bon, pas trop non plus, mais j’ai pris beaucoup d’assurance dans l’écriture, donc voilà, pardonnez-moi si les premières lignes sont moins bien écrites. »

Plongeon sans artifices dans la vie d’un jeune homme de vingt-quatre ans, « Six mois avec moi » dessine les contours d’une photographie prise au cours d’une existence. Très attaché à sa famille et à ce qu’elle représente, Danni lui rend hommage à travers cet ouvrage où il livre son quotidien, avec ses hauts et ses bas, ses rires et ses cris, sa poésie et sa rudesse, parfois.

La lumière revient toujours

« Les minutes s’écoulaient lentement sans que Maman, imperturbable et immobile, dégage la moindre émotion. Soudain, elle me prit la main, se tournant légèrement vers moi, cherchant mon regard, une approbation peut-être, un peu de courage sans doute. Elle n’avait probablement pas fermé l’œil de la nuit. Incommensurablement triste, atomisée par cette perte, par cette douleur ardente qui vous submerge quand l’amour de votre vie n’a pas eu d’autre choix que de laisser la maladie l’emporter. »

Dans ce témoignage sincère et poignant, Céline Dovat Bise relate son existence à rebours. Après les obsèques de son père décédé prématurément, elle revient sur les points culminants de sa vie et celle de sa famille, qu’ils l’aient tirée vers le haut ou lui aient fait toucher les abysses, pour poser un regard serein sur la personne qu’elle est devenue aujourd’hui.

Un enfant extra pas ordinaire

« À un moment, il faut accepter d’avoir manqué d’amour et ce face-à-face peut être difficile, dévalorisant… De toute façon, si l’on n’ose pas plonger dans cette difficulté, certains événements de la vie risquent d’y ramener : une rupture, un deuil, un rejet ; et l’on s’effondre, car on n’avait aucun socle. »

Dans cet ouvrage qui invite au voyage intérieur, Jacques Lopez nous fait voir le monde à travers la sensibilité autistique, à fleur de peau, exacerbée. Il nous fait vivre le rejet, le deuil et son acceptation, le moment de rebondir quand on prend conscience de son manque et qu’on décide de travailler sur soi. On passe alors de l’émotion confuse à une parole, de la douleur à la souffrance et de celle-ci, on peut faire quelque chose.

Dans ma peau – « journal intime d’une passagère venue d’ailleurs »

« À sept ans j’ai pris la décision de partir en France. Je peux dire « j’ai décidé » car cette idée ne vint de personne d’autre que moi. En 1980, de Pointe-Noire nous sommes retournés vivre à Brazzaville. J’avais cinq ans. Je n’y étais pas vraiment à mon aise. À l’École Élémentaire de la Fraternité, c’étaient brimades sur brimades ! Tous les jours ou quasi, pour des broutilles, le maître d’école nous faisait frapper avec une règle en fer, soit sur les doigts joints, soit sur le bas des cuisses en pied-avant, mains au sol et jambes surélevées. Pour des futilités, des détails comme des chuchotements, l’oubli d’une gomme ou d’un stylo-couleur, nous étions matés, corrigés durement.»

Gwladys Berliocchi nous livre avec sincérité et ferveur un témoignage bouleversant sur son propre parcours. Née à Brazzaville une décennie après l’indépendance, poursuivie, happée par des événements plus que sombres, ballottée entre France et Congo, malmenée par des situations improbables autant que par les conséquences des décisions pas toujours bonnes qu’elle fut amenée à prendre pour leur résister, elle exorcise sur le papier ses expériences, ses joies et ses douleurs. Elle nous parle au cœur et particulièrement au cœur de ceux qui, comme elle, ont traversé la vie dans les cahots et les heurts, avec cette certitude née de l’espérance que seul un retour à l’authentique de soi peut nous libérer de ce que l’on nomme trop souvent la fatalité.

L’intimité d’un journal

« J’aimerais être allongée dans l’herbe à regarder le ciel étoilé et les signes qui s’y forment, j’aimerais penser à l’avenir, sourire à la vie et me dire que demain ne sera que meilleur, j’aimerais avoir ma tête posée sur l’épaule de celui que j’aime et qu’il me parle du futur, de nos projets, des voyages, du travail, des enfants, j’aimerais vouloir vivre. J’aimerais pleurer, sécher mes larmes et puis me dire que ça passera, que ce n’est rien, que toutes les étapes de la vie ne sont là que pour nous faire grandir. J’aimerais croire. J’aimerais être bien. »

Dans ce journal tenu sur une année, Meryem Jaouhari met à nu sans fards et sans retenue sa bataille quotidienne contre la dépression, qui révèle à demi-mots son envie de vivre à travers les pulsions de mort. Recherchant la lumière dans ce couloir obscur qu’est parfois l’existence, elle fait part de ses ressentis, de ses réflexions et nous mène vers sa vérité : la résilience.

Sortilèges et conventions

« Ainsi, par ces mots, beaucoup de lois sont. Celles de la vie ! Vous devez passer plusieurs étapes pour comprendre et apprendre ; sans écouter, vous n’y arriverez pas. Vous devez aimer et danser la vie ; sans la sentir en vos veines, en vos pas, vous ne pourrez vibrer. »

Dans cet ouvrage éthéré, Florence Messager a souhaité « laisser le flux des voix paraître au fil des pages » pour nous le partager. Elle recueille les témoignages de diverses femmes, des femmes aimantes et généreuses, des femmes puissantes et douces qui perpétuent une magie devenue réalité. Dans cette démarche, elle vient révéler leur beauté, celle affirmée comme celle cachée, celle de la femme et celle de la sorcière qui sommeille en chacune d’entre elles.

Le bateau qui mène au pays des rêves

« Car il est de ces personnes qui entrent dans ta vie comme un éclair, comprennent tout de toi sans que tu n’aies à expliquer, donnent tout d’elles sans que tu n’aies à demander et, l’ayant transformée en quelques heures au-delà de tout espoir, s’en éloignent aussi soudainement qu’elles y sont entrées, sans jamais réellement la quitter. »

Le prince charmant, ce rêve d’enfant, n’est pas toujours celui que l’on croit. Et si, de son vivant, il n’a pu sauver sa princesse, il veille désormais de l’autre côté du voile.
En partageant cette correspondance intime, Hélène Deslandes envoie promener les certitudes, le temps d’un voyage entre deux mondes.
Un puissant message d’espoir pour celles et ceux séparés d’un être cher.
Un hymne à la liberté pour toutes les femmes enfermées dans la violence physique ou psychologique.

Chauffeur-Taxi Parisien Tome V

« Après avoir exercé comme chauffeur de taxi parisien pendant plus de 37 ans, j’ai constaté que l’équilibre émotionnel de certains de mes clients s’était progressivement dégradé dans la population, à mesure qu’augmentaient les résultats douteux et l’efficacité controversée. J’ai eu la chance, grâce au monde invisible, c’est-à-dire certains de mes clients que je rencontre au jour le jour dans mon taxi, de comprendre que certaines difficultés dans ma vie professionnelle sont empoisonnées et que ce sont des enseignements.
Ces trajectoires professionnelles, ces enseignements, ces contributions et innovations conceptuelles, font de moi l’une des références actuelles majeures dans le champ de la santé mentale des taxis parisiens. »

Emmanuel Yomba II sillonne Paris à bord de son taxi et observe, amusé, ses semblables et leurs manies.
Attentif aux confidences de ses passagers, il se livre également volontiers à l’exercice de l’introspection ; conduire les autres, c’est savoir écouter et, par un effet de miroir, s’interroger soi-même. Prenant comme exemples certains conflits qui peuvent l’opposer à un confrère ou un client indélicat, il nous incite à la distance, à l’humour et à la bienveillance. Il attire notre attention sur la force que l’on peut gagner à savoir prendre du champ avant de juger l’autre.

Patrie pétrie

« Un jour pluvieux de lundi, je sortis de classe et rentrai à la maison trempé, les cahiers enfouis sous mes habits. Les mamans étaient là, en compagnie de mes frères et sœurs, telle une procession. Tous gardaient le même calme. Il y avait comme de la frayeur dans l’air, ce lourd silence qui fait du vacarme dans l’âme. »

À travers le récit de son enfance, c’est l’histoire de la Guinée que nous raconte le narrateur. Ancienne colonie française, ce pays de l’Afrique de l’Ouest a dû se battre, après son indépendance, pour survivre aux difficultés rencontrées. Le garçon relate quelques évènements particuliers de sa jeunesse, parlant des traditions mais aussi de ses relations avec ses parents et ses frères et sœur.

La dépendance à l’alcool : l’art-thérapie au cœur du dépassement

« On ne combat pas l’addiction ou la dépendance, on « capitule » devant elles. N’oublions pas qu’elles sont toujours plus fortes que nous : psychiquement et physiquement.
Elles gagnent toujours.
L’acte symbolique permet de matérialiser concrètement ces comportements impalpables. C’est en pratiquant régulièrement ces actes – et malheureusement, pour beaucoup de personnes addictives : à vie – que le lien à la substance se réduit, se déplace, se transforme, et se sublime.
C’est la reconstruction.
Réparer, reconstruire, créer, méditer : prendre soin de soi. »

L’addiction alcoolique, une maladie encore sous-estimée, entraîne sa victime dans le cercle infernal de la solitude et de la dépression. À travers ces pages, l’auteure fait part de son expérience, sans fard, et nous confie que l’espoir est là, bien vivant, recroquevillé dans un coin. En acceptant aide et accompagnement thérapeutique, on peut trouver la force de le laisser se déployer pour enfin quitter l’enfer.

Après la Violence, la Vie

« Il faut imaginer que 2 heures plus tôt, nous étions parents d’une fille de 17 ans avec un mal de ventre et qu’à présent, nous sommes devenus grands-parents d’une petite fille.
C’est compliqué à expliquer mais nous sommes comme « robotisés », des regards sans doute dans le vague mais conscients qu’il vient de se passer, dans notre vie de parents, quelque chose d’incroyable. »

Il aura suffi d’un week-end printanier pour bouleverser une famille. Hospitalisée en urgence pour des douleurs au ventre, la fille de l’auteur, âgée de 17 ans, est en train d’accoucher après un déni de grossesse…
Comment devenir grand-père en de telles circonstances ? L’auteur partage la brutalité de l’annonce, la souffrance devenue joie, les questions qu’on se pose sans toujours trouver de réponse.

Femme, noire, seule et handicapée : journal d’une migrante en France

« Pour moi, ceux qui travaillent sont plus avantagés que ceux qui ne travaillent pas. C’est pourquoi on donne le travail à ceux qu’on aime… Le corps, comme l’esprit, a besoin du mouvement, comme il a besoin de repos pour être en forme. Le lit ne nous apporte rien de bien, à part l’appauvrissement de l’esprit ! »

Entre anecdotes du quotidien et pensées douces-amères, la narratrice évoque sa vie de femme, handicapée, privée d’amour et de chaleur humaine, mais pas de sens critique ! Elle qui se range du côté des exclus, de ceux qui ne sont pas dans la norme, ose relever la tête et s’exprimer. Elle écrit en résistante, porteuse des valeurs de la justice humaine.

Aventurier de l’humanitaire

« Les rumeurs les plus incertaines couraient. Des troupes syriennes seraient entrées en Jordanie, portant l’uniforme de l’OLP, l’armée irakienne ferait mouvement, les forces israéliennes ne resteraient pas l’arme au pied et, enfin, la VIe flotte américaine en Méditerranée s’apprêterait à intervenir. Le Roi Hussein me convoqua en m’envoyant une voiture banalisée, blindée. Je m’y rendis accompagné du médecin et d’un collègue. Le trajet fut stressant, au son des balles et de projectiles divers heurtant la carrosserie. »

Le sort des « disparus » et des harkis à l’issue de la guerre d’indépendance de l’Algérie, la guerre civile au Yémen, la guerre des Six-Jours en Égypte, « Septembre noir » en Jordanie et le conflit armé du 6 octobre 1973, appelé « du Kippour » ou « du Ramadan ».
Délégué du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Marcel Boisard a été engagé sur le plan humanitaire dans nombre de conflits qui ont ensanglanté le monde arabo-musulman, durant la seconde partie du XXe siècle.
Négocier avec les autorités politiques et militaires des belligérants pour l’application des Conventions de Genève, prêter secours aux populations civiles, veiller au bon traitement des prisonniers de guerre et improviser pour aider des victimes en tous genres, autant de missions réalisées dans l’urgence et avec peu de moyens. À l’avant-poste de ces opérations, l’auteur relate des anecdotes riches en enseignement et rappelle des faits historiques quelquefois passés sous silence. Les événements évoqués se révèlent toujours d’actualité tant ils préfigurent les enjeux et les conflits contemporains.

Itinéraire d’un enfant caché…

« Je me souviens de la phrase de mon frère Raphaël qui, pour nous protéger, m’a dit de ne jamais révéler que nous étions juifs car nous serions tous immédiatement tués. Mais pourquoi ? Qu’avait-on fait de mal ? Il a dû être très convaincant car depuis ce jour et pendant ces deux années de clandestinité, je n’ai jamais parlé, ce qui nous a certainement sauvé la vie. »

Paris, 1943, les persécutions contre les juifs et les rafles s’intensifient. Les parents de l’auteur décident d’envoyer trois de leurs enfants en « vacances », loin de la capitale, pour les protéger. La séparation sera définitive, Raymonde, 3 ans, sa mère et son père sont arrêtés et déportés. Ils ne reviendront pas.
L’auteur a échappé à la mort mais pas au fardeau du souvenir. À ses petits-enfants, qui le pressaient de questions sur cette période, il peut enfin dévoiler ces deux années de clandestinité, à Baule, dans le Loiret, loin des siens. Il dit aussi, avec une pudeur infinie, la douleur toujours brûlante de l’arrachement à ses parents et à sa petite sœur.

Parkinson, ma renaissance grâce à la neurostimulation

« Je suis comme une fusée sur son pas de tir et le décompte pour le lancement est démarré. Pourvu qu’il n’y ait pas de souci imposant l’arrêt de ce compte à rebours. »

Daniel Schmitt est atteint de la maladie de Parkinson. Un jour, il se laisse convaincre de tenter une SCP ou stimulation cérébrale profonde, une opération lourde qui comporte des risques importants… mais qui peut atténuer ses symptômes et donc, changer sa vie. À travers ce témoignage, il cherche à convaincre les personnes atteintes de son mal de ne pas se laisser intimider par cette intervention grâce à laquelle il a repris goût à l’existence.

L’imprévu peut être mortel

« Nous avons tous, un jour, prévu un déroulement précis pour la journée, pour un résultat final aux antipodes. Nombreux sommes-nous à vouloir prendre le train nous conduisant à un rendez-vous et voilà que ce train est trop rempli, on ne peut y accéder et la journée est foutue. C’est ton destin. Faut-il en faire un drame ? Faut-il s’énerver ? Faut-il insulter le conducteur du train, bousculer les gens sur son passage ? Sont-ils responsables ? Ben non, mais peut-être qu’ils sont responsables de notre chance du jour, mais ça, on ne peut le savoir qu’après, c’est ça, l’histoire. Et dis-toi bien que tu ne peux refaire l’histoire, c’est l’instant T. »

D’un rendez-vous manqué à un autre, Denis Guitteaud finit par croiser le regard de la mort. Elle l’approche si près, puis l’abandonne à son sort, comme un pantin dans son jardin. Les secours arrivent juste à temps.