« À la fin d’une longue vie, nombreux sont ceux dont le quotidien n’est plus qu’une ignominie et qui guettent mon ombre dans le mouvement d’un rideau, à la tombée de la nuit. Je suis la délivrance d’un monde âpre et injuste, car la vieillesse, qui, aux premières heures, est soulagement, devient vite un monde réduit à quelques mètres carrés, dans la pestilence et dans la douleur de ne plus rien reconnaître que l’image délabrée des congénères du souper d’infortune. Quand le seul horizon est celui de la profondeur des souvenirs, il est temps de changer de monde. »
La mort, les injustices, la douleur de l’existence… Autant de sujets lourds, profonds et riches abordés ici sous forme de dialogues, ce qui permet une grande diversité des points de vue tout en rendant l’ensemble plus vivant. Le lecteur se retrouve ainsi au fond des tranchées, spectateur malheureux d’une pension pour très jeunes enfants ou encore invité à une table de restaurant !
Philippe Virolle revient avec un recueil de nouvelles. Diplômé de philosophie, il évoque la mort et la solitude, sans concession, avec mordant. Il est déjà l’auteur de deux recueils de nouvelles, « Nouvelles brèves » et « De courir parfois mon regard s’arrête », ainsi que d’un roman « Demeure et ne deviens pas ».
Philippe Virolle est diplômé de Philosophie. Influencé par Dickens, Ibsen ou Gide, sensible au classicisme, il est également musicien.
Dans son troisième recueil de nouvelles, Philippe Virolle dynamise le débat philosophique, et nous fait voyager de la thèse à l'anti-thèse en passant par tous les intermédiaires. Enrichissant !