Mots rebelles, vies nouvelles
« Soyons joyeux, notre chair n’est pas triste et nous n’avons pas lu tous les livres, nous pouvons continuer à inventer des mots, à ignorer les ignorants et à ne pas hésiter à aller vers le latin de messe, « Confiteor, Deo Gracias, Urbi et Orbi », à aller vers Thélème, pour les désirs et les soifs de demain. Gargantua est le grand géant à grande bouche, il mange dix mille poules en un seul repas et avale dix fleuves de vin, Pantagruel est une pente à gruau et à gruyère, avaleur de montagnes. »
Comment vient ce mouvement des mots en révolte ? À l’écoute des échanges quotidiens avec des hommes, des femmes, des enfants et des adolescents en perpétuelle contestation. Par-delà les couches et les conglomérats, les alluvions et les sédiments, la géologie et toute cette accumulation océanique, s’ouvrent les lèvres du futur : une rébellion contre le sens, une échappée du désir de vivre.





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