Quand j’entre chez toi,
je m’assois souvent face à un tableau ;
on y voit la mer et un bateau qui chavire
au milieu d’une forte tempête.
La lumière qui glisse sur l’eau allumant les ténèbres,
est plus attrayante que le noir de l’effroi.
Elle est la survivante,
elle est la vie (…)
Dans ce recueil, chaque poème passe du présent au passé, d’une ville à un lieu, d’un sentiment à un état. Les poètes se déplacent avec une pléiade de souvenirs, jouant entre nostalgie et conscience de la réalité, nous emportant dans un dialogue poétique délicat. C’est leur mémoire transhumante…
Ainsi, chaque mouvement est une musique, chaque vers, un tableau, chaque paragraphe, un film… Leurs paroles deviennent continuellement images et sons, et s’envolent pour composer un chant à deux voix aux correspondances secrètes du souffle de vie.
Une rythmique qui mène à ressentir des pièces d’humeur, des instantanés photographiques de la vie quotidienne, des concentrés d’énergies contradictoires et d’émotions multiples. Une poésie prête à surfer sur les larmes d’autrui, sur les siennes propres, les pieds noyés, la tête bourdonnante de dentelle.
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