Ce n’est jamais simple
« Quand le mal était-il arrivé ? Il y avait un an certainement, mais alors, le mal était fait… Et il allait grandissant. Comme une énorme tumeur qui lui volait sa vie. Une tumeur qu’il récusait, mais dont il ne pouvait se passer. Une tumeur qui lui apportait toute la jouissance du monde, tout l’amour du monde, toute l’horreur du monde. Elle était devenue son obsession, sa pensée unique dévorant tout ce qui avait été sa vie. »
Qu’on le nomme suicide assisté ou euthanasie, les interrogations restent les mêmes. Dans les débats qui accompagnent cette question de société, « Ce n’est jamais simple » fait office de contrepoint. L’auteure y met aux prises ses personnages avec la maladie, la souffrance et leurs doutes. Laissés face à eux-mêmes, ils comprennent que le véritable ennemi est moins la mort que la solitude et l’égoïsme.






















Commentaires récents