Thème : Romans

L’héritier du vent. Tome II : La croisée des éléments

Güen surplombait les vastes plaines s’étendant en périphérie des faubourgs d’Ascalone. A ses pieds, des champs bordés de fermes isolées s’étalaient sur une surface gigantesque. Pas une haie ne brisait la monotonie de cultures asséchées par l’impitoyable soleil estival. Et, tout au bout de ce paysage aride, adossés aux premières maisons des faubourgs, les différents bataillons stéléens attendaient la légion. Pour cette confrontation qui déciderait de l’avenir du pays, Satora exhibait toute sa puissance afin d’éprouver durement le moral de ses adversaires.

Choqué par l’incroyable force armée qui se dressait sur son chemin, Güen sentit son angoisse redoubler d’intensité. Sous ses yeux médusés, des dizaines de milliers d’hommes parfaitement ordonnés se rangeaient en unités distinctes et compactes sous des bannières bariolées. Des machines de guerre s’intercalaient entre les différents pelotons, des dirigeables amarrés flottaient au-dessus des murailles du centre-ville, des troupes montées se tenaient sur les côtés, tantôt à cheval tantôt à dos de varunas. Sur les murs d’enceinte, les yeux perçants du semi-Elfe distinguaient les silhouettes sombres des dracos qui se tenaient agrippées aux créneaux, lugubres et cruelles comme des oiseaux de mauvais augure.

Le choc fut intense. Face à cette démonstration de pouvoir, l’esprit du jeune homme ne parvenait pas à accepter la réalité. Cette gigantesque mobilisation d’hommes et de matériel n’allait servir qu’à semer la mort ! Combien de prodiges auraient-ils pu accomplir tous ensemble s’ils s’étaient unis dans un effort commun pour faire le bien ? Mais non. Ils n’étaient en ce lieu que pour s’entre-tuer… Pour satisfaire l’ambition de quelques fous ! En ce jour du 1er août 898, la légion eurésienne allait affronter cette horde, massive et sanguinaire, pour ce qui allait devenir la plus grande bataille qu’ait connue le continent.

L’héritier du vent. Tome I : L’Éveil

Où qu’il soit, l’Homme poursuit son travail d’autodestruction dans un désir d’amasser toujours plus. Quelle que soit l’époque, il mène sa quête du bonheur avec la même persévérance. La mégalomanie et la soif de pouvoir amènent en Eurésia les mêmes événements tragiques qui ont émaillé notre Histoire : batailles tonitruantes au son des épées qui s’entrechoquent, complots machiavéliques, guerres et trahisons. Mais c’est au cœur du tumulte qu’apparaissent les héros, et quelques âmes courageuses peuvent faire basculer le cours des événements.
Plongez au cœur d’une aventure grandiose, ponctuée de scènes de bravoure spectaculaires. Découvrez des personnages attachants dans un récit riche aux multiples intrigues. Suivez Xao, un champion de crosse en quête de célébrité. Accompagnez Duncan, un soldat dévoué qui ne trouve d’autre solution pour réaliser son rêve que de participer à la plus grande compétition de gladiateurs du continent. Entrez dans le monde fantastique du shamanisme en vous laissant guider par Knolen, le Nunavite albinos couvert de tatouages.
Enfin, partagez le destin exceptionnel de Güen, le semi Elfe. Alors qu’il ne cherche qu’à échapper à la violence qui s’empare de son univers, tous ses proches voient en lui le sauveur idéal, capable de libérer le pays. Et tous autour de lui vont s’efforcer de le conduire sur la route de la vengeance afin que naisse la légende de l’Héritier du Vent.

Le pénitent de Sartène

À la fin du XIXe siècle, une jeune institutrice, libre d’esprit, à la fois naïve et avant-gardiste, guidée par sa seule passion, s’engage sur le chemin aventureux d’un amour interdit. Prête à bousculer tous les obstacles, elle est prise au piège d’une société régie par des hommes attachés aux codes de l’honneur et aux coutumes ancestrales. Cet amour contrarié saura-t-il tel le Phénix renaître de ses cendres ?

Manipulations, trahisons, vendettas… Le récit nous entraîne dans les profondeurs de cet «Ogre vert» : le maquis corse ! Il ne met pas seulement en scène une histoire d’amour et une enquête policière haletante, il rend hommage à la Corse, sa culture, ses traditions et ses valeurs.

Alain Lombardi écrit avec l’inspiration d’un observateur éclairé, avec la curiosité d’un reporter. L’homme de télévision saisit l’image, l’instant, le détail avec les yeux du réalisateur qu’il est depuis 40 ans. Les mots ont pris le relais de l’image, la plume a remplacé la caméra, mais la passion qui l’anime reste la même et l’écrivain prend appui sur le réalisateur.

France 3 lui a donné maintes opportunités de partir à la rencontre des régions françaises. La Corse l’a fasciné et lui a permis d’aller au bout de ses rêves littéraires. Pour écrire ce premier roman, il n’a pas hésité à s’immerger pendant plus d’un an à Propriano, dans le sud-ouest de l’île de Beauté, avec pour seuls compagnons, une feuille blanche, un appareil photo,un magnétophone et un ordinateur portable.

Et tout ça pour ça !

Avec le soutien de deux amies célibataires, Chloé décide de rompre enfin sa solitude. Jeune professeur de Physique et mère de deux fillettes, elle prend conscience du désert affectif dans lequel elle s’est enfermée après une séparation douloureuse d’avec son mari.

Au gré des rencontres, construites avec Internet ou fortuites, elle est conduite à faire face à des situations, tour à tour cocasses, décevantes, passionnées. Ses amies ne manquent pas de les commenter avec une verve typiquement féminine, non dénuée d’humour et de lucidité.

Basse Kabylie

« La région de Basse Kabylie, que d’aucuns appellent Petite Kabylie où se déroule la majeure partie de cette histoire, est celle où j’ai vu le jour et où j’ai grandi ; c’est donc, tout naturellement que j’ai tenu à lui rendre cet hommage, notamment en intitulant cet ouvrage, de son nom. Elle mérite bien cela, pour tous, celles et ceux des siens qui sont tombés ou qui ont tant souffert pendant cette guerre.»

Randja, femme kabyle d’un village de la basse vallée de la Soummam, lutte contre la misère sociale dans un contexte de guerre d’Algérie.
André, un jeune Français, vient apporter, en écho, une autre perception de ce qu’on nommait alors les « événements d’Algérie ». Sa découverte de la réalité l’amènera peu à peu à réviser ses idéaux.
Piégé entre sa condition d’indigène et son statut de normalien, Mohand, comme un trait d’union entre Randja et André, portera son combat sur le terrain de la transmission du savoir.