Thème : Romans

Ainsi Bouddha me donna un fils

« Notre histoire était peut-être écrite à l’avance, mais je ne me doutais pas qu’elle se matérialiserait un jour. Improbable pour moi à une époque de penser vivre une aventure si incroyable au-delà des mers. Mais nos vies nous ont menés sur un même chemin. »

Diane est une jeune fille qui abandonne brusquement ses études en cours d’année. Son destin la projette du jour au lendemain dans le monde des mannequins. C’est son parcours qui est relaté ici, du début de sa carrière à sa passion pour le Tibet, en passant par sa quête de spiritualité et la fondation d’une famille peu conventionnelle. Diane nous entraîne sur les chemins de sa vie, arpentant les pays et les années avec bravoure.

Morendo

« Vivre par procuration, en me constituant un petit panthéon de héros personnels, me suffisait amplement. J’aimais les acteurs de théâtre, les écrivains, certains athlètes de haut niveau. Pour prendre une métaphore sportive, j’admirais les joueurs mais me contentais d’être un supporter. »

Les idéaux sont-ils les accords mineurs qui se jouent morendo dans notre partition intime, qui s’épuisent et s’éteignent petit à petit ?
Un homme, né au milieu des années 1930, dans une famille communiste de Montmartre. Très vite, il sort des sentiers battus, s’engage dans des combats dont il maîtrise à peine les desseins.
Vient l’après-guerre : un temps ouvrier, il naviguera de l’Italie aux Amériques en quête de stabilité et d’un but à une existence qui ne cesse de lui échapper, malgré sa richesse. En toile de fond à son histoire, nous découvrirons notre si récent vingtième siècle où la liberté n’est qu’un leurre, où l’équilibre est trompeur.
Sous la plume de Christophe Agogué, les anti-héros ont du vague à l’âme et une évidente tendance à l’échec. Humains, si humains, ils prennent corps avec toute la force que peut revêtir une fin de partie.

Le manège

« Il parla donc enfin du Manège, qu’il désigna comme son chef-d’œuvre, « véritable clé de voûte de l’activité économique de toute la région ». Il fit de curieux gestes, de ceux-là que la passion ne contrôle pas, en commentant la forme de sa fabuleuse couverture. Il récita avec délectation ses dimensions monstrueuses, son coût gigantesque, et la durée « inadmissible » de sa construction. Il vanta le soin extrême apporté à la conception de sa structure, énuméra ses multiples fonctions. »

2040, Europolis. Cette ville du sud de la France apparaît comme une oasis de paix dans son pays en proie à de graves tensions économiques et sociales. Théo, écolomiste chargé par l’Europe d’identifier les ressorts tenus secrets de cette étonnante réussite, subit dès le début de sa mission une tentative d’assassinat, et découvre qu’il n’est pas le premier à qui cette cité porte malheur… Qui est derrière tout cela ? Et que se passe-t-il au Manège, cette énorme entreprise vue par tout un chacun comme le fer de lance de l’économie locale ?

Recta Linea

« En refermant la porte, il baissa les yeux machinalement et vit une enveloppe coincée sous son pied. C’était une enveloppe blanche de taille moyenne qui ne comportait rien d’autre qu’une inscription écrite à la main : Gabriel. À l’intérieur, une petite carte en bristol et une lettre. Sur la carte, on pouvait lire ceci : Gabriel, cette lettre est la première d’une longue série. Tu aurais dû la recevoir depuis bien longtemps. Pardonne-moi. Ta marraine.
Il n’avait pas le souvenir d’avoir jamais eu de marraine. »

Gabriel commence un matin à trier de vieux souvenirs lorsqu’un bruit étrange derrière la porte attire son attention. Intrigué, il ouvre la porte et découvre une mystérieuse lettre… Dans « Recta Linea », Emmanuel de Reynal nous livre une enquête palpitante au cœur de la vie martiniquaise, rythmée par des découvertes étonnantes au fil des lettres reçues par notre héros. Les secrets de famille se dévoilent… et bien d’autres encore.

La femme enfant

« Violaine saute toutes les barrières, les obstacles mais elle ne supporte pas les murs, les interdits, les frustrations. Il faut qu’elle avance à tout prix, à ses risques et périls même si elle perd parfois quand elle tourne en rond comme une toupie. »

Violaine, tantôt énigmatique ou rebelle, vous invite à entrer dans son univers fabuleux et onirique qui fait la part belle à tout ce que révèle la poésie du quotidien.
Un voyage intérieur dont elle chuchote les péripéties avec douceur.

Au tribunal de Wamy – Tome I

« Bon, voilà : j’ai été affectée dans le tribunal du stupre. Pourtant, je priais le bon Dieu d’aller dans celui de L’Utopie, vois-tu ! Pas bien loin de la vision de Thomas More. »

À travers ce roman épistolaire, Valencia Iloki Engamba nous relate l’histoire de Wamy, jeune magistrate pleine de courage qui fait face aux dures réalités de son métier. Elle tente d’améliorer les choses grâce à des courriers anonymes dénonçant tout ce qui la révolte et voit ses efforts violemment contrés par la corruption et la nonchalance procédurière de ses pairs… Aidée par un amour retrouvé, arrivera-t-elle à faire triompher la vérité et la justice ?

Le dernier baiser du papillon

« En à peine quelques secondes, toute ma vie avait volé en éclats ; et pourtant, je crois bien que la chance avait frappé à ma porte ce jour-là. Je reviens sur ce que j’ai dit précédemment, le talent n’est pas une offrande venue du ciel. Il est en vous. Allez le chercher au plus profond de vous-même. Le vrai talent est celui de s’accrocher à l’idée que l’après, un « autrement », existe. Il vous bouscule, vous heurte, vous blesse parfois, mais sans ce contact brutal presque animal, vous pourriez le voir passer et filer sans jamais le voir revenir. »

La santé d’Ariane Parse l’oblige à quitter le monde de l’opéra malgré sa grande renommée. Elle se réfugie en bord de mer dans la villa Pandora, maison qui dévoilera peu à peu ses secrets… Dont celui de l’existence d’une jeune femme au destin mystérieux. L’ancienne cantatrice part sur les traces de cette inconnue à travers les lettres intimes que cette dernière a laissées derrière elle. Les rencontres atypiques et les péripéties s’enchaînent, nous faisant passer du sourire aux larmes avec délicatesse et subtilité.
Sous la plume caractéristique de Nathalie Pivert Chalon, l’âme humaine dévoile ses méandres, ses pans d’ombre et de lumière. Les voix des personnages qui résonnent entre les pages nous renvoient à nos propres interrogations et à nos doutes, à cette quête qui nous permet d’avancer, nous, humains.

Réverbération

« Je ne veux pas que l’on me sauve. Je n’ai pas envie d’attendre pendant cent ans qu’un prince charmant vienne me réveiller. Je n’ai pas envie d’attendre qu’il daigne se pencher sur mon cadavre, qui aurait déjà dû commencer son processus de putréfaction, pour embrasser mes lèvres grouillantes afin de me ramener à la vie. Je n’ai pas envie d’attendre qu’un inconnu vienne me libérer de ma tour perdue. J’ai peur, mais je n’ai pas besoin d’être secourue et si je devais mourir, laissez-moi en paix. »

Clarisse se cherche, comme beaucoup d’adolescents. Souffrant de l’absence de ses parents, elle se réfugie dans ses amitiés et ses amours, son quotidien entravé par un perfectionnisme étouffant, désespéré, presque maladif… Oscillant sur le fil de la prose et résolument onirique, l’histoire nous dévoile les atours sombres que peut revêtir un esprit jeune marqué par le malheur. Clarisse trouvera-t-elle la cause de ses tourments ?

Au-delà des rapides

« Il a le sentiment de payer aujourd’hui l’addition de tous ses errements passés. Sans se positionner vraiment en victime, il s’est toujours comporté comme si on lui devait cette réparation de la mort brutale de ses parents. À force de recevoir, il a oublié de donner. »

Guillaume Bontemps mène sa vie avec désinvolture. Errant d’emplois intérimaires en histoires d’amour écourtées par sa volonté de ne pas s’engager, il végète, jusqu’au jour où un fait divers sanglant lui donne envie de revenir dans sa ville natale. Mais on ne remonte pas toujours impunément le courant de son existence. La beauté des souvenirs ne résiste pas au temps qui passe…
Enseignant à l’IUT de Saint-Nazaire, Jean-Claude Samoyeau a dans d’autres vies été agriculteur, intermittent du spectacle et a travaillé dans la presse. Après « Le Chapeau », son premier roman, il suit les pas d’un nouveau héros, ballotté au gré des événements.

Sogué

« Elle avait compris qu’elle n’avait besoin de personne pour être heureuse. Elle y croyait tellement qu’elle se disait qu’elle n’avait besoin de personne et ça commençait à être dangereux. »

Sogué est une jeune fille brillante dont on attend beaucoup. Concentrée et ambitieuse, elle va cependant rencontrer des épreuves en chemin. En soussou, le prénom Sogué signifie « soleil » et, à son image, l’héroïne s’apprête à tout illuminer autour d’elle, malgré quelques courtes périodes de désespoir.

Quand ta vie entame une valse

« Odile et Roger avaient repris leurs vélos, et quitté les bords du lac d’Annecy. Beaucoup de bonheur se lisait sur leur visage. Il y avait le plaisir à faire rouler leur gomme sur ces routins, mais surtout, l’aventure qui commençait, accompagnée par le son des roues jouant dans le vent, leur rafraîchissant les mollets. »

Après son licenciement, Roger décide de partir avec son épouse en mode démodé : à vélo, à l’affût du nulle part et de l’ailleurs, au gré de leurs envies. Sans smartphones, sans internet, ils reprendront une communication épistolaire avec leurs proches pour renouer avec la beauté de l’écrit. Un formidable saut dans le passé piqueté de rencontres inoubliables, qui les amènera à profiter pleinement du présent.
Savourer la liberté sous toutes ses formes, capter l’instant, Philippe Billard excelle à saisir les paillettes de joie que nous offre la vie. Après « Le cadeau des anges » et « Ma dernière cavale avec le chien Marcel », retrouvons sa plume déliée et son sens du dialogue, pour notre plus grand plaisir.

Silence, on tourne ! Fugue Indienne

« Peu à peu, les lavandières s’installent pour nettoyer le linge dans le courant infect pour les impies ou les existentialistes athées absurdes qui, tel saint Thomas, ne croient que ce qu’ils voient. Vous demandez en vain une rémission en tournant votre regard vers l’autre rive déserte, qui n’est autre que celle, non moins enviable, des morts. Si vous y planez rêveusement, aimanté par la quiétude régnante, vous sentirez peut-être le souffle romantique de l’âme des défunts dont vous repousserez, écœuré, les avances enjôleuses, vous qui préférez mille fois la vallée de larmes du terrestre séjour. »

C’est lors d’un luxueux voyage organisé que se rencontrent Sadi, un écrivain en quête d’inspiration et de succès, et Justina, séduisante actrice. Au fil de leur parcours, leurs liens se nouent et se dénouent et la réflexion sur l’art côtoie les plus anciens monuments de l’Inde éternelle.

Un voyant à Paris

« Qui sera l’heureux élu ? Louis Riva devait désigner son successeur, comme guide suprême de la Ligue des voyants, avant la fin du mois de mai de l’an deux mille seize. Le deux juin il partira vivre en Grèce définitivement sur une île de la mer Egée, dont le nom n’a pas été dévoilé aux vingt-deux autres membres de cette Ligue. »

Avril 2016 : Louis Riva décide de quitter les paisibles rives du lac d’Annecy pour finir sa vie sur une île. Mais avant de partir, le guide spirituel de la Ligue des Voyants a une dernière tâche à accomplir : celle de désigner son successeur. De sa chambre d’hôtel parisienne, il soulèvera cette question et bien d’autres encore quant à l’essence de l’humain avec ses compagnons de la Ligue et autres figurants de son existence. Reste-t-il des voyants de nos jours ?
Auteur prolifique de poèmes, saynètes et récits philosophiques, Marc Moulines privilégie la forme dialoguée dans ses textes. L’éclectisme de ses passions littéraires donne le jour à l’expression d’une pensée refondatrice.

Lulu

« L’enfant n’aime pas non plus se mêler aux jeux de son frère qui joue au fermier, à la guerre et qui déguerpit vite dans le village pour partager ses occupations avec les autres gamins. Lui, au contraire, reste dans la cour de la ferme, solitaire, perdu dans d’autres pensées. Il ne cherche pas la compagnie. »

Lucien naît dans une famille paysanne quelque part en Haute-Loire, à l’orée des années soixante. Peu sociable, il vit dans sa bulle. Lorsque le diagnostic de trouble mental tombe, le cercle familial s’effondre. Lulu vit alors entre les deux femmes de sa vie, ses piliers, sa mère et sa grand-mère.
Un médecin qui l’examine résume en une phrase son handicap : « Quand un enfant regarde, il paraît ne pas entendre, lorsqu’il écoute, il paraît ne pas voir ».
Lulu grandit, non sans difficultés et en dépit des moqueries, sans suivi psychologique ni structure adaptée, jusqu’au pire.
Sensible, encore et toujours, à la différence, Maryse Mezard poursuit son exploration des campagnes du Velay. Cette fois, elle aborde son pays de cœur sous l’angle psychosocial, à une époque où naître autiste était une malédiction.

Un amour en sommeil

« Je n’arrive pas à exprimer cette étrangeté qui émane de ce personnage qui m’est si proche, ni le sentiment que j’éprouve réellement pour lui. Il possède, pour tous ceux qui l’approchent, une protection qui rassure, une présence qui sauve. Une luminosité qui fait du bien. »

Maria, dix-huit ans, quitte son Autriche natale à la fin de la première guerre mondiale. Devant elle, une vie cabossée, haute en couleurs et en rebondissements, l’attend. Elle sera guidée sans interruption grâce à la correspondance entretenue avec un prêtre qui fut son ancien précepteur et demeurera son mentor.
Un amour platonique mais absolu s’installera à travers les nombreuses années, et persistera jusqu’à la fin de leur existence.
Troisième roman de Lily Sarey, après « Attends… encore quelques mots » et « Le porteur de secrets », « Un amour en sommeil » explore les thèmes fétiches de son auteure : le sentiment amoureux, l’exode, la beauté à travers le temps qui passe. Une fois encore, laissons-nous emporter par le lyrisme d’une plume déliée et profondément imaginative.

La valse des fragments

« Chères lectrices, Chers lecteurs, la mer n’en finira pas de nous bercer ;  ouvrons la porte sur la plage ! Ça partira dans tous les sens, on lira, on ne lira pas, là où l’on veut, il n’y a pas de direction, en bas en haut, en haut en bas, à gauche à droite, à droite à gauche.
Dans tous les sens, dans n’importe quel sens, peu importe le lieu, il importe de lire, dansons ! C’est une valse ! »

Une valse à tant de temps qu’on ne les compte plus. Dans ce septième opus, Jean-Joël Lemarchand nous entraîne à sa suite dans cette danse endiablée, faite de morceaux d’émotions, de chair, de tout. Les mots donnent le ton, la cadence et le rythme dans chacun de ces micro-récits qui forment un ensemble et célèbrent la mélodie de la prose en se glissant dans la peau d’une foule de protagonistes hauts en couleurs.
Originaire de Granville dans la Manche, anciennement élu en région parisienne, Jean-Joël Lemarchand voue aux mots une passion indéfectible. Retrouvons ici le mordant de sa plume si singulière.

Faut pas réveiller les morts

« Comprendre comment il est possible qu’un homme célèbre et riche comme toi abandonne femme, profession, richesse, les commodités de la vie, commette un meurtre abominable pour se réduire à mener une existence de zonard… Tu me dois une explication. Je révélerai jamais à personne ton secret, je te jure… Après, je peux te buter en paix. »

Marseille. Un agent d’investigation privée est chargé d’assassiner un écrivain franco-américain de renom, le commanditaire n’étant autre que l’épouse de ce dernier. Cette mission va amener notre homme à se rapprocher de sa cible, avec laquelle il développe un rapport de plus en plus ambigu… Un récit tout en rebonds et joutes verbales animées.
Giorgio De Piaggi est originaire de Gênes. Il a exercé la fonction de lecteur de langue et de culture italiennes à la Faculté des lettres d’Aix-en-Provence puis enseigné la littérature française aux Universités de Salerne, de Bologne et de Gênes. Professeur émérite, Officier des Palmes académiques, il est membre du Conseil d’Administration de l’Alliance Française de Gênes, et ancien membre de la Società Universitaria per gli Studi di Lingua e Letterarura francese. Après sa retraite en 2005, il se consacre à l’écriture narrative. Il est l’auteur d’« Un jour à Marseille », « Ô Sorbonne ! » et « Une étrange aventure », parus aux Éditions du Panthéon.

La queue du lézard

« Il lui fallait toujours être impeccable, forte de ses compétences, susciter l’admiration, recevoir des compliments. Un besoin de reconnaissance chevillé au corps, porteur de tous les dépassements et responsable de toutes les détresses. Bientôt, elle pourrait faire taire cet impitoyable juge intérieur en arrêtant de se fixer des objectifs trop élevés. En limitant les «  il faut  » et les «  je dois  ». Bientôt, elle pourrait lâcher prise, enfin ! »

Avec «  La queue du lézard », Muriel Batave-Matton nous livre le septième opus d’une fresque humaine orchestrée de main de maître. On y retrouvera d’un côté Anne, sur le point de prendre sa retraite, et de l’autre Mathieu et Pauline, qui se questionnent sur le déroulement de leur futur. Quel est le rôle de la transmission, dans ces relations ? On observera à travers ces personnages aux émotions bien réelles, ciselées avec finesse, un cycle sans cesse renouvelé, celui de la vie humaine qui se prolonge à l’infini, déjouant la mort, au propre comme au figuré.
Muriel Batave-Matton reste fidèle aux auteurs réalistes du XIXème siècle qui ont baigné sa jeunesse et ses études littéraires. Analyste éclairée de ses semblables, elle excelle à traduire les sentiments de ses personnages avec lucidité et pertinence. Son écriture rythmée nous emporte dans son élan, de la première à la dernière page.

Miracle d’un jour

« Mais ce secret de famille semait des indices, une atmosphère, le goût d’une couleur, une manière de se tenir, d’aimer, des messes basses, une signature, une musique déchirante.
Ce fardeau épouvantable qui lui rongeait l’esprit refaisait inlassablement surface, telles les vagues d’une mer déchaînée.
Frédérique savait au fond d’elle-même qu’elle n’était pas heureuse, mais elle savait très bien faire croire aux autres que tout était parfait dans sa vie et donner l’image de la sérénité, mais elle était toujours insatisfaite, et ignorait ce qui pourrait la combler. »

Frédérique retrouve sa mère biologique, mais son passé la ronge et la fait voyager jusqu’à Saint-Pétersbourg. Victoire rencontre le mystérieux Bruno, avec qui elle échangera des lettres passionnées. Jeanne s’engage pour une mission humanitaire en Afrique, mais lorsqu’elle doit rentrer, elle est amenée jusqu’à Londres, un jour d’attentat… Trois destins de femmes se croisent au fil des lignes de ce roman au rythme effréné, mêlant vengeance, meurtre et passion.
Les héroïnes de ce second roman de David Arroyo luttent, se débattent contre un passé qui les vampirise. Ne jamais baisser la garde, sinon…

Écorché

« Un système qui ne sert qu’à battre monnaie et qui a détruit tout ce que l’art peut apporter à notre culture. Mettre un coup de pied dans cette vieille fourmilière institutionnelle qui a corrompu les marchés, le ministère de la Culture et fait que l’art ne symbolise plus que le profit. Les battre sur leur terrain avec leurs armes, leurs piquets, leurs réacs si importants à leurs systèmes. »

Benjamin Langlois, jeune galeriste arrogant et désabusé, est à la recherche du « coup » qui lui permettra de rafler la mise sur le marché de l’art contemporain.
Lorsqu’il entend parler d’une modification de la loi qui tend à légaliser la vente d’organes, il a une idée…
Est-il possible d’acheter et de vendre des tatouages humains ? Pourquoi ne pas spéculer sur cet art éphémère ?
Aidé de ses amis les plus proches, Alan, un avocat et Roni, un tatoueur de renom, il ira jusqu’au bout de ce sinistre projet.
Ce roman est une critique de l’art contemporain autant qu’un hommage au monde du tatouage.