Thème : Romans

Cartel Bogotá

« Imperturbable, le soleil couchant inondait d’un roux doré la partie sud de Bogotá… Le dôme de l’église Santa Julia étincelait de tous ses cuivres fanés, rendant magique la beauté d’un lieu où sévissait l’horreur… »

Colombie, 2017. Tragiquement réunis par le meurtre d’un ami commun, Ethan Sanders, de la CIA, enquête aux côtés de l’inspecteur Lauzet de Paris.

Le luxe, le sexe, la violence, tout semble exacerbé dans l’univers des narcotrafiquants. Du centre-ville embouteillé à la jungle profonde, Claude Molinari nous entraîne sur les chemins de la cruauté et de la vengeance. La pauvreté et la richesse côtoient la mort de près, si bien que personne n’en sortira indemne…

Cette amie-là

« Le nom était d’abord apparu sur sa messagerie personnelle : Patricia Bourdou souhaite vous inviter à rejoindre son groupe d’amis sur Facebook.
Un nom, surgi du passé, qui la propulsa immédiatement quarante ans en arrière, la confrontant brutalement à une montagne de souvenirs.»

Anne, professeur de français à Tulle, se prépare à une dernière année de cours paisible, ponctuée de séjours réguliers dans sa maison de campagne. C’est alors que resurgit Patricia, d’un lointain passé, une ancienne camarade disparue brutalement de sa vie. Patricia la séductrice, la prédatrice, a-t-elle autre chose en tête qu’une simple reprise de contact après tant d’années sans donner signe de vie ?

Le livre de Bernard Allègre

« Malgré le trouble où venaient de le jeter son entrée dans l’enceinte du grand hôpital psychiatrique, le franchissement de ses hauts murs sombres et l’austérité triste de
ses vieux bâtiments, Bernard comprit que pour le personnel il était devenu un être différent : un être atteint par la maladie mentale, séparé désormais du monde des bien portants, ou plutôt des bien-pensants… »

Le lecteur trouvera ici la suite des cinq précédents tomes du « Livre de Bernard Allègre », livre que son auteur (plus que jamais désireux de garder l’anonymat) nous a dit vouloir, comme Chrétien de Troyes pour le premier des siens, qu’il reste « dans les mémoires tant que durera la chrétienté ».

Version moderne d’une « nouvelle continuation » donnée à la dernière œuvre inachevée de ce même Chrétien de Troyes, nouvelle quête aussi d’un Graal pleinement restitué à ses origines chrétiennes, ce récit lucide et sans concession retrace en effet la quête existentielle, mais surtout spirituelle, d’un jeune chrétien de la fin du XXe et du début du XXIe siècle.

Après les premières épreuves, la grande épreuve… Ses précédentes aventures ont appris à Bernard Allègre à se défier de lui-même et des passions humaines. Elles ont accru en lui le besoin, constant depuis l’enfance, d’interroger l’Essentiel ; et d’y trouver, à l’exemple de Perceval au sortir de ses douloureuses errances, le vrai sens de l’existence… Le récit se chargeant toutefois ici d’une dimension prophétique qui n’existe pas chez Chrétien de Troyes.

Attends… encore quelques mots

« Je marche maintenant comme un automate dans les rues de Paris  ; je suis accompagnée par une jeune pluie qui me surprend, et me fait du bien. Mes pensées bégayent  ; elles me disent de refuser toute fatalité, mais ne me donnent pas les clefs de l’opti-misme.
Je me mets à chantonner.
Mes pas résonnent sur le pavé mouillé, avec une mélodie qui arrive des méandres de ma mémoire.
Shéhérazade ! »

Milos Slavik, violoniste de renommée internationale, ne vit que pour la musique. Après de nombreuses années de succès, il se voit projeté malgré lui dans les affres du silence. Sans exutoire possible, il sombre dangereusement dans une dépression qui va contaminer son corps.

À travers le regard de la femme qui l’aime, le lecteur embarque dans un univers de lutte soudaine contre le désordre du destin. Dans cette quête, hymne inconditionnel au pouvoir salvateur de la musique et de l’amour, les pires événements prennent un sens, nous obligeant à nous transformer.

L’Épée de Charlemagne

Vous savez, le paysage grec a un charme indéfinissable. Bien sûr, je sais qu’aujourd’hui c’est turc. Mais les Grecs qui ont dû quitter la région il y a bien des années ont laissé leur âme et leurs dieux. Artémis chasse toujours le daim dans les sous-bois et Pan joue de sa flûte ; ça sent le thym et la sarriette. À un moment, Éros a dû passer par là. Il a armé son arc, tiré deux flèches qui ont atteint leur cible. On est tombés – non pas raides morts – follement amoureux. Elle m’a dit : « Apprends-moi à aimer, je ne sais pas, tu es le premier ».

François prépare une thèse à la Sorbonne. En lisant une chanson de geste, il apprend l’existence d’une épée merveilleuse ayant appartenu à Charlemagne. En compagnie de son ami Brian, il se lance sur les traces de cette arme mythique et nous fait traverser Istanbul, la Jordanie, la Syrie pour arriver en Provence. Entre récit de voyage et anecdotes historiques, ce roman en fragments célèbre un amour inextinguible de l’aventure, de l’Histoire mais aussi des jolies femmes…

La Lune

Mon éducation a été à la fois stricte et bienveillante. Elle a complété une présence familiale attentive et aimante.
Ces bonheurs de l’enfance sont un capital inoubliable car, au moment des épreuves inévitables de l’âge adulte, ils construisent une réserve de résilience bien utile pour absorber les chocs de la vie.

Une enfance, entre 1943 et 1955. Les adultes veulent reconstruire un monde qui s’est écroulé ; courage et rigueur sont de mise. Petit Jean connaît les restrictions alimentaires, les ventouses et les sangsues, rêve, joue, heureux, dans cette aura qui nimbe un enfant aimé par les siens. L’aptitude au bonheur, c’est bien le cadeau que ses parents ont offert à Petit Jean.

Ce récit aux couleurs du temps d’avant nous dit que la vie était alors différente. Là où une certaine lenteur était voulue, on préconise aujourd’hui l’accélération. Le rapport à la nature et à l’autorité s’est profondément modifié.

Quatre saisons pour un printemps

Aux leçons de morale du maître en classe et du curé à l’église, Eugène et Palmyre ajoutaient sans en avoir l’air des leçons de vie que le garçon intégrait naturellement et qu’il aurait sûrement à cœur, espéraient-ils secrètement, d’appliquer et de transmettre plus tard à ses propres enfants.

Le temps de l’adolescence est aussi celui où se construisent les bases de nos vies d’adultes. Avec ce roman touchant et éclairé sur la famille, l’instruction et le travail, l’auteur nous rappelle que l’éducation ne se fait pas seulement sur les bancs de l’école.

Morceaux de chairs

Sens dessous-dessus, dessus-dessous, comme le cheval qui rue sur ses antérieurs, alors cheval sauvage, sur ses postérieurs, alors cheval de cirque et de trait, quelle est la bonne ruade ? Tout se retourne comme un gant, comme une peau.

Avec une rage tout de verbe vêtue, l’auteur nous mène à travers ses textes dans un ballet endiablé de mots qui fait fi de la syntaxe et du classicisme établi. Le mot d’ordre : mettre en exergue la musicalité de la langue à travers un univers et des personnages surréalistes, qui explorent la grande aventure de la prose tout en nous communiquant un tourbillon d’émotions diverses et variées.

Une plongée en apnée dans le royaume des sens, le cœur et l’oreille ouverts à la poésie des sons.

Une étrange aventure

« Mon esprit était fort inquiet. J’avais mes bonnes raisons. Je souhaitais quand même que la marche faite en flânant soulageât un peu mon inquiétude nerveuse. »

Dans une île imaginaire de l’archipel des Caraïbes, un homme jongle entre ses fonctions de médecin et de politicien dans une lutte acharnée pour la restauration d’un bonheur évanoui dans son pays natal. Ravagée par la violence surnaturelle de la nature et par les décisions de dirigeants incapables, cette terre mérite son salut et notre héros est fermement résolu à faire rayonner à nouveau les espoirs et les joies disparus.

Les gens bizarres

« Au fur et à mesure que les cars s’éloignaient de la ville, les cœurs se serraient et les enfants pleuraient de plus en plus. Arthur regarda au fond du car. Il y avait Anita, la tête baissée. Il n’eut pas le courage de se manifester, tant il avait peur de réveiller les douleurs. »

Entre 1959 et 1999, le labyrinthe de la vie de cinq jeunes gens de Fréjus, de l’enfance à l’âge adulte, leurs amours, leurs peines, leurs errances… leur bonté et leur générosité également, face aux drames et aux catastrophes.

Enfer et paradis

Marie a envie de s’exprimer sur ces années passées aux Antilles, sur tout ce qu’elle a engrangé de positif et de négatif, de faire le point.

Marie est bien dans sa vie. Soudain, tout s’effondre lorsque Pierre lui annonce sa décision de quitter la France. Traversant les affres du doute, elle décide finalement de le rejoindre sur l’île de Saint-Martin… S’ensuivent alors trois ans de découvertes et de rencontres, de joies intenses et de profonds désarrois. Cette aventure humaine nous incite à suivre son parcours pour découvrir ce qu’il se passe… Ailleurs.

Au pays du burn-out

« C’était ainsi à peu près chaque jour. Il composait avec lui-même, s’accordait encore quelques minutes. Du moins, il avait l’impression de composer. En fait, le sommeil, la fatigue, l’engourdissement étaient les plus forts et il ne trouvait pas d’argument assez convaincant pour prendre le dessus. »

Habituellement, on ne retient du burn-out que ses effets les plus redoutables. Ici, l’auteur nous entraîne tout au long du chemin qui y conduit : déni, perte de repères, retour vers le passé, futur illusoire. Il n’hésite pas pour cela à se risquer, s’il le faut, sur les routes oniriques de son imagination.

Les lions de Hong Kong

PARIS – 8 décembre 199915 h 47 – Sur Paris, le ciel était d’une couleur étrange, comme un océan de fange en suspension… Sur les marches d’escaliers du 10 du boulevard du Palais régnait une certaine effervescence… Beaucoup de gens en imper ou pardessus semblaient soudés à leurs portables… Par grappes, des journalistes qui n’avaient pas eu leur entrée à l’intérieur de la cour d’assises, tournaient en rond tels des fauves encagés dans les limites du cordon de police…

Hong Kong. Octobre 2016. 8 h 55. Dans cette partie de la ville, les tatouages servent de passeport. Les ruelles abritent des mendiants estropiés et des jeunes prostituées droguées. Pour ce petit monde, vivre, c’est commencer à mourir. Une sorte de tour de Babel où l’on entend les sabirs les plus baroques. Un bouillon d’êtres vivants réunis en horreur et en absolu.

Parallèlement, à l’angle d’une avenue, se dresse la massive Global Iganawa Group. Une tour d’acier et de verre gardée par deux immenses lions dorés, à la fois structure symbolique pour les autochtones et attraction touristique pour les visiteurs. Mais ces deux univers en opposition masquent une réalité beaucoup plus inquiétante…

Black Mamba – Le Mamba Noir

« – Bonsoir, mon capitaine, excusez-moi de vous déranger si tard. Mais il y a un mort, ou plutôt une morte à l’hôpital « Les Pins ». Non, ils n’ont pas loupé une opération. C’est un accident, ou un suicide ou un crime, je ne sais pas. Le médecin-chef n’a pas voulu m’en dire davantage. Il a seulement insisté pour que je vous téléphone et pour que vous veniez aussi vite que possible. »

Une aide-soignante est retrouvée morte sur son lieu de travail. Convaincu qu’il s’agit d’une overdose, le médecin-chef de l’hôpital « Les Pins » décide de faire appel au capitaine de police, François de Fleurville. Habitué à ce type d’intervention, il est appuyé par le gendarme Lespine, l’adjudante-chef Jennifer et l’intarissable journaliste Joséphine. Une escouade hors pair dont les découvertes ne tarderont pas à les désorienter…

D’une plume vive et malicieuse, l’auteur nous entraîne ainsi au cœur d’une enquête insolite. Était-ce un accident, un suicide ou un homicide ? Une chose est sûre, ce polar saura jouer subtilement avec vos nerfs.

La ligne d’horizon

« Jamais de la vie on ne l’avait gratifiée de paroles si tendres, si fortes, si humaines. Même son propre père, Ulysse, ne lui avait jamais dit :
« Ma fille, je t’aime. »
En vérité, ces mots n’avaient jamais fait partie de son vocabulaire. Pourquoi un tel comportement  ? Il ne l’avait jamais aimée et considérée comme sa fille. »0

L’existence nous fait parfois de drôles de cadeaux : hériter des erreurs de nos aînés et les perpétuer en fait partie. La vie de Monita nous est racontée, sa croisade familiale dévoilée afin que nous puissions y voir plus clair dans la nôtre. Une identification salvatrice, qui nous amène dans un tourbillon parfois un peu fou, parfois incroyable, vers nos propres vérités.

Néfertary princesse rebelle

« Ah ! Me voilà responsable des orphelins, eh bien d’accord, je m’en occuperai, mais au moins ils me verront et ne passeront pas leur vie à attendre de connaître leur bienfaitrice. Concernant mes parents, j’avais été à bonne école avec ma tante, pas question qu’ils espèrent que j’oublie ce qu’ils m’avaient fait subir. Je sortis de mes songes quand j’entendis frapper à la porte de mon bureau. »

À douze ans, Néfertary fille de Néfermaât, Pharaon d’Égypte, s’installe dans le palais que lui assigne son père et devient responsable de l’orphelinat de Thèbes. Amoureuse de Nykarê, capitaine de sa garde, elle souhaite l’épouser. Confrontée au refus de Pharaon et décidée à vivre librement, la princesse fuit l’Égypte et trouve asile à la cour du roi de Nubie, où elle épouse son bien-aimé. Après sept ans d’exil, l’opportunité de revenir en Égypte lui est offerte…

C’est avec une plume vive et authentique que l’auteur livre ce récit palpitant, véritable voyage dans le temps sur les pas d’une jeune femme à la poursuite de son destin.

Le Rabbin et l’Empereur

« Tibère songeait ainsi à ces différentes périodes de sa jeunesse tout en admirant Rome qui s’étalait au pied du Palais.
-… Rome ! Ma ville tant aimée ! Toi seule m’auras compris tout au long de mon règne ! Et tu apprendras un jour toutes ces embûches vécues avant que je devienne ton Empereur ! Toi seule m’auras réellement compris ! Toi seule… et ce jeune Juif de Galilée. »

Trop peu de gens savent que l’empereur romain Tibère s’est intéressé de près à Jésus de Nazareth au cours de ses prédications en Galilée et en Judée. Jésus était certes un rabbin pharisien, mais il était pris en étau entre les consignes de l’occupant romain et les lois dictées par le Temple. Le caractère autant religieux que politique de sa mission fut déterminant dès le début de notre ère et vient encore percuter les croyances de nos contemporains.

C’est en nous replongeant dans cette époque troublée que l’auteur révèle comment un vieil empereur romain a fait de Jésus le sujet d’une imposture involontaire. Quel a été le véritable rôle de Pilate, préfet de Judée et celui de Caïphe, Grand Prêtre du Sanhédrin ? Pour quelles raisons Jésus a-t-il été crucifié ? Le récit de sa mort et de la Résurrection cache-t-il une autre réalité ? Suffit-il de donner aux peuples la fin apparente qu’ils attendent pour mieux les détourner de la vérité ? Ce fut le pari de Tibère, un pari longtemps dissimulé, puis contesté mais aujourd’hui avancé par certains chercheurs.

Le roman historique de Jean-Henry Maisonneuve s’appuie sur l’analyse d’archives compilées ces dix dernières années. Et c’est grâce à la pédagogie permise par le roman que l’auteur fait appel au sens imaginatif du lecteur, afin d’apporter un tout nouveau regard sur un sujet délicat et controversé.

Les yeux du jaguar

À la première page, mon grand-père avait écrit un petit mot adressé à ma mère : « Quand tu recevras ce journal, tu seras encore trop jeune pour comprendre. Attends jusqu’à ce que tu sois devenue une grande fille. Je t’aime. »

C’est en découvrant le journal intime de son aïeul que François décide de partir sur ses traces. Durant cet itinéraire, il parcourt différents continents et se plonge dans une profonde méditation sur la nature humaine. Un périple qui le mène au cœur d’un peuple indien dont il prendra la tête, afin de défendre les intérêts de ceux qui lui ont finalement offert une nouvelle vie…

Écrit d’une plume enlevée, construit comme un film, appuyé sur une chronologie minutieuse, ce roman nous plonge dans un voyage initiatique inclassable. Au fil des pages, l’expérience s’installe pour laisser place à la plus grande des sagesses.

Avis de tempête

« Des nuages noirs se poursuivaient encore dans le ciel, masquant et découvrant tour à tour la lune. Il avait fallu allumer les lampes dès cinq heures. Et chacun, se sentant écrasé par les éléments, se terrait dans son appartement ou sa chaumière, calfeutrant ses fenêtres et cherchant un peu de chaleur près de la cheminée ou à l’abri des fauteuils. Les chats se tapissaient sous les couvertures, les pattes repliées dans leur épaisse fourrure. Les gens du pays le savaient : les dieux en colère rugissaient, des dieux dont on ne connaissait plus les noms. Un mauvais moment à passer en Bretagne. »

1975, dans la Bretagne profonde : Juliette découvre le métier d’enseignante dans une petite école catholique qui se trouve être le théâtre de bien des mystères… La police est sur l’affaire. Tenace et intelligente, la jeune femme entreprend une enquête qui va la mener sur des terrains insoupçonnés, et parfois très personnels.

À la fois enquête policière et roman d’apprentissage, «Avis de tempête» est un roman polymorphe. Alliant le tragique et le tendre, le mystère et l’humour, le suspense et l’intime, l’auteur embarque son lecteur dans une intrigue palpitante sur fond de religion et de tradition.

Dormir avec les anges

« Quelques jours plus tard le verdict tombe, comme un couperet : l’ensemble du système lymphatique des mamelles est atteint, les boules vont se reformer, grossir, saigner. Tu ne guériras jamais.
À plus ou moins longue échéance, tu es condamnée. Je m’effondre.
Je n’ai jamais connu de cas similaire auparavant, d’attente aussi atroce. Comment vais-je le vivre ? »

Lors d’un séjour à Londres, une femme a le coup de foudre pour une petite femelle teckel aperçue dans une vitrine. Elle la ramène à Étretat, où commencera une belle histoire aux accents tragiques…

Sa plume met ainsi en lumière l’histoire d’un lien indéfectible : celui d’une femme et son chien. Un récit émouvant, passant du point de vue de l’animal à celui de sa maîtresse, qui révèle la joie mais aussi la souffrance engendrées par cet attachement inaltérable.