Thème : Témoignages

La quintessence des âmes désincarnées

« Ainsi, en commençant à transcrire cet ouvrage, j’ai l’aile de mon Ange et l’attention toute particulière des Cieux afin qu’aucune marque de poids n’assombrisse nos propos. Nous allons accueillir diverses âmes ayant parcouru le monde en y semant de belles graines d’espoir. Pour beaucoup d’entre elles, il est important de passer en ce livre afin d’apposer la pleine lumière de leurs visions de ce qui a été dit, et qu’elles constatent comme plus ou moins justes, une fois parcourues, leurs voies d’élévation, et qu’elles aient vu le monde comme pleine lumière de leurs richesses d’êtres aimants. »

Florence Messager, médium, se fait vecteur pour permettre à des âmes lumineuses de s’exprimer à travers sa plume bienveillante. Elle transcrit des messages qui lui ont été confiés lors d’échanges avec ces êtres, pour la plupart issus du début du vingtième siècle et dont les énergies demeurent parmi nous, sources d’espoir, de découverte et de foi.
Le monde invisible, celui des esprits, est le quotidien extraordinaire de Florence Messager. Elle exprimait déjà dans « Sortilèges et conventions » (Éditions du Panthéon, 2020) son absolue certitude en ces âmes élues qui peuvent tant nous apprendre. Elle poursuit son chemin, guidée par leurs murmures.

Kandja – L’enfant Sarakollé en Guinée

« Il fut un moment, c’était moi qui aidais mon grand-père à s’occuper des autres petits apprentis. Les matins, le vieux se contentait de renouveler les écritures sur les planchettes et, moi, je leur faisais répéter pendant les nuits. Je coordonnais aussi, en tant que l’enfant qui connaissait le mieux le Livre Saint islamique dans ce groupe, les activités champêtres et désignais chaque jour le groupe qui surveillait les vaches en les empêchant d’entrer dans les champs des autres paysans. »

Ibrahima Manda Doukouré nous raconte ses origines à travers, tout d’abord, le chemin parcouru par ses grands-parents, qui quittèrent le Mali pour s’installer en Guinée où l’enfant grandira et étudiera dans un climat compliqué. Il nous expose aussi les problèmes liés à l’éducation dans ce pays qui l’a vu grandir et évoluer, et compare la politique et les mœurs guinéennes à celles du Sénégal, qu’il connaît bien. Une autobiographie aux allures didactiques.

« C’était pas simple mon fils » – Mon père, paysan du XXe siècle

« Et le jardin, je ne m’en sors plus tout seul, je n’ai plus la force de donner des coups de collier lorsqu’il faut arracher l’herbe…
Mais, arrivé au soir de ma vie, je suis serein, j’ai le sentiment d’avoir accompli ce que je devais faire.
À la génération suivante d’écrire sa propre histoire aux racines paysannes… »

Le père d’Yvan Perreton a accompli sa passion : être paysan à Palogneux dans les Monts du Forez. Comme ses ancêtres depuis 1633, il a vécu du travail de la terre familiale et l’a transmise à son tour. Il a connu toutes les évolutions apportées par le XXe siècle.
À travers les anecdotes retraçant les étapes de son parcours (son service militaire, son travail à la ferme, son engagement public…), c’est toute l’histoire récente qui est revisitée, de la guerre d’Algérie à la modernisation de l’agriculture en passant par l’évolution des modes de vie.
À l’heure où le père se souvient, le fils recueille ses confidences. Faire quelques pas à sa suite sur les chemins du XXe siècle est un moment aussi émouvant que grave, un témoignage sensible sur l’esprit paysan.

Parcours intime

« Il y avait eu de la vie dans ces lieux, des hommes avaient peiné, souffert, connu des joies et des moments de doute ; quotidiennement, ils avaient participé à l’œuvre humaine. Mais l’on ne voit jamais la sueur dans les grandes œuvres livrées par l’homme. »

Le narrateur a dû quitter très tôt l’enseignement général pour intégrer un lycée technique alors même qu’il aurait souhaité poursuivre ses études au collège. Dans cette situation vécue comme un véritable déclassement, il va trouver la motivation nécessaire pour prendre en main son instruction, et s’ouvrir ainsi progressivement les portes d’un avenir brillant.

Maman n’a pas ouvert la porte ce matin-là

« Je ne sais pas comment me tenir, comment réagir. Il n’existe pas de manuel de conventions pour ces moments-là…
Il me serre par les épaules un instant et me dit : « Maman est morte, il faut que tu sois fort… » Ni lui ni moi n’essuyons une larme. Nous sommes empreints d’une colère froide, d’une tristesse d’acier qui vous fige comme de la glace.
Tout le monde a entendu ce qu’il vient de me dire, cela a été sa manière à lui d’annoncer la nouvelle à ses frère et sœur. Il m’a choisi comme relais pour encaisser l’annonce.
J’entends ma sœur qui hurle, mes grands-parents qui s’effondrent. C’est le chaos ! »

À travers cet ouvrage terriblement sensible, Yann Lang-Lazdunski témoigne d’une existence marquée par le suicide de sa mère, lorsqu’il était encore adolescent.
Un orage aux allures de cyclone duquel il mettra un temps infini à s’éloigner, dévoilant dans ces pages la rancune, le chagrin, les angoisses qui peuvent suivre une telle épreuve.
S’il évoque la chance d’avoir pu compter sur ses proches et ses amis pour accompagner sa souffrance, il nous montre surtout comment il en est sorti, en pardonnant, à voix basse mais quand même, à sa maman de n’avoir pas ouvert la porte, ce matin-là.

Mes enfants ne doivent pas mourir

« Depuis combien d’heures l’immense colonne de prisonniers civils avance-t-elle en trébuchant ? Plus personne ne sait si l’heure de midi est passée. Les enfants pleurent, les bonnes gens âgés gémissent, car leurs faibles jambes ne les portent presque plus.
– En avant ! En avant ! crient toujours et encore les escorteurs armés. »

Après une enfance paisible dans l’est de l’Allemagne, Christel Bersier Richard se retrouve prisonnière civile avec toute sa famille à la fin de la seconde guerre mondiale, lorsque la région tombe sous occupation russe. Dans ce témoignage poignant, elle relate ce long périple dans les méandres administratifs de l’après-guerre où ils lutteront ensemble pour survivre en attendant le précieux sésame : leurs visas pour s’enfuir en Suisse.

Une vie assassinée ou La vie d’un homme simple assassinée par un pédophile ordinaire

« Et puis en sa qualité d’enseignant, n’était-il pas toujours entouré d’enfants ? Cet être aussi malsain ne disposait-il pas d’un grand terrain de jeux ? Un pédophile est et restera pédophile. Et l’un de mes buts était de faire cesser les agissements de cet homme même si je ne savais plus ce qu’il faisait. Et je pensais que la justice était de mon côté. »

Enfant timide, réservé, le narrateur est, à 11 ans, capturé dans les mailles d’un enseignant pédophile. Sa vie bascule. Il échappe de justesse à la délinquance parce que sa vocation est d’aider les autres.
Épanoui professionnellement, il est brutalement rattrapé par le souvenir des sévices subis. Il décide alors d’entamer une procédure contre son bourreau. Pour déjouer l’absurdité de la règle – les faits sont prescrits – il contacte associations et ministres, se démène mais est débouté en appel. Est-ce le début d’une nouvelle chute ?

L’Asperger : mon vécu et mes solutions

« Mon objectif est de vous démontrer qu’une personne Asperger peut réussir sa vie, en apprenant comment fonctionne sa motivation intrinsèque. »

Geneviève Thiffault est Asperger de haut potentiel. Elle raconte dans ce témoignage sa quête pour faire diagnostiquer son syndrome, une entreprise qui n’a pas été de tout repos. L’autisme est en effet un trouble parfois difficile à identifier, notamment chez la femme dans le milieu médical… Ainsi, dans cet ouvrage, elle partage son vécu et ses interventions en autisme depuis dix-sept ans.

Chute Libre – Tome I – Le précipice

« Ces étranges personnes m’avaient probablement déjà tout dit sur les raisons de ma présence dans cette chambre d’hôpital, mais aucun souvenir d’une quelconque conversation avec l’une ou plusieurs d’entre elles ne m’effleura l’esprit. Je me confortai dans mon idée de cauchemar, et ce durant plusieurs jours. Des blouses blanches qui bougèrent dans tous les sens. Un peu comme des fourmis qui se pressent lorsque leur fourmilière est détruite et qu’il faut déplacer les œufs. Je ne compris pas ma présence dans ce lit ni pourquoi tous ces gens couraient partout. »

À travers ce témoignage désarmant de sincérité, l’autrice met en lumière les conditions de travail déplorables de certains apprentis dans un monde qui, à force de piétiner les rêves de ses jeunes, pourrait bien mener la société du vingt et unième siècle à être peuplée de personnes désertées par l’espoir, sans envies et sans attentes de l’existence. Priscilla livre aujourd’hui un ouvrage d’une justesse troublante, qui manque parfois à ses contemporains…

Mon chemin, celui du silence

« Lors d’un procès pour viol sur mineur, la vie du coupable est décortiquée. Ce serait le moment de parler dans les médias des conséquences physiques et psychiques que les agressions entraînent sur la victime et ce, pour une grande partie de sa vie.
Qu’en est-il de la prévention, des soins thérapeutiques de toutes ces petites victimes ? »

Comment se construire alors que l’on a subi, petite fille, des agressions commises par un prêtre, membre de la famille qui plus est ? Quelle réaction peut-on avoir alors que les adultes semblent ne nous accorder aucune importance ?
Le chemin sera évidemment long et solitaire.

Le vent de la colère

« Le président Bouteflika devient ainsi la «  figurine de bois  » manipulée par une bande «  mafieuse  » cachée derrière les rideaux. Ce cercle restreint, bien organisé au sommet de l’État, utilise des personnalités publiques et des responsables dans les administrations « au passé sulfureux  » pour leur imposer de sales besognes. Ils sont appelés à faire pression sur les fonctionnaires pour récolter leurs signatures au profit de Bouteflika. »

Dans ce témoignage, Lotfi Sid nous décrit et analyse les événements de février 2019 à Alger. Avec précision et détail, ce journaliste en place au moment de cette révolution retrace les étapes ayant engendré ce soulèvement populaire, fruit d’une colère longtemps rentrée… et totalement imprévu par le gouvernement alors en place. Il définira ainsi les éléments qui ont permis l’accession à la présidence d’Abdelmadjid Tebboune, successeur de Bouteflika.

De nous transmettre vous n’avez jamais cessé

« Ces années en primaire nous ont permis de nous familiariser avec l’école de la République, mais ce sont surtout nos années collège, au collège Georges-Brassens, qui nous marqueront plus particulièrement.
Elles nous marqueront par cette rencontre entre une professeure de français dont les grands-parents ont été victimes de la Shoah et déportés à Auschwitz, et nous, deux sœurs congolaises, animées par la soif de découvrir le monde qui les entourait.

Dans cet ouvrage épistolaire, basé sur des faits réels, Elsa Bokenga et Esther Ase, deux sœurs originaires de la République Démocratique du Congo, retracent douze ans de correspondance avec leur professeure de français de collège (dont les grands-parents ont été déportés à Auschwitz).
Il souligne la relation forte qu’avaient la professeure et les deux jeunes filles et décrit les différentes étapes et épreuves qu’elles ont dû traverser.
Ce livre est un hommage à tous les professeurs passionnés par la transmission et le savoir, qui se battent au quotidien pour accompagner leurs élèves en dépit des situations que ces derniers peuvent rencontrer. Il démontre aussi qu’à force de travail et de persévérance, on peut toucher du doigt ses rêves.

Que s’est-il passé ?

« C’est pour cela que j’ai décidé d’écrire cet ouvrage. Ma volonté est de faire vivre mon histoire, pour permettre à tous ceux qui sont en bonne santé de comprendre ce que l’on vit au quotidien, qu’ils se mettent à notre place un court instant… »

Comment appréhender la souffrance quand ce n’est pas la nôtre ? La sarcoïdose est une maladie insidieuse, difficile à diagnostiquer et… intelligente et jalouse, selon l’auteur. La présence de cette « maîtresse » dans son existence est source de nombreuses difficultés contre lesquels il lutte, avec courage.

Maman, je t’aime grand ! Chroniques d’un enfant autiste

« Je la remercie vivement, et lui demande simplement où est le cabinet de sa collègue, espérant secrètement qu’il ne soit pas trop loin…
« Elle travaille au CRA.
– C’est quoi le CRA ?
– Le Centre Ressource Autisme. C’est une de mes collègues.
– … »
Etant debout je ne suis pas tombée de ma chaise comme dans l’expression imagée, mais je venais de me faire assommer tout de même par sa dernière phrase. »

Andréa est diagnostiqué autiste à l’âge de trois ans, après une pénible traversée dans les méandres médicaux. La nouvelle est un choc, mais le jeune garçon sera pris en charge de manière précoce, rendant ses différences aujourd’hui subtiles pour les inconnus.
Dans ce témoignage sincère et optimiste, Roselyne Baudoin dévoile le quotidien d’une famille confrontée à l’autisme et, surtout, les progrès très encourageants d’un enfant bien entouré. Un message d’espoir et de courage qui donne foi en l’avenir. Accompagner son enfant dans le brouhaha de la vie : c’est le rôle de tout parent. Mais quand l’autisme s’en mêle, il faut s’armer de patience et prendre son bâton de pèlerin pour aider l’enfant à sortir de sa coquille avec attention, tendresse et bienveillance.

Marco à roulettes

« Parlons de sentiments, parlons du regard des gens, parlons d’amour.
Je vais commencer à vous parler du regard des gens, ce même regard qui, quand j’étais petit, me faisait comprendre que je n’étais qu’une bête curieuse, ce qui me peinait énormément. Heureusement que ma famille était présente et ne me jugeait pas. »

Se battre pour exister dans une société qui délaisse les personnes handicapées. C’est le sens même de ce témoignage dans lequel Marc Cadoret raconte en toute lucidité son parcours. Né avec une infirmité motrice cérébrale, il connaît le sens de chacun des efforts qui lui ont permis d’aller au collège et de voyager, dès que l’occasion s’en présentait.

De l’Indochine au Périgord

« Ma mère n’a pas d’autre choix que de fuir, de quitter Hanoi et de dissimuler son état. Elle marche et ne pense plus. Sa peine est grande, son but est d’aller se terrer dans un endroit où personne ne la dénoncera, elle a décidé de rejoindre le village où habite sa famille paternelle à Tien-Lan, près d’Haiphong.
La route depuis Hanoi est longue et, pendant des jours et des jours, elle marche pieds nus, sans aucun bagage, les mains vides, avec comme seul habit celui qu’elle porte. »

Cette saga familiale voit le jour dans l’Indochine coloniale.
Après le coup de force japonais, en mars 1945, et la fin de la deuxième guerre mondiale vient l’insurrection Viet Minh du 19 décembre 1946 qui marque le début de la guerre d’Indochine.
Dans cette terre lointaine, mêlée de beauté, de guerre et de souffrance, naît une belle histoire d’amour, entre un militaire français et une jeune Vietnamienne. Leur chemin se poursuit à partir de 1956 dans le Périgord où la famille, ayant réussi à fuir Hanoi, se trouve unie et où les enfants grandissent sereinement.
Ce récit trouve ses racines dans ce que l’on nommait autrefois le Tonkin et nous emporte sur l’aile de la mémoire en un hommage ému aux parents-courage et à la terre d’accueil qui sut donner forme aux rêves. Il retrace une histoire peu ordinaire dans la grande Histoire et parlera à tous ceux qui ont dû traverser des épreuves, avec parfois des choix de vie douloureux.
Au-delà de sa valeur de témoignage, « De l’Indochine au Périgord » se veut être aussi un message d’espoir pour tous ceux qui, partagés entre deux cultures et amenés à faire face à l’adversité, peuvent néanmoins réussir à construire une vie heureuse en respectant des valeurs humaines, inculquées avec affection et bienveillance.

Mon père, en toute subjectivité

« Depuis tant d’années, je porte en moi bien des choses au sujet de ce papa si différent, si particulier, Marcel Barbu. Que n’ai-je entendu à son sujet  ! En bien pour les uns, en mal pour les autres… Que de propos réducteurs ou excessifs le concernant… »

À travers ce témoignage sincère et poignant, Jean-Marie Barbu rend hommage à l’homme d’exception que fut son père. Comment a-t-il été amené à se présenter aux présidentielles de 1965 ? Qui était Marcel Barbu ?
Les réponses à ces questions amèneront le fils à se dévoiler à travers la peinture faite du père, dans une volonté de transparence et les mots s’alignant pour dessiner une catharsis personnelle, aussi bien qu’une main tendue à ceux qui vivent ce mal connu mais peu reconnu qu’est la dépression.

Le fabuleux destin d’un autodidacte

« Choisir un métier où vous ne verrez pas les journées défiler est le plus important. Peu importe l’image et l’argent qu’il dégage, la passion, le plaisir sont essentiels pour une vie professionnelle réussie. »

Alors qu’il a arrêté ses études très tôt, Philippe Soulat a connu une ascension professionnelle extraordinaire : à force de travail et de persévérance, il a évolué d’un poste de magasinier à celui de directeur d’exploitation France au sein de la filiale de distribution du Groupe Renault. Ayant toujours la volonté de s’améliorer, il n’a jamais cessé de se perfectionner dans différents domaines et est fier de partager sa progression, celle d’un autodidacte, avec ses lecteurs qui pourront trouver dans cet ouvrage une motivation à la hauteur de leurs ambitions.

Comment l’accompagnement sensuel m’a permis de faire la paix avec mon corps ?

« Je crois que je viens de fissurer ma coquille, ça fait mal mais c’est nécessaire pour pouvoir avancer, ça s’appelle la maturité. Personne n’a dit que ça faisait du bien de grandir ! Etre une adulte c’est pas drôle ! »

Un corps différent doit-il n’être que prison pour son hôte ou est-il possible de se réconcilier avec lui ? À travers cet ouvrage, Mélaine Beraud dévoile sa recherche de sensualité et la découverte de son propre corps malgré le handicap dont elle souffre. Pour ce faire, elle a fait appel à un assistant sexuel, pratique encore prohibée en France mais qui a su faire ses preuves : vous le découvrirez dans ce témoignage sincère et édifiant.

La lumière revient toujours

« Les minutes s’écoulaient lentement sans que Maman, imperturbable et immobile, dégage la moindre émotion. Soudain, elle me prit la main, se tournant légèrement vers moi, cherchant mon regard, une approbation peut-être, un peu de courage sans doute. Elle n’avait probablement pas fermé l’œil de la nuit. Incommensurablement triste, atomisée par cette perte, par cette douleur ardente qui vous submerge quand l’amour de votre vie n’a pas eu d’autre choix que de laisser la maladie l’emporter. »

Dans ce témoignage sincère et poignant, Céline Dovat Bise relate son existence à rebours. Après les obsèques de son père décédé prématurément, elle revient sur les points culminants de sa vie et celle de sa famille, qu’ils l’aient tirée vers le haut ou lui aient fait toucher les abysses, pour poser un regard serein sur la personne qu’elle est devenue aujourd’hui.