Thème : Romans

Tunisie d’amour, que reste-t-il de tes beaux jours ?

« Et ce faisant, on croyait se diriger vers une douce, paisible et fraternelle démocratie qui serait bien pratiquée au sein d’une société, historiquement laïque, coutumièrement ouverte, et traditionnellement tolérante. »

Le roman s’ouvre alors que sonne l’heure de la retraite pour Sawwah et la fin de son expatriation professionnelle. Il espère maintenant profiter paisiblement de son bled natal et de ses chers oliviers, et retrouver l’être qui lui a transmis la vertu de son essence.
Cependant, au moment même où l’année 2010 tire sa révérence, Sawwah est saisi de sombres pressentiments. Il perçoit les signes avant-coureurs d’inquiétants bouleversements sociaux. Quelques semaines plus tard, la débâcle de l’ancien régime politique et sa banqueroute étatique sont suivies de la révolte anarchique. C’est à partir de cette période postrévolutionnaire que le récit prend une tournure pessimiste, évoquant la succession désastreuse des régimes qui ont pris la Tunisie en otage, la faisant marcher à reculons et sombrer dans un abîme ruineux.
Sawwah n’a plus de larmes pour pleurer le sort de son pays natal. Pour apaiser sa détresse et adoucir sa douleur, il fait des escapades imaginaires dans l’espace et dans le temps en se remémorant les bons souvenirs de sa belle Tunisie d’antan.

À Kichinev, mon Amour

« C’est vraiment étrange, elle n’est jamais venue ici et pourtant, elle se sent chez elle, elle vibre avec ces lieux, dans cette bulle qui s’est dessinée autour d’elle, il lui semble entendre le murmure des lieux lui susurrer à l’oreille « bienvenue chez toi, petite Natacha » et en fermant les yeux, elle peut voir danser des couples colorés au son du violon d’un musicien slave à l’âme tourmentée. »

En voyage d’étude à Moscou, une jeune femme perçoit intuitivement le fil invisible qui la lie à la Russie.
Grâce aux carnets que lui lègue son grand-père, Natacha va apprendre le lourd tribut que sa famille a payé à l’histoire, depuis les pogroms de la Russie tsariste jusqu’aux camps de la mort. Ce faisant, elle renouera la trame des origines pour permettre aux vérités tues d’être enfin libérées.

Un gamin comme les autres

« Il revint quelques heures après, alors que le jour tombait. Il se tint au pied du manguier de Tahiti, puis grimpa dans cet arbre qui avait tant compté dans sa vie précédente, qui avait accom-pagné les années de son enfance, son enfance d’avant le pen-sionnat. Là-haut, dans les branches, au souvenir de ces années heureuses, les larmes lui montèrent aux yeux. »

Fin des années cinquante, François Croce d’Agriate intègre le pensionnat du Sacré-Cœur à Nouméa. En l’absence de ses parents, en congé et partis en métropole pour l’année scolaire entière, le jeune garçon doit trouver sa place dans le monde brutal de l’internat. Mais comment s’en sortir lorsque l’on a 10 ans et une sensibilité à fleur de peau, sinon s’endurcir à toute force ? La naissance de solides amitiés offrira au gamin, après de longues années de pensionnaire, à la fois la sécurité affective et les fondations d’un avenir heureux, en belle compagnie, loin de la férule des frères maristes.
Avec cette saga du Pacifique, au cœur de la mosaïque ethnique de ses îles, l’auteur nous emporte à la suite d’un attachant jeune héros depuis les Nouvelles-Hébrides jusqu’à l’Australie et la Nouvelle-Calédonie.

L’été des Génies

« Je reprends ce pinceau et pose la pointe sur le rectangle blanc immaculé pour suivre mon idée, quand soudain, ma main se sent entraînée par un mouvement qui la guide de lignes en courbes, comme pour construire un dessin. »

Julien est un artiste installé en Provence ; il peint et donne également des cours pour initier son groupe d’élèves aux beautés de l’art. Un jour, alors qu’il est seul dans son atelier, il ressent une présence : trois maîtres de l’impressionnisme, Vincent Van Gogh, Claude Monet et Camille Pissarro, revenants du passé, sont là comme par enchantement, prêts à lui proposer une collaboration exceptionnelle pour un projet surprenant ! Chacun d’eux va à son tour diriger sa main pour créer avec lui une magnifique série de tableaux d’un tout nouveau style. Un voyage émouvant dans l’histoire de l’art, aux confins du fantastique.

Whoo

« Hier soir, j’ai été accablée de constater une fois de plus la «malédiction des Whoo ». Mon oncle est mort de mort violente après une longue vie. J’ai alors ressenti une angoisse : si c’était délivrance pour lui, c’était la mort certaine, immédiate, pour mon père qui lui succédait. Telle est la malédiction qui poursuit tous les barons à travers les âges. »

Exit les 28e et 29e barons de Whoo, décédés à quelques heures d’intervalle dans deux accidents de la route distincts. Leur succède la jeune Lady Andréa Headwork. Elle a quelques soucis à se faire, le destin paraît en effet s’acharner sur sa lignée depuis 1066 et la bataille d’Hastings…

La Quête du bonheur – Tome I – 1889-1912 – Rosalie et Régis

« « Bonjour ! commence-t-il. Je me présente, Elphège Beaulieu. Comme vous, je suis un Canadien français. Depuis bientôt dix ans, je vis à New Bedford, dans le Massachusetts. Je suis venu vous inviter à vous joindre à vos compatriotes qui sont partis s’y installer pour travailler dans le textile ! »
Devant absolument convaincre des ouvriers de le suivre aux États-Unis, l’agent continue son discours. Homme éloquent, il capte l’attention de son auditoire en exposant les nombreux avantages d’une telle aventure : meilleur salaire, climat plus clément, près de la mer… »

Depuis les Cantons-de-l’Est jusqu’à la Nouvelle-Angleterre, le destin d’une famille est brossé dans cette vaste saga. Librement inspiré de la vie des arrière-grands-parents de l’auteure, ce roman est une immersion dans une époque, à la charnière entre les XIXe et XXe siècles.
Des milliers de Canadiens français, rêvant de jours meilleurs, s’expatrient alors aux États-Unis pour travailler dans les usines, de textile notamment. Rosalie et Régis font partie de ces migrants. C’est là-bas qu’ils vont fonder leur famille, connaître joies et malheurs, avant de revenir à Granby.
En arrière-plan de leur destinée se dessine l’évolution de la société québécoise : arrivée de la première machine à coudre, de l’électricité, du téléphone. Progrès techniques et évolution des mentalités, c’est un nouveau monde qui se dessine.

Cet homme, aujourd’hui

« Eh bien oui, je l’ai vécu vraiment, moi aussi, tout comme lui. J’ai essayé, du mieux que je le pouvais, d’enfouir cette fragilité en moi, de cacher mes blessures, mes plaies restées ouvertes ; puis, à un moment donné, eh bien, tu finis par craquer !… »

Avec ce premier roman, l’autrice nous emmène sur le pas de Xavié, un héros pas comme les autres, en lutte contre ses démons intérieurs. Un voyage à travers la fragilité de l’esprit humain, et une exploration de toutes les choses brillantes et merveilleuses qui peuvent ressortir de nos plus grandes détresses. La question de la santé mentale est au cœur de ce récit, présentée comme une véritable force, pour peu qu’on sache l’accepter et l’accueillir en soi.

À l’ombre de Saint-Epvre

« Par deux fois déjà son stratagème avait réussi. Il était parvenu à se glisser dans la basilique à la faveur de la distraction du bedeau en conversation avec le mendiant.
Pour lui c’était un signe. Il était sur la bonne voie.
Ce n’avait d’abord été qu’un vague sentiment d’intérêt qui s’était éveillé en lui le jour où, à Dijon, alors qu’il attendait que la bibliothécaire lui remît l’ouvrage qu’il avait commandé, il avait consulté distraitement un vieux livre laissé là par un lecteur négligent. Il y était question de la famille des « de Valois-Bourgogne » et de celui qui était devenu le plus célèbre de la branche, Charles. »

Les personnages de ce roman tentent de reprendre en main un destin qui parfois leur a échappé. Dans ce quartier de Nancy où ils vivent, ils forment un entrelacs de personnalités et de parcours, une tapisserie comme animée de vie.
En toile de fond, apparaît une ombre : la fin tragique du Téméraire, Charles de Bourgogne, dont la dépouille fut retrouvée à quelques mètres de là, sur les rives de l’étang Saint-Jean.

L’Escale

« Perdrier était depuis longtemps convaincu que notre existence n’est qu’une transition et que, tel un port, la mort ouvre toujours sur une nouvelle vie, un autre voyage tout aussi transitoire. Et cette promenade autour du port, qui l’amenait à tourner en rond à tous les sens du terme, le ramenait ainsi à l’idée d’un éternel et fatal recommencement dans lequel, selon les jours et les heures, il puisait réconfort ou désespoir. »

Avec pour toile de fond le quotidien d’un consul de France dans les années 90, ce roman se déroule dans un État de la Corne de l’Afrique. En prenant ses fonctions à Baradji, Mathieu Perdrier était loin de se douter qu’en quelques mois sa vie allait basculer et son chemin de croix s’accomplir dans un pays qui l’avait tant envoûté au départ.
Adoptant la théorie de la juste peine de Melvin J. Lerner, l’auteur propose, à travers les dramatiques déboires de son personnage principal, de donner sens à la souffrance. Il souhaite nous aider à mieux endurer nos épreuves et la misère du monde, notre existence n’étant elle-même, à l’image du port de Baradji qui séduisait tant Perdrier, qu’une simple escale dans l’océan du temps.

Il était une fois dans le Montana

« Quand il parlait, Christian n’était plus le même. Il ouvrait son cœur et des sentiments se déversaient au milieu de ses paroles, comme s’ils étaient restés enfermés sans pouvoir sortir pendant de longues années. Le faire parler était toujours difficile, comme ouvrir une porte rouillée, qui résiste à mes prières et finit par céder. Christian regardait l’horizon, où l’on voyait le soleil décliner derrière le lac, en bas de la falaise. »

Emilie perd sa sœur et ses neveux dans l’incendie de sa maison new-yorkaise. Désormais seule au monde, elle s’exile dans le Montana où elle trouve refuge chez les Cooper, éleveurs de chevaux. Une nouvelle vie commence pour Emilie… mais c’est compter sans la présence du mystérieux Christian, cadet de la famille, qui sous ses airs sombres et taciturnes semble porter de lourds secrets. Notre héroïne saura-t-elle les percer à jour ?

C’est jamais fini

« Ce fut vraiment une mauvaise journée : je suis tombé sur le trottoir suite à un harcèlement, j’ai atterri à l’hôpital et mon père m’a soupçonné d’avoir insulté la CPE. Ces images choquantes circulent dans ma tête et ne veulent pas s’en aller. »

Yuri, seize ans, est harcelé, jour après jour, depuis le début de son adolescence. À l’école, ses différences déclenchent les railleries et les regards en coin, sous l’œil fataliste des enseignants… Témoins du calvaire de leur enfant, les parents de Yuri sont bien décidés à l’aider à surmonter ces épreuves et à lui montrer le chemin. Yuri parviendra-t-il à s’affranchir du regard des autres et à être heureux, enfin ?
Afin que les témoins de harcèlement osent agir et se manifester, afin que les harceleurs prennent la mesure des désastres qu’ils créent, Alex Delphin prend la parole au travers de son jeune personnage qui ose la lumière.

Au loin grondait l’orage

« Adossé à une fenêtre du grand salon pour profiter de la lumière, Charles lisait la longue lettre de sa mère avec un mélange de tendresse et de curiosité. Cette habitude que Charlotte avait prise de lui écrire régulièrement, depuis qu’il s’était installé à Paris, le charmait toujours autant. Il appréciait de retrouver sous sa plume, nourrie de toutes les histoires romanesques dont elle était friande, les moindres événements qui agitaient Bellecombe et ses environs. »

De 1905 jusqu’à la veille de la Grande Guerre, les destins de femmes et d’hommes de toutes origines sociales se croisent. Un lien les unit, leur appartenance à une même terre, la Corrèze.
Dans ce début de siècle bouillonnant, entre progrès et traditions empesées, les secrets des unes et des autres sont à l’origine de bien des renoncements mais se révèlent également de puissantes racines protectrices.
Reflet de l’engagement de l’auteure auprès de ses consœurs, la part belle est faite aux femmes, puissantes et solidaires entre elles, dans un monde largement dominé par les hommes.

Cœur en altitude

« Nous nous dirigeons d’un pas assuré vers le tapis rouge, laissant derrière nous une traînée de regards admiratifs. Les flashs des appareils photo illuminent notre passage, immortalisant chaque instant de notre arrivée. Monsieur Brown, toujours aussi élégant, me guide avec grâce et assurance, saluant d’un léger hochement de tête les célébrités qui le reconnaissent. »

Hôtesse de l’air au sein d’une compagnie de jets privés, Jessica fait la connaissance de Ben aussi beau qu’énigmatique. La jeune femme, captivée par cet homme, se laisse volontiers entraîner dans un tourbillon de luxe. Mais tant d’opulence a un revers ; pour Jessica, ce sera une paranoïa dévorante. Sa relation avec Ben pourra-t-elle y résister ?

La Jasse du Pin Parasol

« – Tu es un grand seigneur, et tu as un cœur grand comme ça, dit-elle en écartant les bras. Je ne te dis pas adieu, je ne connais pas quel sera l’avenir. Je ne suis voyante que pour les autres, pas pour moi. Je t’aime. Et elle m’embrassa sur la bouche.
Elle s’en alla, en me faisant au revoir avec la main. »

Le héros de ce récit s’interroge, cherche à comprendre ce qu’il fait, ce qui l’anime. Tourmenté par ses sentiments et les frissons délicieux de la chair, il se demande lequel des deux dirige l’autre. Mêlant l’observation quasi détachée et les escarmouches en chambre, La Jasse du Pin Parasol dit avé l’accent, combien il est beau et difficile de vivre.

En route vers ton cœur

« – Je pense que de mon côté, en réalité, si je ne voulais pas être père, c’était pour une autre raison. J’ai passé cinquante-neuf heureuses années au côté de Carmen, mais le véritable amour de ma vie, c’était Suzie. Avec elle, j’aurais pu avoir quatre, cinq, même six enfants, si elle le désirait.
– C’est qui cette Suzie ? avais-je immédiatement questionné Victor »

Alexia est auxiliaire de vie dans une maison de retraite. Elle s’y est particulièrement liée d’amitié avec Victor, un résident, lequel lui confie un jour son secret : la femme de sa vie n’était pas son épouse, aujourd’hui disparue, mais Suzie, son amour de jeunesse. Toutes ces années, il a rêvé de la revoir. Alors quand Alexia apprend qu’elle est licenciée pour raisons économiques, elle décide d’exaucer le rêve de Victor et élabore un plan pour lui faire quitter l’Ehpad grâce à l’aide de ses amis les plus chers.
Commence alors une virée un peu folle, une cavale où scintillent espoir, bonne humeur et complicité entre un vieux monsieur et des jeunes gens émus par cette nostalgique romance.

Les habitués de la cantine

« La plupart des lycéens jouent un rôle, se donnent un masque qui peut parfois être raté, excessif ou stupide, mais qui n’est jamais faux, car c’est l’attitude qu’ils se choisissent par leur volonté, et en même temps par les contraintes et déterminations extérieures, propres à leur entourage, qui se fige ensuite pour devenir leur personnalité, leur être réel. Quitte par la suite à être complètement balayé par les événements, un changement d’entourage, les rencontres. »

Le métier d’enseignant est un parcours semé d’embûche, ainsi du quotidien de Jean-Loup Revel, professeur de mathématiques au lycée, qui exerce sa profession passionnément et se heurte régulièrement aux frontières du petit monde de l’Éducation Nationale. Des frustrations répétées qu’il ira bientôt consoler, oubliant ses principes et devoirs, dans les bras d’une élève… Un portrait sans fards de l’enseignement moderne, de ses limites et de ses obstacles qui entament parfois la volonté des plus téméraires.

Yumiko Prime

« L’insouciance se définit justement par ce qu’il est impossible de la déceler au moment même où on la vit. À l’image d’une particule élémentaire, elle perd de son charme et de ses possibilités dès lors qu’on se décide à la mesurer.
Bref, être adulte, ça craint. »

Yumiko, 33 ans, remet toute sa vie en question : elle a perdu son travail, quitté son fiancé et connu des problèmes de santé… elle est même retournée vivre chez ses parents. Surtout, elle semble avoir perdu toute inspiration.
L’arrivée de sa nièce japonaise et des esprits (les fameux yōkai) qu’elle transporte avec elle pourrait enfin lui ouvrir de nouvelles perspectives, et la réconcilier avec ses racines.

Sexe, amour et questionnements

La boîte en carton, bien que peu volumineuse est assez lourde; elle contient deux livres; l’un relié avec une image pieuse comme marque-page, un roman russe de 1869 de Léon Tolstoï, et un autre livre, un carnet intime plutôt, avec une écriture penchée et très belle. Pour LN qui vit dans la dernière année du XXIe siècle, ces lignes manuscrites sont aussi exotiques que des hiéroglyphes.
Le seul objet restant, en métal lui aussi, ressemble à un plumier des temps jadis; effectivement, un porte-plume, ses Sergent-Major, et deux crayons à papier sont à l’intérieur. »

Paris, 2099. LN6666 vit avec son mari, sa femme et leurs deux enfants. Elle devrait être heureuse de son sort, la dernière guerre ayant privé de nombreuses femmes de leur fertilité, mais… Mais un jour, elle fait la découverte du journal intime d’Irène, une ancêtre ayant vécu au XIXe siècle et dont le quotidien mélancolique fait écho au sien. Avec les siècles et les évolutions, peut-on jauger l’amour ? Comment sait-on qu’on aime, et à quelle dose de bonheur on peut prétendre ?

L’incendie

« « Si seulement je voyais Rémy, pensa Julie en descendant l’escalier. Cela me remonterait un peu le moral. Mais je n’ai pas le droit d’être triste. Je suis bien, ici, j’ai eu de la chance, je gagne ma vie et j’ai une couverture, un toit sur ma tête et de quoi me nourrir. » Elle prit son petit chariot et, en traversant les rues sous le ciel matinal, elle regarda à gauche et à droite. Mais elle n’aperçut personne. Les rues étaient vides. Elle se sentait abandonnée »

Un incendie ravage une vaste demeure et laisse effarée la communauté de la petite ville où le drame s’est produit. S’agit-il d’un accident ou d’un crime ? En l’absence de preuves, l’enquête piétine. Pourtant deux jeunes gens ont été témoins du moment où le bâtiment a pris feu. Mais trop timides, et incertains de ce qu’ils ont réellement vu, ils se murent dans le silence.

L’éveil

« Puis, elle était là, en bas dans la cour. À marcher, ignorante de lui. La revoir dans la cour, celle que le si peu de lumière d’octobre attirait. Finalement ravi, puisqu’elle ne l’émouvait plus. Elle l’irritait même. Pas un sourire, ni même le début d’un regard. »

À l’aube de célébrer ses dix ans d’union avec Laura, François est persuadé d’avoir déjà vécu ses plus beaux moments… lorsqu’une découverte et une rencontre, simultanément, viennent bouleverser son existence comme jamais.
Il est embarqué dans une aventure, au propre comme au figuré mais avant tout dans une quête intérieure dont il ne comprendra la portée que très tard… Le voyage peut commencer.