Suivent les jours
« Ne pas crier, ne pas sombrer, ne pas tomber, ne pas trop pleurer, continuer. Rêver la vie comme on espère le dimanche. L’imaginer, la désirer comme un dessin qui finirait bien par s’animer. »
Il reste toujours des portes à pousser, des fenêtres à entrebâiller dans ce roman du temps qui file. Deux sœurs, liées comme des jumelles, aussi dissemblables qu’on peut l’être dans une fratrie, disent la douceur de vivre, les déchirements et les retrouvailles. Laissant leurs empreintes de petites filles puis de jeunes femmes sur le sable de l’existence, elles entraînent à leur suite parents, compagnons et enfant.
En touches impressionnistes, fondues, estompées, l’auteure brosse la délicatesse d’une relation. Camaïeu tendre d’une sororité qui déploie ses ailes avant de les replier autour des âmes blessées.
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