À l’ombre de Saint-Epvre
« Par deux fois déjà son stratagème avait réussi. Il était parvenu à se glisser dans la basilique à la faveur de la distraction du bedeau en conversation avec le mendiant.
Pour lui c’était un signe. Il était sur la bonne voie.
Ce n’avait d’abord été qu’un vague sentiment d’intérêt qui s’était éveillé en lui le jour où, à Dijon, alors qu’il attendait que la bibliothécaire lui remît l’ouvrage qu’il avait commandé, il avait consulté distraitement un vieux livre laissé là par un lecteur négligent. Il y était question de la famille des « de Valois-Bourgogne » et de celui qui était devenu le plus célèbre de la branche, Charles. »
Les personnages de ce roman tentent de reprendre en main un destin qui parfois leur a échappé. Dans ce quartier de Nancy où ils vivent, ils forment un entrelacs de personnalités et de parcours, une tapisserie comme animée de vie.
En toile de fond, apparaît une ombre : la fin tragique du Téméraire, Charles de Bourgogne, dont la dépouille fut retrouvée à quelques mètres de là, sur les rives de l’étang Saint-Jean.
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