Thème : Romans

Le chalet dans la brume

« Pourquoi s’entête-t-il dans une quête vaine qui jusqu’à présent ne lui a apporté que rhumes et rhumatismes ? Cette question, il se la pose chaque fois qu’il quitte la chaleur bienfaisante de l’Auberge de la Sérénité pour s’engager dans ce brouillard intense. Et, chaque fois qu’il rentre, dépité, Joshua, le propriétaire de l’auberge l’attend, une tasse de thé brûlant à la main »

Quatre personnages venus d’horizons divers se retrouvent dans un endroit perdu, en quête de rédemption et de paix intérieure.
Leur retraite, fondée sur une légende indienne de la tribu des Klallam, suppose humilité et volonté de repentir. Mais qui se présente dénué de ces sentiments, dans cette région sauvage d’Olympic Mountain, risque gros, y compris perdre son âme.

Ni Dieu, ni mère

« La suite, je l’oublie derechef tant l’absurdité de la situation me sidère, tant l’injustice de l’affaire me fait presque divaguer, de chagrin d’abord, de colère ensuite. Alors, je pars en claquant la porte, me promettant de ne plus revenir. Il n’y a rien à en tirer. Beau-papa me suit dehors, de son air désolé, et il me parle comme d’habitude, pour l’excuser, du porto avalé, du rosé ingéré, de la paresse maladive et puis de ses multiples problèmes de santé. J’abrège, malgré la peine que j’ai aussi pour lui, et je repars en sens inverse, le cœur à l’envers, déçue encore, déçue toujours par une mère à l’amour mauvais. »X

Jeanne enseigne l’Histoire. Passionnée par le Moyen Âge, elle décide de reprendre ses études et de consacrer un mémoire aux recluses. Tout ne se passe pas comme prévu, d’autant qu’elle est confrontée à des difficultés personnelles et des brisures anciennes. Entre lectures et réflexions intimes, elle part à la recherche de réponses qui pourraient tout bouleverser, jusqu’à sa relation avec sa propre mère.

Médecin Empoisonneur

« Il y a des oncologues qui croient dans leur travail comme dans une nouvelle religion, en donnant de la chimiothérapie comme la nouvelle communion qui sauverait leurs fidèles. Ces oncologues sont des Savonarole modernes qui offrent le salut de la nouvelle foi basée sur une science des statistiques développée par des entreprises pharmaceutiques où même dix jours de vie de plus sont importants avec une p-valeur de moins de 0,0001. »

Dans ce roman aux accents autobiographiques, nous suivons un médecin lors de ses entretiens avec ses patients atteints de cancer. Toucher la mort du bout des doigts révèle l’obscure beauté de la souffrance humaine dans toute sa diversité et le praticien, à travers ces dialogues, réfléchit sur le sens de cette existence absurde à laquelle on s’accroche de toutes nos forces, unis dans la peur de disparaître que nous connaissons tous, d’où que l’on soit.

Parmi ses songes

« Je ne suis désormais plus la même. Je ne me reconnais plus, ma famille ne me reconnaît plus et, pire encore, mes amis non plus. Il m’avait appris à vivre pour moi, à profiter de l’instant. Il aspirait à ce que je sois la muse d’un monde, écrasante et ambitieuse, mais pas moins aimante et loyale. Aujourd’hui, c’est comme si je n’étais plus cette fille, comme si elle était morte en même temps que lui. »

Hope Kramer, jeune femme atteinte de dépression, assassine sa propre sœur, Apple. En cavale, elle va plonger dans un trou noir émotionnel et sera poussée à bout de bien des manières… Funambule onirique sur le fil ténu qui sépare son imaginaire de la réalité, Hope dévoilera une personnalité sombre et manipulatrice, jonglant avec les plus noirs secrets… Jusqu’à ce que le monde réel s’impose à elle, sans échappatoire.

La voie du fleuve – Tome I : Désir de l’aval

« Le soir.
Les classes sont terminées.
Depuis quelque temps, je rentre seul à la maison. Des instants de calme, en solitaire dans ma pirogue glissant sur le dos lisse du Nzadi. Un voyage tranquille, avec le soleil couchant pour compagnon de route. »

Initié aux arcanes du cercle par Ceux-de-la-forêt, « Je » tente de se forger une destinée dans les bras du voyage outre-mer. Y trouvera-t-il ce qui l’y a appelé ? En reviendra-t-il riche des horizons espérés ?
Dans le premier tome de cette saga initiatique, les aventures du voyageur et héritier du cercle sont une exploration des méandres de la sagesse et du tréfonds de l’humain, à l’intersection de la lumière et des ténèbres, du commencement et de la fin.

L’enfant qui voulait être pauvre

« Frédéric devait vouvoyer ses parents, il devait dire « mère » à sa mère et « père » à son père ; lorsqu’il avait commencé à aller à l’école, ses camarades se moquaient de lui.
– Si tu dis « vous » à la dame qui vient te chercher, c’est que c’est pas ta mère !
Frédéric ne comprenait pas, pourquoi n’avait-il pas le droit d’appeler sa mère « maman », comme tous les autres enfants ? »

Frédéric de Saint-Rémi est né dans un berceau drapé de soie et de dentelles. Ces symboles de rang social sont devenus un carcan au fil du temps, au point qu’il envie les enfants des fermiers. « Des pauvres », comme les désigne sa grand-mère. Mais eux jouent sans la crainte de se salir, alors que lui, avec sa chemise blanche et ses chaussures vernies, ne peut que les regarder. Frédéric jalouse surtout l’affection qu’ils reçoivent de leurs parents. Alors, à dix-huit ans, il va se rebeller, au grand dam de sa famille.
Mettre au jour les ressorts psychologiques, dénouer les fils d’une trame et en souligner les accrocs, Simone Bourcier dépeint les faux-semblants d’une caste à la dérive.

Pourvu que l’aube succède à la nuit

« Cinq semaines ont passé seulement, et pourtant tout a changé : à l’accablement monotone des jours sans fin a succédé une frénésie inquiète.
L’Allemagne a attaqué le 10 mai, enfin ou malheureusement, les camarades sont partagés à ce sujet. Peu osent franchement exprimer leurs opinions, l’heure est davantage à l’angoisse galopante, voire à l’inquiétude catastrophiste, car les nouvelles ne sont pas bonnes, vraiment pas du tout. »

Printemps 1940, quelque part sur la ligne Maginot. Plusieurs mois après l’ordre de mobilisation générale, Alfred attend, engourdi, le coup de canon qui sonnera l’alerte. Lorsqu’elle se produit, il est déjà trop tard, la déroute est complète. Le jeune homme et ses camarades sont faits prisonniers à l’armistice puis envoyés en Bavière. Durant les cinq années de captivité qui suivent, ils vont travailler dur, avoir faim souvent, rêver à un retour au pays.
C’est une longue nuit qu’ils traverseront, attendant une aube timide.
À la mort d’Alfred, son grand-père, l’autrice a découvert ses carnets de captivité. Contenant principalement des chansons et des histoires drôles, ils ont été l’amorce, le matériau de choix et de cœur, de cet hommage à des hommes simples pris dans la tourmente.

Sang bleu

« Il avait une cour de fidèles qui se flattaient d’avoir un si bon chef et le lui faisaient savoir en l’appelant « Boss » ou « Basha » à tout bout de phrase, en quémandant ses conseils après lui avoir insinué des idées dont ils s’étonnaient, quand il les exprimait, qu’elles fussent si brillantes, en opinant, les yeux gluant de gratitude, la bouche pleine de remerciements, tandis que Saddam les regardait d’un air paternel.»

Avec ses airs de premier de la classe et diplômé d’une école prestigieuse, Arthur est recruté dans une firme qui lui promet de devenir un membre privilégié d’un univers d’exception. Mais dans un Abou Dhabi rutilant, l’envers du décor se révèle peu à peu moins reluisant. La rhétorique de l’enthousiasme et de l’excellence se confronte bientôt à la nébuleuse politique des Sheikhs, à l’absurdité bureaucratique et à la comédie humaine d’une cour où, sur fond de crise, chacun joue sa survie.

La maison forêt

« Je me rendis compte à quel point une routine béate réglait ma vie, régnant en maître sans craindre la moindre remise en question, et à quel point elle me fermait les yeux et l’imagination à tout autre mode d’existence. Je suivais le troupeau de moutons dont je faisais partie, sans aucune question existentielle. »

Quinquagénaire montréalaise active, mère de trois adolescents, Gabrielle fait l’amer bilan d’une vie de secrets, de déceptions et de chagrins… Jusqu’au jour où elle retrouve une ancienne amie qui l’invite chez elle, sur la rive sud du Saint-Laurent. Immergée au cœur de la forêt, Gabrielle est entraînée dans un tourbillon de questionnements et d’expériences troublantes qui l’emmèneront dans une quête inattendue et profonde.
Dans ce récit doux-amer écrit à la première personne, Sylvie Friedländer met en scène des personnages inspirés de son expérience de thérapeute. Ode à l’espoir et à la résilience, ce roman rend hommage au pouvoir guérisseur de la nature et au lien profond qui nous unit à elle, même si nous l’oublions souvent…

Alors pourquoi tu veux pas m’aimer ?

« C’est pire que ça… C’est carrément un amour impossible vu nos âges respectifs… Impossible & même illégal & immoral…
C’est dur à porter comme sentiment & comme émotion pour être honnête… »

Sophie Duchêne a 14 ans. Après le divorce de ses parents, elle et sa mère s’installent dans un petit village où elles ne connaissent personne. Ado solitaire et passionnée par la musique et la littérature bien plus que par Internet, Sophie ne cherche pas forcément à se faire des amis. Une rencontre inattendue va pourtant bouleverser sa vie.

Les caprices du destin

« Au commencement, Dieu créa le monde, dont la terre, et sur elle, il fit naître la vie. Celle des végétaux et des animaux. Il jugea nécessaire par la suite de créer l’homme ; un être qu’il dota de facultés exceptionnelles : une conscience, une intelligence, une capacité d’analyse…, un réel privilège, à ce qu’il paraît.
Aussi assigna-t-il à cet homme, son élu, le rôle de préserver tout le reste.
On oserait ainsi dire, sans se tromper, que l’avenir du monde dépend de la conscience humaine. »

La quête du bonheur, constante chez l’humain, adopte des stratégies différentes selon les générations. Si les plus jeunes se sont longtemps inspirés de leurs aînés pour s’épanouir, il semble à l’auteur que ce temps soit révolu.
Certes, il faut vivre avec son époque, mais Salmane Diallo déplore que les besoins fondamentaux soient dévoyés au profit de l’assouvissement d’envies capricieuses. Il en fait la démonstration au travers de ce roman qui suit les pas de la famille Baldé, dans tous les soubresauts de son chemin.

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« Il s’en voulait, mais c’était au-dessus de ses forces. Il espérait que Susan comprendrait. En effet, sa patience avait été mise à rude épreuve ces derniers mois. Scott désirait ardemment un résultat de ses recherches, une nouvelle qui justifierait ses absences, son détachement, son attitude. Il suivit des yeux la silhouette de son épouse qui s’estompait dans le couloir et lui adressa un geste de la main, accompagné d’un merci qu’il murmura à son attention. Des remords l’envahirent lorsqu’il pensa à Susan. »

Enjeux économiques, moraux et éthiques rythment ce thriller scientifique mené tambour battant.
Scott Bolster est issu du prestigieux Massachusetts Institute of Technology. Ses recherches visent à créer une énergie propre et renouvelable, nobles travaux, étroitement surveillés par divers organismes gouvernementaux. La découverte du secret de la fusion va ainsi paradoxalement mettre la vie de Scott en grand péril…

Seul dans un fossé

« C’est fou ce que les humains ratent comme rendez-vous surtout lorsqu’ils sont menacés par la guérison. Elle risque de faire s’écrouler tout l’édifice défensif qu’ils ont bâti. Cette muraille leur donne l’impression qu’ils sont vivants et en sécurité et ils se targuent d’être capables de communiquer alors qu’ils ne produisent que des plaintes. »

Dans ce roman, une âme vibre entre deux personnages. Elle voyage d’un Templier, durant le bas Moyen Âge, à un clochard vivant à la fin du XXe siècle dans la même région : le Périgord vert, riche de valeurs qui paraissent aujourd’hui se perdre.
Autour du héros, qui paraît supporter tout le fardeau des fautes de ses ancêtres, gravitent les bons samaritains qui vont œuvrer à sa résilience au sein d’une institution, et, par ricochets temporels, à la réhabilitation du Templier déserteur.
La spiritualité et la foi chrétienne font dans ce récit office de contrepoids à une société qui s’épuise et part en lambeaux.

Croisière

« Sylvère se laissa capter par l’échange entre ce couple et lui-même. L’homme savait de quoi il parlait et son instruction dépassait de loin son savoir médical. Sylvère en profita pour demeurer en leur compagnie avec d’autant plus de complaisance que cela lui permettait de rester dans la salle sans quitter des yeux la jeune fille, avec la discrétion d’un espion. »

Dans l’espace clos d’un paquebot, les regards s’affrontent, les esprits s’affûtent en quête d’un dérivatif à l’ennui. Sylvère, à qui ses contemporains inspirent un certain mépris, s’adonne à loisir à l’observation et l’analyse quasi entomologique des passagers qu’il rencontre.
Il va être ébranlé dans ses certitudes par la naissance de son amour pour une belle jeune fille et par un adolescent, en quête désespéré de filiation. En effet, Kevin pensait son père mort dans un accident de voiture, la vérité est tout autre. Qu’en est-il vraiment ? Comment se construire lorsque ses propres origines ont été cachées ?

Le projet

« – Encore faudrait-il qu’il soit introduit dans la population. Ce n’est pas notre rôle. Nous sommes là pour soigner des maux existants, non pour les propager.
– Bien entendu, admit-elle.
La réunion prit fin, mais le président se remémorait les paroles de Mary et y réfléchit longuement dans les jours qui suivirent. »

Deux laboratoires coordonnent leurs savoirs pour mettre au point un vaccin contre un virus dont le reste du monde ignore encore l’existence.
Deux meurtres sont commis à Dallas et l’inspecteur chargé de ces affaires ne tarde pas à comprendre les implications de l’industrie pharmaceutique dans ces crimes…
Mêlant suspense et une intrigue tirée au cordeau, ce roman nous entraîne à la recherche des origines d’un virus qui va bientôt mettre les habitants de la planète au pas. Cela ne vous rappelle rien ?

Le Bruit ou Le Rouge

« Aujourd’hui, je vais m’asseoir auprès des pieds fins de mon père dont j’envie souvent l’intelligence, lui qui considère toute chose comme un « plaisir » ou un jeu dans les moments les plus difficiles et qui, pour se détendre, calcule l’angle métaphysique de la clinique où il se trouve. Peut-être je vais réécouter son amour pour Sartre ou Proust. »

La mère, Idris le fils, le père. Une trinité toute laïque et dont les monologues intérieurs et les dialogues s’entrecroisent dans les pages de ce roman virtuose. La mère cherche d’abord à protéger les siens, Idris rêve, le père paralytique imagine les échos du bonheur enfui. Du Bruit, extérieur ou intérieur, vient la menace, celle de la mémoire chancelante, de la rue, des autres, et du Rouge, les rêves et les envies.

La vie fascinante de Frenchie

« Juste avant de nous quitter mon père m’a offert un violon. Il m’a avoué qu’il désirait me voir poursuivre mes cours, et il m’a encouragée à continuer. Aussi, par la suite, quand je jouais, j’avais un peu l’impression qu’il m’accompagnait ; je sentais sa présence à mes côtés. »

Été 1971 : Caroline, jeune violoniste québécoise, part effectuer un stage à San Francisco où elle rencontrera Mick, photographe professionnel qui lui fera découvrir le monde du spectacle. Un an plus tard, elle le rejoint à Londres et fera la connaissance de musiciens qui bouleverseront son existence : ici commence la vie fascinante de Frenchie, pleine de belles et douloureuses expériences.

[Per]version

« Au fur et à mesure de lire, de me renseigner, d’écouter des vidéos de psychologues, j’ouvrais peu à peu les yeux sur ce qu’il était. Quelque part, j’étais rassurée de comprendre que je n’étais pas responsable de cet échec, j’avais en réalité tout donné. »

L’instabilité que peut réserver la vie, apporte de lourds fardeaux à l’âme. L’héroïne de ce roman doit sa détermination sans failles au lot de responsabilités qui lui ont été confiées très tôt, notamment dans sa carrière : Gestionnaire de centre de profits, chargée d’affaires dans le transport. Elle voit les rencontres et les échanges comme une richesse qu’elle sait transcender par le verbe. Mais quelles sont ses limites dans l’adversité ? Comment cette ambitieuse acharnée, va-t-elle réagir dans la spirale d’une relation amoureuse toxique ?

Catabase

« Juju descend la passerelle parmi une meute de prisonniers de guerre qui se précipitent, pressés qu’ils sont d’en finir avec ce périple. Lui ne se presse pas. La force lui manque pour cela. Il se met même à douter de la nécessité d’une telle hâte. Il n’y a pas de quoi se hâter. Il le pourrait qu’il ne le ferait pas. Une part de lui-même qu’il ne reverra jamais est restée dans les froidures du Brandebourg, derrière de hauts murs surmontés de barbelés, la foi en l’avenir. Et il rapporte de là-bas quelque chose qui l’encombrera le restant de ses jours, une angoisse morbide. »

Dans la Tunisie de 1938, les destins basculent. Les intrigues fascistes, le combat indépendantiste ainsi que la guerre frappent durement Lelle. Avec l’occupation par les forces de l’Axe, les situations individuelles ou collectives sont mises à dure épreuve. Ailleurs, à Londres, sous les bombardements, la lutte contre l’occupant nazi s’organise, dans la douleur parfois. Puis viendra le temps de la Libération, des GI’s, des bals, de la plage, du retour à l’insouciance. Mais lorsque l’on a connu la descente aux enfers, la joie de la vie retrouvée ne se fait pas sans qu’apparaissent de lourds stigmates.
Après « Giovinezza », Jeff Sestier poursuit l’histoire de ces personnages attachants et de leur mode de vie dans Tunis occupée. Dans une langue claire, avec le souci de la précision historique, il invite le lecteur à découvrir la façon dont la famille Sellier et son entourage ont vécu les affrontements entre Alliés et forces de l’Axe.

Lapis-lazuli la pierre de l’ange

« Durant les trois ans qui suivirent, Julius pensait à Angel à chaque fois qu’il se promenait sur la plage de Collignon.
À chaque fois qu’il dépassait les fameux rochers, son cœur battait plus vite et il revoyait dans sa mémoire le regard d’Angel. Ce regard bleu constellé de poussières d’or qui avait tellement touché son cœur, c’était un instant suspendu dans le temps, qui restait gravé dans sa mémoire. »

Pour s’être rebellé contre Dieu, en voulant aider des mortelles, Nathan perd ses ailes d’ange et se voit banni sur terre, amnésique et simple humain. Il devient Angel.
Un jour son chemin croise celui de Swann, celle qu’il avait voulu secourir dans une autre dimension. Une connexion furtive mais indélébile s’installe alors entre eux, les entraînant dans l’irrésistible désir de se revoir. Symbole de leur lien spirituel, un lapis-lazuli entre en possession de Swann.